Alors qu’on le sentait assez réticent sur la question du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix (Rhdp), le président de la Jeunesse du Pdci, Kouadio Konan Bertin, dit KKB s’est dit favorable à aller aux législatives avec la coalition au pouvoir.
Pourquoi un séminaire pour la jeunesse du Pdci ?
La jeunesse du Pdci-Rda organise un séminaire à Bassam les 12, 13 et 14 août, à l’intention des jeunes cadres militants et sympathisants du Pdci-Rda. Ce séminaire a lieu parce que notre parti n’avait jusque-là, pas perdu d’élections dans ce pays. La seule fois où nous avons perdu le pouvoir, c’était du fait des armes. Vous savez que nous sommes dans un Etat démocratique, avec un peuple civilisé. Les jeunes du Pdci-Rda n’ont pas accepté le verdict des armes en 1999. Et, ils se sont mobilisés autour de leur parti, de son idéal et de son président, Henri Konan Bédié, jusqu’à ce qu’il revienne d’exil et qu’il ait une seconde chance de se présenter au suffrage universel dans les urnes en 2010. Pour la première fois, dans l’histoire du Pdci-Rda, nous venons de perdre ces élections, en plus du coup d’Etat de 1999. Ce sont quand-même deux faits majeurs dans la vie de notre parti qui font que les jeunes ont décidé d’engager la réflexion sur la situation du parti et de dégager les moyens que le parti devra désormais réunir s’il veut se donner la chance de revenir un jour au pouvoir.
Parlant justement d’élection, vous avez déclaré votre candidature à la députation pour la commune de Port-Bouët. Etes-vous le seul candidat au sein de la Jpdci ou y en a-t-il d’autres?
Je suis candidat à Port-Bouët, je l’ai déjà dit. Et, la Jpdci a en son sein, une centaine de candidatures déjà affirmées. Au regard des noms que nous avons, nous pouvons dire que nous avons dégagé près d’une centaine de jeunes capables de gagner une élection sur le terrain. Comme nous sommes toujours sur le terrain, nous avons au moins le privilège et l’avantage d’en connaître les réalités. Ce ne sont pas des candidatures en dehors du Pdci-Rda. Ces candidatures vont être soumises aux exigences de la commission qu’a mise en place le parti lui-même. Donc, nos candidatures de jeunes vont s’exprimer selon la méthodologie mise en place par le parti. Je le dis encore une fois, le combat des jeunes n’est pas dirigé contre les aînés dont nous sommes d’ailleurs fiers parce que ce qui a fait la force de notre parti jusqu’à présent, c’est le respect scrupuleux de la chaîne des générations. Les jeunes ne sont donc pas fondés à bouter dehors leurs aînés.
Ne va-t-il pas avoir de problèmes au moment de l’analyse des dossiers, dans la mesure où les membres de la commission peuvent se présenter aussi ?
Cela ne pose pas de problème. On dit que l’obéissance à la loi qu’on s’est donnée est liberté. Il y a des exigences, des conditions internes à remplir. Vous êtes un membre de la commission, vous remplissez ces conditions, c’est tant mieux. Vous ne les remplissez pas, que vous soyez président du parti ou membre de la commission, vous serez frappé par les mêmes règles internes et vous devrez vous aligner à la décision.
Ne craignez-vous pas que certains jeunes se présentent en candidats indépendants, si leurs candidatures venaient à être rejetées par la commission électorale du parti ?
Nous sommes en train de créer les conditions pour qu’il y ait la transparence et la justice dans le choix, la désignation de nos candidats. Tous nos militants adhèrent au mode de désignation que nous avons arrêté au sommet du parti. Si cela peut amener un consensus au niveau du parti, il n’y a pas de raison qu’il y ait des candidatures indépendantes. Mais, je pense que les jeunes qui sont sous ma responsabilité, qui connaissent le Pdci-Rda, qui l’ont choisi comme un instrument politique, ne peuvent pas se renier, ne peuvent pas aller contre ses intérêts. Je ferai en sorte qu’aucun jeune ne se montre indiscipliné pendant cette période-là.
Et les récriminations du grand conseil ?
Le grand conseil ne pense pas autre chose que ce que je suis en train de vous dire. C’est le grand conseil du Pdci-Rda. Le Pdci-Rda arrêtera un mode de désignation de nos candidats pour que tout se passe dans la justice, l’équité, la transparence. Ne seront désignés que ceux qui sont capables de faire gagner un siège ou tous les sièges au parti. Et, un bon membre du grand conseil épousera forcément cette thèse.
La grande question aujourd’hui, c’est de savoir si les partis qui forment la coalition du Rhdp iront ensemble aux législatives ou séparément. Quel est votre avis sur le sujet?
Je pense que les législatives devraient être un cadre et, une autre occasion pour consolider notre union. C’est pourquoi personnellement, je n’envisage pas une autre candidature en dehors du Rhdp.
