Pour l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI), présidée par Robert Beugré Mambé, exige la satisfaction de quatre conditions, dont le déploiement effectif du Centre de commandement intégré (CCI) sur toute l’étendue du territoire national aux fins de sécuriser les opérations électorales. En effet, l’accord complémentaire Ouaga 4 qui règle la question militaire stipule que les Forces de défense et sécurité (FDS) mettront 4000 éléments à la disposition du CCI. Les Forces armées des Forces nouvelles reverseront le même nombre d’éléments au CCI. Cette disposition devrait être mise en œuvre au plus tard le 15 janvier 2009. Malheureusement, cette recommandation et toutes les autres (unicité des caisses de l’Etat, disparition des com’zones, redéploiement de l’administration douanière et fiscale, les textes juridiques relatifs à la nouvelle armée, etc.) connaissent un retard dans leur mise à exécution.
Pour répondre aux exigences d’organisation des élections en Côte d’Ivoire, le Président de la République Laurent Gbagbo a reçu, en début de mois d’avril 2009, les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité (FDS) et Soumaïla Bakayoko des Forces armées des Forces nouvelles. Pour inviter chacun à reverser au Centre de commandement intégré l’effectif convenu lors de la signature de l’accord IV. Si, au regard de l’urgence, les Forces de défense et de sécurité ont pu dresser la liste des 4000 éléments à reverser au CCI (le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro avait pris, au mois de mars, un arrêté pour le déploiement de 2000 policiers), les Forces armées des Forces nouvelles sont confrontées à de réelles difficultés. Selon une source proche du dossier, les Forces nouvelles ne sont pas en mesure de trouver en plus des 600 «policiers» formés en Afrique du Sud, 3400 éléments issus de leurs rangs.
Interrogé par téléphone pour vérifier cette information, un membre du secrétariat des Forces nouvelles a indiqué : «Si nous ne pouvons pas avoir les 4000 éléments, vous le saurez. Pour l’heure, nous sommes en train de constituer la liste».
Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, nous avait donné, dans les mêmes termes, lors d’une interview qu’il accordait à Notre Voie, le temps que les ex-rebelles mettraient à boucler la liste qui devrait être pourtant prête depuis longtemps. Cette façon de faire conforte dans la position que les Forces nouvelles sont franchement incapables de remettre une liste de 4000 éléments au CCI.
Des sources crédibles soutiennent que les Forces nouvelles éprouvent une gêne. Du fait que les combattants qu’elles ont utilisés pendant la guerre sont en majorité des mineurs et des non-Ivoiriens. Elles ne peuvent donc pas se permettre de donner les noms de ces personnes. Au risque de se mettre l’Organisation des Nations unies et la communauté nationale à dos.
Notre source indique que les Forces nouvelles devraient être honnêtes pour se limiter à leur possibilité au lieu de chercher coûte que coûte à trouver 4000 éléments. La semaine dernière, les Forces nouvelles accusaient le FPI et le camp présidentiel de bloquer la tenue d’élections transparentes et démocratiques. Malheureusement pour Soro et ses hommes, le temps montre que ce sont eux les vrais obstacles à l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
Pour répondre aux exigences d’organisation des élections en Côte d’Ivoire, le Président de la République Laurent Gbagbo a reçu, en début de mois d’avril 2009, les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité (FDS) et Soumaïla Bakayoko des Forces armées des Forces nouvelles. Pour inviter chacun à reverser au Centre de commandement intégré l’effectif convenu lors de la signature de l’accord IV. Si, au regard de l’urgence, les Forces de défense et de sécurité ont pu dresser la liste des 4000 éléments à reverser au CCI (le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro avait pris, au mois de mars, un arrêté pour le déploiement de 2000 policiers), les Forces armées des Forces nouvelles sont confrontées à de réelles difficultés. Selon une source proche du dossier, les Forces nouvelles ne sont pas en mesure de trouver en plus des 600 «policiers» formés en Afrique du Sud, 3400 éléments issus de leurs rangs.
Interrogé par téléphone pour vérifier cette information, un membre du secrétariat des Forces nouvelles a indiqué : «Si nous ne pouvons pas avoir les 4000 éléments, vous le saurez. Pour l’heure, nous sommes en train de constituer la liste».
Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, nous avait donné, dans les mêmes termes, lors d’une interview qu’il accordait à Notre Voie, le temps que les ex-rebelles mettraient à boucler la liste qui devrait être pourtant prête depuis longtemps. Cette façon de faire conforte dans la position que les Forces nouvelles sont franchement incapables de remettre une liste de 4000 éléments au CCI.
Des sources crédibles soutiennent que les Forces nouvelles éprouvent une gêne. Du fait que les combattants qu’elles ont utilisés pendant la guerre sont en majorité des mineurs et des non-Ivoiriens. Elles ne peuvent donc pas se permettre de donner les noms de ces personnes. Au risque de se mettre l’Organisation des Nations unies et la communauté nationale à dos.
Notre source indique que les Forces nouvelles devraient être honnêtes pour se limiter à leur possibilité au lieu de chercher coûte que coûte à trouver 4000 éléments. La semaine dernière, les Forces nouvelles accusaient le FPI et le camp présidentiel de bloquer la tenue d’élections transparentes et démocratiques. Malheureusement pour Soro et ses hommes, le temps montre que ce sont eux les vrais obstacles à l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr