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Politique Publié le jeudi 30 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Le président Bédié hier à Sandégué: “Il faut que par les urnes, nous chassions le FPI”

Au meeting de Sandégué hier, le président Henri Konan Bédié a improvisé son discours. Il a demandé aux populations de cette localité de se faire identifier et enrôler pour que le moment venu, elles puissent voter le PDCI-RDA et son président et permettre ainsi au pays de renaître de ses cendres.

“Chers parents de Sandégué, frères et sœurs, mon épouse, la délégation du PDCI-RDA qui m'accompagne et moi-même vous remercions de l'accueil chaleureux et fraternel que vous nous réservez. Nous voulons vous remercier pour les danses et les chants par lesquels vous nous avez accueillis. Merci à vos artistes si talentueux. Merci aux notables, chefs coutumiers, les femmes, les jeunes pour tant de générosité à notre égard. Merci pour vos présents magnifiques et qui témoigneront toujours auprès de nous et au PDCI-RDA de votre attachement et de votre fidélité à notre grand parti. Nous sommes aujourd'hui dans le Zanzan après avoir traversé bien des contrées pour encore une fois rallumer la flamme du PDCI-RDA. On a dit après le coup d'Etat obscurantiste de 1999 que le PDCI-RDA était un parti condamné à disparaître. Et bien sûr, quelques militants sans conviction en ont profité pour quitter le parti. Il faut le dire, très peu de personnes dont il ne faut aucunement faire cas aujourd'hui. Après avoir traversé plus de la moitié de la Côte d'Ivoire pendant cette tournée, je peux vous dire que le PDCI-RDA se porte bien. Que le PDCI-RDA est plus que jamais de retour. Que le PDCI-RDA se mobilise chaque jour pour gagner aux très prochaines élections. Le PDCI gagnera pour que " le progrès pour tous et le bonheur pour chacun " continue d'inspirer la politique de notre pays. Vous savez que c'est bientôt dix ans que plus rien ne va, qu'après la junte militaire, les refondateurs ont précipité le pays dans une régression qui si on ne veille et si on ne prend les mesures radicales d'avance, serait irréversible. Nous menons donc ce combat pour les jeunes, pour nos enfants, pour l'avenir de tous. Car avec le FPI, les Ivoiriens n'ont plus d'avenir. Il faut que le pays se remette au travail. Il faut que le pays abandonne les voies de la facilité, de la corruption, de l'impunité, de la gabegie. Que le pouvoir qui sera mis en place par le PDCI crée suffisamment de richesses pour ramener l'emploi des jeunes et le bien-être de tous les travailleurs de notre pays. Il faut que le pays renoue avec les fils rompus de la démocratie et que le régime de l'illégalité, de l'arbitraire cesse. Il faut que par les urnes, nous chassions le régime FPI. Mais pour y parvenir, il faut plusieurs conditions. Il faut d'abord que nous allions tous nous faire identifier. Que nous allions tous nous faire enrôler et figurer sur les listes électorales. Que nous soient délivrées nos cartes d'identité et nos cartes d'électeurs qui nous permettront, le moment venu, d'exercer le pouvoir qui est en nous de modifier les choses en faveur de la Côte d'Ivoire et du PDCI-RDA. Pour voter pour le PDCI-RDA et son candidat. Beaucoup a été fait pour cette identification et cet enrôlement dans la région du Zanzan. Et plus particulièrement dans le pays du Barabo à Sandégué. Mais s'il reste encore des personnes qui n'ont pas rempli ces formalités, l'identification et l'enrôlement, il faudrait qu'elles se dépêchent, et rattrapent leur retard. Car sans la carte d'électeur, sans être inscrits sur les listes électorales, elles ne pourront pas exercer leur droit de vote l'arme, essentielle en toute démocratie. Ce que nous voulons, c'est le changement en Côte d'Ivoire. Car dix ans du pouvoir FPI n'ont rien apporté à la Côte d'Ivoire et aux Ivoiriens. Ce que nous voulons, c'est une rupture radicale de cette politique qui a pour nom, l'arbitraire, le déni de justice, le manque de probité, la corruption, l'importation des déchets toxiques. Tout cela, nous devons y mettre fin afin que la population puisse vaquer à ses occupations dans la paix, dans la justice pour un travail rémunérateur. Voilà tout ce qui entretient notre volonté, nos convictions et qui nous pousse à croire comme inévitable le retour de la politique du "progrès pour tous et du bonheur pour chacun". Merci de votre attention. Merci de m'avoir écouté et à très bientôt quand nous nous reverrons après les urnes. Merci".



Propos recueillis par
Paul Koffi
Envoyé spécial
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