Les travailleurs de Côte d'Ivoire vont remettre demain, au Président de la République, leurs traditionnels cahiers de doléances.
C’est demain que sera célébrée dans le monde entier, la fête du 1er mai. En côte d'Ivoire, en plus des défilés organisés par les différentes centrales syndicales et de dépôts de gerbes de fleurs au monument aux morts, les responsables de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci), de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire (Fesaci) et de la centrale Dignité, iront remettre au Président Gbagbo, au Palais de la présidence, leurs cahiers de doléances. Qui vont encore une fois remettre au goût du jour, la situation difficile des travailleurs de Côte d'Ivoire, empirée par plus de 8 années de crise militaro-politique d’où le pays est en train de sortir progressivement. Mais en vrai syndicaliste et homme politique averti, le Président Gbagbo est, depuis son accession à la Magistrature suprême, à l'écoute des partenaires sociaux. Pour trouver un début de solutions à certaines de leurs revendications. Citons entre autres, le règlement du vieux conflit de la Caréna, le décrochage des enseignants, la revalorisation du salaire des policiers, sous feu Boga Doudou Emile, alors ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, le recrutement à la fonction publique de 1300 médecins. L'octroi d'indemnité de logement aux instituteurs (Voir encadré). La revalorisation de la prime de transport des fonctionnaires, dans la mouvance de la flambée du prix du baril de pétrole brut sur le marché mondial et de la crise alimentaire. La prime de transport, est non seulement passée de 5 à 7 mille Fcfa. Mais elle a été élargie à tous les fonctionnaires aussi bien à ceux qui sont en poste à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. En plus, comme le coût du carburant tient pour beaucoup, le prix des autres produits de grandes consommations, malgré les pertes que cela pourrait entraîner, pour la Société ivoirienne de raffinage (Sir), le chef de l'Etat a donné des instructions pour que le prix du litre du carburant soit bloqué à la pompe. En plus, en l'espace de 10 mois, c'est-à-dire de juillet 2008 à avril 2009, les prix du litre des produits pétroliers ont baissé 4 fois à la pompe. La dernière en date qui tient compte des fluctuations sur le marché mondial, a donné les prix suivant : Le litre du Super sans plomb (Ssp) est passé de 650 à 625 Fcfa le litre. Pendant que le litre du gas-oil pour sa part, est tombé à 540 Fcfa contre 575 Fcfa précédemment. En outre, le pétrole lampant 450 Fcfa à 420 Fcfa. Par ailleurs, le prix du kilogramme le Ddo et le Fuel beaucoup utilisé dans le secteur de la pêche, a aussi baissé. En passant respectivement de 550 Fcfa à 515 Fcfa et de 375 Fcfa à 340 Fcfa le Kg. Le butane industriel pour sa part, enregistre une baisse de plus de 102,15 Fcfa pour se retrouver à 373,58 Fcfa le kg contre 475,73 Fcfa le kilogramme. Cette baisse a enfin contraint les transporteurs à procéder à une baisse de l'ordre de 25 à 50 Fcfa sur certaines lignes interurbaines. Par ailleurs, face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation comme le riz, le lait, la conserve de tomate et le poisson, dans un souci de maintien de la paix sociale, le ministère de l'Economie et des finances à procédé à une suspension des droits de douanes et taxes. Selon la Direction générale des douanes, ces mesures ont coûté à l'Etat de Côte d'Ivoire, plus de 50 milliards de Fcfa en 2008. Aussi, en moyenne, c'est la bagatelle de 70 milliards de Fcfa dont 30 milliards de Fcfa pour le traitement de la masse salariale, que l'Etat a dégagé par mois. Pour un pays en crise, c'est être à l'écoute de sa population. Pour davantage satisfaire les revendications des partenaires sociaux, il avait inscrit initialement au budget 765 milliards de Fcfa pour le traitement de la masse salariale. Mais sous la pression du Fmi, la dotation budgétaire retenue se situe à 740 milliards de Fcfa. En dépit des bonnes dispositions du président de la République, à consentir plus de sacrifices pour ses fonctionnaires et agents de l'Etat, la concrétisation de certaines promesses faites aux fonctionnaires et agents de l'Etat restent en suspend. Certainement, la célébration de ce 1er mai offrira l'occasion au chef de l'Etat de donner d'autres bonnes nouvelles.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
