Le collectif des syndicats des personnels de santé dirigé par le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (SYNACASS-CI) a annoncé hier, au cours d’une conférence de presse au CHU de Treichville, le dépôt d’un préavis de grève auprès du gouvernement dès le lundi 4 mai prochain. Selon Dr. Atté Boka Ernest, secrétaire général du SYNACASS-CI, faisant le point des négociations sur la base du protocole d’accord du 10 mars dernier signé avec le gouvernement représenté par MM. Allah Kouadio Rémi, Hubert Oulaye et Diby Koffi Charles, respectivement ministre de la Santé ; de la Fonction publique ; de l’Economie et des Finances, suite à la grève du collectif du 18 au 20 février dernier, le gouvernement n’a pas respecté sa parole vis-à-vis d’eux.
En effet, sur les 4 points de discussion au menu (intégration à la fonction publique des filles et garçons de salle non déflatés en 1998 et des aides soignantes du CHU de Yopougon recrutées en 1989 ; la fixation au plus tard fin avril par le gouvernement d’une date acceptée par les syndicats pour le paiement de la revalorisation indiciaire et le reliquat de la revalorisation indemnitaire ; la rencontre entre la Fonction publique, la CNEC et le SYNACASS-CI pour la résolution de la question de la bi-appartenance ; la reprise des travaux sur la Fonction publique hospitalière), aucun point, hormis la question de la Fonction publique hospitalière, n’a fait l’objet de discussions sérieuses, à en croire les syndicalistes. Pour eux, il y a “malheureusement une mauvaise foi du gouvernement par le non respect de ses engagements pris”. C’est pourquoi les 9 syndicats du collectif entendent prendre “la population à témoin du mépris que le gouvernement a vis-à-vis de leur corporation”.
Coulibaly Zié Oumar
En effet, sur les 4 points de discussion au menu (intégration à la fonction publique des filles et garçons de salle non déflatés en 1998 et des aides soignantes du CHU de Yopougon recrutées en 1989 ; la fixation au plus tard fin avril par le gouvernement d’une date acceptée par les syndicats pour le paiement de la revalorisation indiciaire et le reliquat de la revalorisation indemnitaire ; la rencontre entre la Fonction publique, la CNEC et le SYNACASS-CI pour la résolution de la question de la bi-appartenance ; la reprise des travaux sur la Fonction publique hospitalière), aucun point, hormis la question de la Fonction publique hospitalière, n’a fait l’objet de discussions sérieuses, à en croire les syndicalistes. Pour eux, il y a “malheureusement une mauvaise foi du gouvernement par le non respect de ses engagements pris”. C’est pourquoi les 9 syndicats du collectif entendent prendre “la population à témoin du mépris que le gouvernement a vis-à-vis de leur corporation”.
Coulibaly Zié Oumar