Les six membres du Conseil d’administration de l’OCAB (Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de bananes) sur les neuf qui ont destitué N’gouan Aka Mathias, ex-Pca de cette organisation depuis le 2 avril dernier, sont à nouveau sortis le samedi 25 avril 2009 pour faire des précisions et rétablir la vérité.
«Nous avons respecté nos textes. Nous n’avons pas sur un coup de tête destitué N’gouan Aka Mathias. Nous avons pris la décision de le destituer à partir du moment où nous avons constaté que rien ne va dans la filière… ». C’est en ces termes que les six membres du Conseil d’administration de l’OCAB ont justifié le départ exigé par eux de N’gouan Aka Mathias qui a servi à la tête de cette organisation depuis près de 16 ans. Ils ont également assuré que l’ex-Pca fait toujours partie du Conseil d’administration. Prenant à contre-pied ce qu’a dit N’gouan Aka Mathias lors de sa conférence de presse du 24 avril dernier ‘’qu’un conseil d’administration n’a pas pouvoir de restructurer un conseil d’administration’’, le nouveau président du bureau de l’OCAB a dit être surpris d’une telle réaction venant de l’ex-Pca. Pour éviter de tomber dans une sorte de faux débats qui n’apporteront rien à la corporation, Michel Gnui et ses amis estiment que le temps est venu de poser des actions qui puissent sauver la filière banane et ananas qui est en train de disparaître. Selon eux, si l’ex-Pca a été destitué, c’est parce que plus rien ne va dans la filière. Ceux-ci ont révélé qu’au moment où N’gouan Aka Mathias prenait la commande de l’OCAB en tant que PCA, il y avait près de 1500 petits planteurs d’ananas et 2000 petits planteurs de banane. Mais, aujourd’hui, selon le rapport du nouveau bureau, il ne reste que 3 petits planteurs de banane qui souhaitent par ailleurs se reconvertir dans d’autres activités. Une situation qui démontre la précarité de la filière fruitière en Côte d’Ivoire. Jusqu’en 2000, la Côte d’Ivoire, en tant que fournisseur principal du marché européen en fruits (bananes et ananas) représentait 80% de part dans le marché européen. Mais aujourd’hui, compte tenu des difficultés, la part de la Côte d’Ivoire ne représente qu’à peine 0,7%. Toute chose qui traduit bien la colère des six administrateurs de l’OCAB qui ont décidé de faire partir N’gouan Aka Mathias. Selon eux, le départ de l’ex-Pca n’est pas lié à une question de personne. Mais, leur souci, c’est de faire en sorte que la filière ne disparaisse pas. ‘’Sauver donc la filière ananas et banane’’ est le combat que le nouveau Pca entend traduire en acte. C’est pourquoi, rebondissant sur une des réactions de N’gouan Aka Mathias, Michel Gnui a indiqué que les dirigeants actuels de l’OCAB ont du ‘’coffre’’ pour mener à bien l’organisation de cette filière. Pour la simple raison qu’avec une bonne organisation de la filière, les petits planteurs auront la possibilité d’accroître leur rendement et dépasser la production actuelle qui est de 110.000 tonnes. Avant de conclure, Michel Gnui a tenu à réitérer la décision du 2 avril 2009 qui a démis N’gouan Aka Mathias de ses fonctions de Pca de l’OCAB. Pour Michel Gnui, Nouveau Pca de l’OCAB et ses amis, il n’y a plus de débat. N’gouan Aka Mathias n’est plus président du nouveau bureau. Son cas est une affaire classée. Ce qui compte pour le nouveau président de l’OCAB, c’est la vie des producteurs. Il s’agit de faire en sorte que les petits producteurs ne disparaissent pas. En conséquence, N’gouan Aka Mathias, désormais considéré comme l’ex-Pca de l’OCAB, n’est plus habilité à parler en leur nom, à moins qu’une juridiction compétente dise le contraire.
Honoré Kouassi
«Nous avons respecté nos textes. Nous n’avons pas sur un coup de tête destitué N’gouan Aka Mathias. Nous avons pris la décision de le destituer à partir du moment où nous avons constaté que rien ne va dans la filière… ». C’est en ces termes que les six membres du Conseil d’administration de l’OCAB ont justifié le départ exigé par eux de N’gouan Aka Mathias qui a servi à la tête de cette organisation depuis près de 16 ans. Ils ont également assuré que l’ex-Pca fait toujours partie du Conseil d’administration. Prenant à contre-pied ce qu’a dit N’gouan Aka Mathias lors de sa conférence de presse du 24 avril dernier ‘’qu’un conseil d’administration n’a pas pouvoir de restructurer un conseil d’administration’’, le nouveau président du bureau de l’OCAB a dit être surpris d’une telle réaction venant de l’ex-Pca. Pour éviter de tomber dans une sorte de faux débats qui n’apporteront rien à la corporation, Michel Gnui et ses amis estiment que le temps est venu de poser des actions qui puissent sauver la filière banane et ananas qui est en train de disparaître. Selon eux, si l’ex-Pca a été destitué, c’est parce que plus rien ne va dans la filière. Ceux-ci ont révélé qu’au moment où N’gouan Aka Mathias prenait la commande de l’OCAB en tant que PCA, il y avait près de 1500 petits planteurs d’ananas et 2000 petits planteurs de banane. Mais, aujourd’hui, selon le rapport du nouveau bureau, il ne reste que 3 petits planteurs de banane qui souhaitent par ailleurs se reconvertir dans d’autres activités. Une situation qui démontre la précarité de la filière fruitière en Côte d’Ivoire. Jusqu’en 2000, la Côte d’Ivoire, en tant que fournisseur principal du marché européen en fruits (bananes et ananas) représentait 80% de part dans le marché européen. Mais aujourd’hui, compte tenu des difficultés, la part de la Côte d’Ivoire ne représente qu’à peine 0,7%. Toute chose qui traduit bien la colère des six administrateurs de l’OCAB qui ont décidé de faire partir N’gouan Aka Mathias. Selon eux, le départ de l’ex-Pca n’est pas lié à une question de personne. Mais, leur souci, c’est de faire en sorte que la filière ne disparaisse pas. ‘’Sauver donc la filière ananas et banane’’ est le combat que le nouveau Pca entend traduire en acte. C’est pourquoi, rebondissant sur une des réactions de N’gouan Aka Mathias, Michel Gnui a indiqué que les dirigeants actuels de l’OCAB ont du ‘’coffre’’ pour mener à bien l’organisation de cette filière. Pour la simple raison qu’avec une bonne organisation de la filière, les petits planteurs auront la possibilité d’accroître leur rendement et dépasser la production actuelle qui est de 110.000 tonnes. Avant de conclure, Michel Gnui a tenu à réitérer la décision du 2 avril 2009 qui a démis N’gouan Aka Mathias de ses fonctions de Pca de l’OCAB. Pour Michel Gnui, Nouveau Pca de l’OCAB et ses amis, il n’y a plus de débat. N’gouan Aka Mathias n’est plus président du nouveau bureau. Son cas est une affaire classée. Ce qui compte pour le nouveau président de l’OCAB, c’est la vie des producteurs. Il s’agit de faire en sorte que les petits producteurs ne disparaissent pas. En conséquence, N’gouan Aka Mathias, désormais considéré comme l’ex-Pca de l’OCAB, n’est plus habilité à parler en leur nom, à moins qu’une juridiction compétente dise le contraire.
Honoré Kouassi