C’est demain que sera célébrée dans le monde entier, la fête du 1er mai. En côte d'Ivoire, en plus des défilés organisés par les différentes centrales syndicales et de dépôts de gerbes de fleurs au monument aux morts, les responsables de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci), de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire (Fesaci) et de la centrale Dignité, iront remettre au Président Gbagbo, au Palais de la présidence, leurs cahiers de doléances. Qui vont encore une fois remettre au goût du jour, la situation difficile des travailleurs de Côte d'Ivoire, empirée par plus de 8 années de crise militaro-politique d’où le pays est en train de sortir progressivement. Mais en vrai syndicaliste et homme politique averti, le Président Gbagbo est, depuis son accession à la Magistrature suprême, à l'écoute des partenaires sociaux. Pour trouver un début de solutions à certaines de leurs revendications. Citons entre autres, le règlement du vieux conflit de la Caréna, le décrochage des enseignants, la revalorisation du salaire des policiers, sous feu Boga Doudou Emile, alors ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, le recrutement à la fonction publique de 1300 médecins. L'octroi d'indemnité de logement aux instituteurs (Voir encadré). La revalorisation de la prime de transport des fonctionnaires, dans la mouvance de la flambée du prix du baril de pétrole brut sur le marché mondial et de la crise alimentaire. La prime de transport, est non seulement passée de 5 à 7 mille Fcfa. Mais elle a été élargie à tous les fonctionnaires aussi bien à ceux qui sont en poste à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. En plus, comme le coût du carburant tient pour beaucoup, le prix des autres produits de grandes consommations, malgré les pertes que cela pourrait entraîner, pour la Société ivoirienne de raffinage (Sir), le chef de l'Etat a donné des instructions pour que le prix du litre du carburant soit bloqué à la pompe. En plus, en l'espace de 10 mois, c'est-à-dire de juillet 2008 à avril 2009, les prix du litre des produits pétroliers ont baissé 4 fois à la pompe. La dernière en date qui tient compte des fluctuations sur le marché mondial, a donné les prix suivant : Le litre du Super sans plomb (Ssp) est passé de 650 à 625 Fcfa le litre. Pendant que le litre du gas-oil pour sa part, est tombé à 540 Fcfa contre 575 Fcfa précédemment. En outre, le pétrole lampant 450 Fcfa à 420 Fcfa. Par ailleurs, le prix du kilogramme le Ddo et le Fuel beaucoup utilisé dans le secteur de la pêche, a aussi baissé. En passant respectivement de 550 Fcfa à 515 Fcfa et de 375 Fcfa à 340 Fcfa le Kg. Le butane industriel pour sa part, enregistre une baisse de plus de 102,15 Fcfa pour se retrouver à 373,58 Fcfa le kg contre 475,73 Fcfa le kilogramme. Cette baisse a enfin contraint les transporteurs à procéder à une baisse de l'ordre de 25 à 50 Fcfa sur certaines lignes interurbaines. Par ailleurs, face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation comme le riz, le lait, la conserve de tomate et le poisson, dans un souci de maintien de la paix sociale, le ministère de l'Economie et des finances à procédé à une suspension des droits de douanes et taxes. Selon la Direction générale des douanes, ces mesures ont coûté à l'Etat de Côte d'Ivoire, plus de 50 milliards de Fcfa en 2008. Aussi, en moyenne, c'est la bagatelle de 70 milliards de Fcfa dont 30 milliards de Fcfa pour le traitement de la masse salariale, que l'Etat a dégagé par mois. Pour un pays en crise, c'est être à l'écoute de sa population. Pour davantage satisfaire les revendications des partenaires sociaux, il avait inscrit initialement au budget 765 milliards de Fcfa pour le traitement de la masse salariale. Mais sous la pression du Fmi, la dotation budgétaire retenue se situe à 740 milliards de Fcfa. En dépit des bonnes dispositions du président de la République, à consentir plus de sacrifices pour ses fonctionnaires et agents de l'Etat, la concrétisation de certaines promesses faites aux fonctionnaires et agents de l'Etat restent en suspend. Certainement, la célébration de ce 1er mai offrira l'occasion au chef de l'Etat de donner d'autres bonnes nouvelles.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr