Fin du moi d'avril. C'est le délai que donnent les syndicats des personnels de santé au gouvernement de Côte d'Ivoire pour satisfaire leurs revendications. Il s'agit de l'intégration à la fonction publique des garçons et filles de salle et des aides soignantes non fonctionnaires du Chu de Yopougon, de la finalisation des travaux sur la fonction publique hospitalière, de la revalorisation indemnitaire et indiciaire des cadres supérieurs et personnels de la santé. Si rien n'est fait jusqu'au 4 mai, un préavis de grève sera déposé pour une grève illimitée devant commencer à une date gardée secrète pour le moment. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée hier au Chu de Treichville par les responsables du collectif. Au nom des homologues, Dr Atté Boka, secrétaire du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé(Synacasci) a retracé le contexte de la rencontre. Suite à un arrêt de travail observé du 18 au 20 février dernier par les syndicats des personnels de santé, le gouvernement et les grévistes ont signé un protocole d'accord le 10 mars. En présence de la convention de la société civile. Les syndicats constatent malheureusement que seul le point sur la reprise des travaux sur la fonction publique hospitalière à connu un début d'exécution. Toutes les autres questions étant restées lettre morte. Les résolutions du protocole prévoyaient un début de satisfaction des revendications en fin mars. La revendication indiciaire devait prendre effet le 30 avril. A ce jour, rien n'est fait. « Pour forcer la main au gouvernement », les syndicats ont décidé de repartir en grève. « Le gouvernement a encore 48 heures pour satisfaire nos revendications. Si rien n'est fait, nous informons la population que nous ne serons pas comptables des perturbations qui pourraient survenir dans les établissements sanitaires par la faute du gouvernement » a prévenu Dr Atté.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza