Situation socio-politique/ Anoï Castro: “Nous allons interpeller Badini et Choi”

La bastonnade et la radiation des militants ne sont pas un projet de société du Pdci ».C’est par ce cri d’indignation que Anoï Castro, président du mouvement des jeunes houphouétistes, a conclu mardi le point de presse qu’il a animé au siège de son mouvement à Cocody Angré Star 4. Il tenait ainsi à souligner ses préoccupations face aux convulsions qui secouent le parti plus que cinquantenaire ; et dont certains des membres s’ébrouent et s’illustrent par des actes déviationnistes, aux antipodes des idéaux de paix, dialogue et de fraternité, socle de la philosophie politique de Félix Houphouet-Boigny, le père fondateur du Rda dont le Pdci est la section locale.

Anoï Castro s’offusque de ce que des cadres du Pdci et n’ont des moindres, qui du reste, non jamais marchandé leur militantisme et leur loyauté, se fassent bastonner par un néophyte qui a tout à apprendre et qui a tout eu et de ces aînés et du parti et que cela n’émeuve personne. Sinon une condamnation du bout des lèvres de la direction du Pdci. Il supporte encore moins que Konan Kouadio Bertin,le président de la jeunesse du parti menace des personnalités comme N’Dri Appolinaire et N’Zi Paul David, membres du bureau politique du parti, Gnamien Yao, avec la complicité bienveillante de Noël Nemin, président de la Commission de discipline du Pdci-Rda. Le président du Mouvement des jeunes houphouétistes a dit, sans équivoque, que le Pdci n’appartient à personne, qu’ils en demeurent des militants tout en en faisant le choix de soutenir le Président Laurent Gbagbo qui constitue la meilleure alternative à Houphouet-Boigny. «Nous sommes des militants du Pdci et nous avons décidé de soutenir le Président Laurent Gbagbo, qui, nous le pensons, prolonge, dans ses actes au quotidien, le président Félix Houphouet-Boigny.

Anoï Castro a indiqué que la politique n’est pas le terrain de prédilection de la violence. Il a promis de saisir très prochainement Baldini et Choi, les représentants du facilitateur de la crise ivoirienne et du Secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire, qui n’ont daigné lever le petit doigt quand le vent de la dérive s’est emparé du Pdci, faisant planer une grave menace sur le processus de paix.




Franck A. Zagbayou