L'opération de rattrapage de l'enrôlement a commencé depuis samedi dernier. Dans l'entretien qui suit, le député Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des élections au FPI met ses troupes en ordre de bataille pour la victoire du président Gbagbo au premier tour.
Notre Voie : L'opération de rattrapage de l'identification a démarré depuis samedi, presque dans l'indifférence. Est-ce que vous avez le même sentiment ? Si oui qu'est-ce qui peut expliquer une telle situation ?
Martin Sokouri Bohui : Je vous remercie pour cette autre occasion que vous me donnez de parler encore de l'enrôlement. La CEI a fait un battage médiatique pour dire que l'enrôlement arrêté, le 31 mars 2009, devrait reprendre après une pause de 15 jours. Aujourd'hui, force est de constater qu'elle n'a pas encore repris sur l'ensemble du territoire national, sauf à Abidjan où depuis samedi, elle a effectivement commencé presque dans l'indifférence comme vous le dites. Nous ne comprenons pas cette indifférence parce que de notre point de vue, le démarrage de cette opération devait être fortement médiatisé, parce que c'est l'ultime moment qu'ont les retardataires pour participer à cette échéance électorale historique qui s'annonce. Je demande à tous nos DDC et à tous les militants de se mobiliser pour ces derniers moments. Car comme j'aime à le dire, on n'exclut personne concernant cette opération, on ne doit pas non plus s'éterniser sur l'enrôlement.
N.V. : Est-ce que des dispositions vont être prises par la CEI afin que cette dernière opération ne soit pas perturbée par un quelconque manque de moyen.
M.S.B. : Je suis secrétaire national chargé des élections au FPI, cette question aurait dû être donc posée au président de la CEI qui organise les élections.
Cela dit, je pense qu'elle a dû prendre des dispositions car elle a mis 20 jours de préparation là où elle avait prévu 15 jours. Et donc j'ose croire que l'opération ne sera pas perturbée.
N.V. : Justement en votre qualité de premier responsable des élections au FPI, est-ce que vous avez pris des dispositions pour que cette dernière opération se passe dans des conditions optimales.
M.S.B. : Oui, nous avons déjà informé nos DDC des 13 communes du district d'Abidjan de la reprise de l'opération et nous leur avons demandé de mobiliser, d'encadrer et de conduire nos militants retardataires sur les lieux d'enrôlement. Avant le début de cette opération, certains de nos DDC nous disaient sans cesse que nombre de nos militants étaient en possession de leur acte de naissance ou jugement supplétif et qu'ils attendaient avec impatience la reprise de l'opération. Eh bien, le moment est arrivé. Ce moment qui prend fin le 10 mai ne doit être raté sous aucun prétexte. Je l'ai déjà dit et je le répète, l'élection se gagne maintenant. Je demande à tous les responsables des structures du parti (DDC, fédéraux, secrétaires généraux de section, secrétaires généraux de base) de se mettre en mouvement dès maintenant pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, et ce, en vue de la victoire du Président Gbagbo au premier tour.
Enfin, je voudrais demander à la CEI de rendre les équipes mobiles, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens de se faire enrôler.
Entretien réalisé par Boga Sivori
Notre Voie : L'opération de rattrapage de l'identification a démarré depuis samedi, presque dans l'indifférence. Est-ce que vous avez le même sentiment ? Si oui qu'est-ce qui peut expliquer une telle situation ?
Martin Sokouri Bohui : Je vous remercie pour cette autre occasion que vous me donnez de parler encore de l'enrôlement. La CEI a fait un battage médiatique pour dire que l'enrôlement arrêté, le 31 mars 2009, devrait reprendre après une pause de 15 jours. Aujourd'hui, force est de constater qu'elle n'a pas encore repris sur l'ensemble du territoire national, sauf à Abidjan où depuis samedi, elle a effectivement commencé presque dans l'indifférence comme vous le dites. Nous ne comprenons pas cette indifférence parce que de notre point de vue, le démarrage de cette opération devait être fortement médiatisé, parce que c'est l'ultime moment qu'ont les retardataires pour participer à cette échéance électorale historique qui s'annonce. Je demande à tous nos DDC et à tous les militants de se mobiliser pour ces derniers moments. Car comme j'aime à le dire, on n'exclut personne concernant cette opération, on ne doit pas non plus s'éterniser sur l'enrôlement.
N.V. : Est-ce que des dispositions vont être prises par la CEI afin que cette dernière opération ne soit pas perturbée par un quelconque manque de moyen.
M.S.B. : Je suis secrétaire national chargé des élections au FPI, cette question aurait dû être donc posée au président de la CEI qui organise les élections.
Cela dit, je pense qu'elle a dû prendre des dispositions car elle a mis 20 jours de préparation là où elle avait prévu 15 jours. Et donc j'ose croire que l'opération ne sera pas perturbée.
N.V. : Justement en votre qualité de premier responsable des élections au FPI, est-ce que vous avez pris des dispositions pour que cette dernière opération se passe dans des conditions optimales.
M.S.B. : Oui, nous avons déjà informé nos DDC des 13 communes du district d'Abidjan de la reprise de l'opération et nous leur avons demandé de mobiliser, d'encadrer et de conduire nos militants retardataires sur les lieux d'enrôlement. Avant le début de cette opération, certains de nos DDC nous disaient sans cesse que nombre de nos militants étaient en possession de leur acte de naissance ou jugement supplétif et qu'ils attendaient avec impatience la reprise de l'opération. Eh bien, le moment est arrivé. Ce moment qui prend fin le 10 mai ne doit être raté sous aucun prétexte. Je l'ai déjà dit et je le répète, l'élection se gagne maintenant. Je demande à tous les responsables des structures du parti (DDC, fédéraux, secrétaires généraux de section, secrétaires généraux de base) de se mettre en mouvement dès maintenant pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, et ce, en vue de la victoire du Président Gbagbo au premier tour.
Enfin, je voudrais demander à la CEI de rendre les équipes mobiles, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens de se faire enrôler.
Entretien réalisé par Boga Sivori
