Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a révélé que le rôle de son institution est de soutenir, d'appuyer et de conseiller la Côte d'Ivoire pour qu'elle assure sa sécurité alimentaire. Il a fait cette déclaration, le samedi 25 avril dernier, à la sortie de l'audience que le président Laurent Gbagbo lui a accordée, à sa résidence, à Abidjan-Cocody.
La reconstitution des structures de vulgarisation, la recherche agricole, l'octroi de crédit, etc., sont, selon Jacques Diouf, les outils nécessaires pour soutenir la production agricole en Afrique en général, et en Côte d'Ivoire en particulier. Les réflexions sur les orientations, selon le directeur général de la FAO, continuent. “La problématique des institutions de soutien à l'agriculture a été au centre des échanges avec le président Laurent Gabgbo. Il insiste sur la promotion de la production des cultures vivrières et la maîtrise de l'eau qui sont essentielles pour le bien-être des populations”, a-t-il dit. M. Jacques Diouf a indiqué qu’environ 7 milliards FCFA sont disponibles pour le programme de développement agricole en Côte d'Ivoire en vue de l'autosuffisance alimentaire. Il a précisé qu'environ 6 milliards FCFA ont été consacrés à l'opération d'urgence en Côte d'Ivoire dans le cadre de la crise alimentaire.
Pour lui, il faut une décision politique pour allouer plus de ressources au développement agricole. Il a déploré que l'aide à l'agriculture soit passée à 3% au niveau de la FAO pourtant ce taux était de 30%, il y a quelques années, et à 17% dans les années 70-80. “Les besoins de la FAO, sont de l'ordre de 30 milliards FCFA par an. Cette ressource peut être mobilisée. Il faut une volonté politique”, a-t-il dit. C'est en cela qu'il estime qu'il faut des mesures conjoncturelle et structurelle. “Il faut en outre étudier chacune des actions et régler les problèmes de manière durable”, a-t-il ajouté. M. Jacques Diouf a fustigé la baisse du stock de céréale dans le monde depuis 30 ans. “Sur les 32 pays en situation de crise alimentaire dans le monde, 20 sont situés sur le continent africain”, a-t-il précisé. Il n'a pas manqué d'indiquer que nombreuses sont les personnes qui n'ont pas accès à la nourriture. Cependant, Jacques Diouf a rassuré que la récolte en Inde et dans d'autres pays va faciliter l'offre sur le marché.
Gomon Edmond
La reconstitution des structures de vulgarisation, la recherche agricole, l'octroi de crédit, etc., sont, selon Jacques Diouf, les outils nécessaires pour soutenir la production agricole en Afrique en général, et en Côte d'Ivoire en particulier. Les réflexions sur les orientations, selon le directeur général de la FAO, continuent. “La problématique des institutions de soutien à l'agriculture a été au centre des échanges avec le président Laurent Gabgbo. Il insiste sur la promotion de la production des cultures vivrières et la maîtrise de l'eau qui sont essentielles pour le bien-être des populations”, a-t-il dit. M. Jacques Diouf a indiqué qu’environ 7 milliards FCFA sont disponibles pour le programme de développement agricole en Côte d'Ivoire en vue de l'autosuffisance alimentaire. Il a précisé qu'environ 6 milliards FCFA ont été consacrés à l'opération d'urgence en Côte d'Ivoire dans le cadre de la crise alimentaire.
Pour lui, il faut une décision politique pour allouer plus de ressources au développement agricole. Il a déploré que l'aide à l'agriculture soit passée à 3% au niveau de la FAO pourtant ce taux était de 30%, il y a quelques années, et à 17% dans les années 70-80. “Les besoins de la FAO, sont de l'ordre de 30 milliards FCFA par an. Cette ressource peut être mobilisée. Il faut une volonté politique”, a-t-il dit. C'est en cela qu'il estime qu'il faut des mesures conjoncturelle et structurelle. “Il faut en outre étudier chacune des actions et régler les problèmes de manière durable”, a-t-il ajouté. M. Jacques Diouf a fustigé la baisse du stock de céréale dans le monde depuis 30 ans. “Sur les 32 pays en situation de crise alimentaire dans le monde, 20 sont situés sur le continent africain”, a-t-il précisé. Il n'a pas manqué d'indiquer que nombreuses sont les personnes qui n'ont pas accès à la nourriture. Cependant, Jacques Diouf a rassuré que la récolte en Inde et dans d'autres pays va faciliter l'offre sur le marché.
Gomon Edmond
