L’annonce faite par l’ambassadeur Alcide Djédjé, relativement à la date du premier tour du scrutin, sera suivie, aujourd’hui à 20 h, de l’intervention télévisée du Chef de l’État.
La tenue du premier tour de la présidentielle continue d’alimenter les débats. C’est ainsi que la déclaration faite mardi par le représentant permanent de la Côte d’Ivoire près les Nations unies, l’ambassadeur Alcide Djédjé, suscite depuis hier de nombreuses réactions au sein de la classe politique, des Forces nouvelles, de la Cei, etc. Chacun y va de ses arguments.
Face à cela, le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, s’adresse à la nation, ce soir à 20h, sur les antennes de la Rti. Le message, enregistré mardi sous la forme d’une interview avec deux confrères de la télévision première chaîne, aborde divers sujets relatifs à la sortie de crise, au financement du processus, au désarmement, à la réunification, au redéploiement de l’administration, à l’initiative Ppte, à l’identification, au déploiement de 8000 agents des Fds et des Fafn dans le cadre du Cci, etc.
En effet, le Chef de l’État a expliqué qu’il est satisfait du déroulement de l’identification. La priorité aujourd’hui, selon lui, ce sont les élections et une vraie identification de la population suivra. S’agissant du désarmement, Laurent Gbagbo a rappelé que l’Accord de Ouaga le prévoit avant les élections. Et qu’il se fera au fur et à mesure que se déploieront les 8000 éléments sur l’ensemble du territoire national à partir du 5 mai.
Le Président Gbagbo, qui mettra donc les points sur les «i», ne fixera toutefois pas de date pour la présidentielle contrairement à ce qui avait été écrit, attendant que la Cei soit prête sur le terrain avant de s’engager dans la fixation de toute autre date des élections. Et en cela, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Y. J. Choi, semble le rejoindre en déclarant, mardi, devant le Conseil de sécurité: « Tout nouveau calendrier électoral dépendra désormais des progrès enregistrés dans le processus de réunification». M. Choi insiste donc sur «la nécessité de porter l’attention à la fois sur les élections et la réunification en Côte d’Ivoire».
Loin du Président de la République la volonté de faire du dilatoire, comme l’affirment certains, il s’agit, nul doute pour lui, d’éviter à la Côte d’Ivoire d’aller de rendez-vous manqué en rendez-vous manqué, de report de date en report de date. Comme il en a été question ces dernières années.
Abel Doualy
La tenue du premier tour de la présidentielle continue d’alimenter les débats. C’est ainsi que la déclaration faite mardi par le représentant permanent de la Côte d’Ivoire près les Nations unies, l’ambassadeur Alcide Djédjé, suscite depuis hier de nombreuses réactions au sein de la classe politique, des Forces nouvelles, de la Cei, etc. Chacun y va de ses arguments.
Face à cela, le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, s’adresse à la nation, ce soir à 20h, sur les antennes de la Rti. Le message, enregistré mardi sous la forme d’une interview avec deux confrères de la télévision première chaîne, aborde divers sujets relatifs à la sortie de crise, au financement du processus, au désarmement, à la réunification, au redéploiement de l’administration, à l’initiative Ppte, à l’identification, au déploiement de 8000 agents des Fds et des Fafn dans le cadre du Cci, etc.
En effet, le Chef de l’État a expliqué qu’il est satisfait du déroulement de l’identification. La priorité aujourd’hui, selon lui, ce sont les élections et une vraie identification de la population suivra. S’agissant du désarmement, Laurent Gbagbo a rappelé que l’Accord de Ouaga le prévoit avant les élections. Et qu’il se fera au fur et à mesure que se déploieront les 8000 éléments sur l’ensemble du territoire national à partir du 5 mai.
Le Président Gbagbo, qui mettra donc les points sur les «i», ne fixera toutefois pas de date pour la présidentielle contrairement à ce qui avait été écrit, attendant que la Cei soit prête sur le terrain avant de s’engager dans la fixation de toute autre date des élections. Et en cela, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Y. J. Choi, semble le rejoindre en déclarant, mardi, devant le Conseil de sécurité: « Tout nouveau calendrier électoral dépendra désormais des progrès enregistrés dans le processus de réunification». M. Choi insiste donc sur «la nécessité de porter l’attention à la fois sur les élections et la réunification en Côte d’Ivoire».
Loin du Président de la République la volonté de faire du dilatoire, comme l’affirment certains, il s’agit, nul doute pour lui, d’éviter à la Côte d’Ivoire d’aller de rendez-vous manqué en rendez-vous manqué, de report de date en report de date. Comme il en a été question ces dernières années.
Abel Doualy