Entretien réalisé par Anne-Marie Eba
Pourquoi un séminaire pour la jeunesse du Pdci ?
La jeunesse du Pdci-Rda organise un séminaire à Bassam les 12, 13 et 14 août, à l’intention des jeunes cadres militants et sympathisants du Pdci-Rda. Ce séminaire a lieu parce que notre parti n’avait jusque-là, pas perdu d’élections dans ce pays. La seule fois où nous avons perdu le pouvoir, c’était du fait des armes. Vous savez que nous sommes dans un Etat démocratique, avec un peuple civilisé. Les jeunes du Pdci-Rda n’ont pas accepté le verdict des armes en 1999. Et, ils se sont mobilisés autour de leur parti, de son idéal et de son président, Henri Konan Bédié, jusqu’à ce qu’il revienne d’exil et qu’il ait une seconde chance de se présenter au suffrage universel dans les urnes en 2010. Pour la première fois, dans l’histoire du Pdci-Rda, nous venons de perdre ces élections, en plus du coup d’Etat de 1999. Ce sont quand-même deux faits majeurs dans la vie de notre parti qui font que les jeunes ont décidé d’engager la réflexion sur la situation du parti et de dégager les moyens que le parti devra désormais réunir s’il veut se donner la chance de revenir un jour au pouvoir.
Parlant justement d’élection, vous avez déclaré votre candidature à la députation pour la commune de Port-Bouët. Etes-vous le seul candidat au sein de la Jpdci ou y en a-t-il d’autres?
Je suis candidat à Port-Bouët, je l’ai déjà dit. Et, la Jpdci a en son sein, une centaine de candidatures déjà affirmées. Au regard des noms que nous avons, nous pouvons dire que nous avons dégagé près d’une centaine de jeunes capables de gagner une élection sur le terrain. Comme nous sommes toujours sur le terrain, nous avons au moins le privilège et l’avantage d’en connaître les réalités. Ce ne sont pas des candidatures en dehors du Pdci-Rda. Ces candidatures vont être soumises aux exigences de la commission qu’a mise en place le parti lui-même. Donc, nos candidatures de jeunes vont s’exprimer selon la méthodologie mise en place par le parti. Je le dis encore une fois, le combat des jeunes n’est pas dirigé contre les aînés dont nous sommes d’ailleurs fiers parce que ce qui a fait la force de notre parti jusqu’à présent, c’est le respect scrupuleux de la chaîne des générations. Les jeunes ne sont donc pas fondés à bouter dehors leurs aînés.
Ne va-t-il pas avoir de problèmes au moment de l’analyse des dossiers, dans la mesure où les membres de la commission peuvent se présenter aussi ?
Cela ne pose pas de problème. On dit que l’obéissance à la loi qu’on s’est donnée est liberté. Il y a des exigences, des conditions internes à remplir. Vous êtes un membre de la commission, vous remplissez ces conditions, c’est tant mieux. Vous ne les remplissez pas, que vous soyez président du parti ou membre de la commission, vous serez frappé par les mêmes règles internes et vous devrez vous aligner à la décision.
Ne craignez-vous pas que certains jeunes se présentent en candidats indépendants, si leurs candidatures venaient à être rejetées par la commission électorale du parti ?
Nous sommes en train de créer les conditions pour qu’il y ait la transparence et la justice dans le choix, la désignation de nos candidats. Tous nos militants adhèrent au mode de désignation que nous avons arrêté au sommet du parti. Si cela peut amener un consensus au niveau du parti, il n’y a pas de raison qu’il y ait des candidatures indépendantes. Mais, je pense que les jeunes qui sont sous ma responsabilité, qui connaissent le Pdci-Rda, qui l’ont choisi comme un instrument politique, ne peuvent pas se renier, ne peuvent pas aller contre ses intérêts. Je ferai en sorte qu’aucun jeune ne se montre indiscipliné pendant cette période-là.
Et les récriminations du grand conseil ?
Le grand conseil ne pense pas autre chose que ce que je suis en train de vous dire. C’est le grand conseil du Pdci-Rda. Le Pdci-Rda arrêtera un mode de désignation de nos candidats pour que tout se passe dans la justice, l’équité, la transparence. Ne seront désignés que ceux qui sont capables de faire gagner un siège ou tous les sièges au parti. Et, un bon membre du grand conseil épousera forcément cette thèse.
La grande question aujourd’hui, c’est de savoir si les partis qui forment la coalition du Rhdp iront ensemble aux législatives ou séparément. Quel est votre avis sur le sujet?
Je pense que les législatives devraient être un cadre et, une autre occasion pour consolider notre union. C’est pourquoi personnellement, je n’envisage pas une autre candidature en dehors du Rhdp.
Entretien réalisé par Anne-Marie Eba
