Désigné président par l’assemblée générale constitutive de Lider, le parti qu’il a créé, Mamadou Koulibaly entend briguer le mandat présidentiel, en 2015. Il a lancé ses troupes, hier, à l’assaut du terrain politique.
Mamadou Koulibaly souhaite que la Côte d’Ivoire passe à un autre régime. « Lider propose qu’en Côte d’Ivoire nous rompons avec le système de président-roi pour adopter le système de président-serviteur », a-t-il déclaré, hier, lors de la présentation officielle de son parti, au Plateau, à l’auditorium de la Caistab. Le président de Liberté et démocratie pour la République préfère le régime parlementaire au régime présidentiel. Avec une Assemblée nationale forte, l’Exécutif contrôle le pouvoir en temps réel, et cela évite qu’un élu monopolise le fauteuil présidentiel. Mais ce qui est surtout avantageux, a-t-il poursuivi, c’est que dans le régime parlementaire, les députés majoritaires désignent le Premier ministre. Aussi, les mandants de ce dernier ont-ils la latitude de le rappeler à l’ordre ou de le révoquer. Mamadou Koulibaly s’appuyant sur les exemples de l’Angleterre et d’autres pays européens, milite pour une « élection présidentielle à un seul tour ». Et, il réitère que celui qui a gagné ces élections doit gouverner seul.
Le président de Lider vise gros. Il veut la présidence de la République, en 2015. Pour y parvenir, il ménage sa monture. D’abord, avec ses recrues notamment les députés Fpi (Claude Brissi, Daniel Abo Apkindé) qu’il a présentés et des anonymes venus, selon lui, du Pdci, du Rdr… Puis, avec des idéaux qu’il a aussi développés. « En 2015, le principal parti d’opposition va proposer un candidat contre M. Ouattara ; les élections sont organisées en octobre, les résultats sont proclamés en novembre et Lider gagne. C’est tout », a-t-il clamé, s’arrachant un standing ovation d’un public modeste. Le défi de la présidentielle est tenable, pense-t-il, à condition que « la sécurité » soit rétablie. Si cela n’est pas fait, Lider se battra pour l’obtenir. Parce que, selon lui, si la sécurité intégrale n’est pas établie correctement, il sera difficile d’organiser des élections. Or, comme il l’a annoncé, son parti compte présenter des candidats aux législatives, aux municipales et aux conseils généraux. Il a même demandé à ses militants d’aller recruter « partout, sans relâche, à travers des corps-à-corps ». Ce dont ils doivent parler avec les adhérents potentiels tient en cinq points : le rassemblement des Ivoiriens, l’emploi-jeune, l’impôt, la monnaie et le régime politique.
Résumant les autres points, il a indiqué qu’il faut amener les Ivoiriens à se rapprocher, favoriser l’emploi-jeune et la liberté d’entreprise. Pour ce faire, il encourage l’investissement étranger. Parce que, dira-t-il, « l’étranger est une chance pour nous et non un danger». Aussi, suggère-t-il une taxe unique à l’impôt et la révision du taux de change du Franc Cfa.
Mamadou Koulibaly souhaite que la Côte d’Ivoire passe à un autre régime. « Lider propose qu’en Côte d’Ivoire nous rompons avec le système de président-roi pour adopter le système de président-serviteur », a-t-il déclaré, hier, lors de la présentation officielle de son parti, au Plateau, à l’auditorium de la Caistab. Le président de Liberté et démocratie pour la République préfère le régime parlementaire au régime présidentiel. Avec une Assemblée nationale forte, l’Exécutif contrôle le pouvoir en temps réel, et cela évite qu’un élu monopolise le fauteuil présidentiel. Mais ce qui est surtout avantageux, a-t-il poursuivi, c’est que dans le régime parlementaire, les députés majoritaires désignent le Premier ministre. Aussi, les mandants de ce dernier ont-ils la latitude de le rappeler à l’ordre ou de le révoquer. Mamadou Koulibaly s’appuyant sur les exemples de l’Angleterre et d’autres pays européens, milite pour une « élection présidentielle à un seul tour ». Et, il réitère que celui qui a gagné ces élections doit gouverner seul.
Le président de Lider vise gros. Il veut la présidence de la République, en 2015. Pour y parvenir, il ménage sa monture. D’abord, avec ses recrues notamment les députés Fpi (Claude Brissi, Daniel Abo Apkindé) qu’il a présentés et des anonymes venus, selon lui, du Pdci, du Rdr… Puis, avec des idéaux qu’il a aussi développés. « En 2015, le principal parti d’opposition va proposer un candidat contre M. Ouattara ; les élections sont organisées en octobre, les résultats sont proclamés en novembre et Lider gagne. C’est tout », a-t-il clamé, s’arrachant un standing ovation d’un public modeste. Le défi de la présidentielle est tenable, pense-t-il, à condition que « la sécurité » soit rétablie. Si cela n’est pas fait, Lider se battra pour l’obtenir. Parce que, selon lui, si la sécurité intégrale n’est pas établie correctement, il sera difficile d’organiser des élections. Or, comme il l’a annoncé, son parti compte présenter des candidats aux législatives, aux municipales et aux conseils généraux. Il a même demandé à ses militants d’aller recruter « partout, sans relâche, à travers des corps-à-corps ». Ce dont ils doivent parler avec les adhérents potentiels tient en cinq points : le rassemblement des Ivoiriens, l’emploi-jeune, l’impôt, la monnaie et le régime politique.
Résumant les autres points, il a indiqué qu’il faut amener les Ivoiriens à se rapprocher, favoriser l’emploi-jeune et la liberté d’entreprise. Pour ce faire, il encourage l’investissement étranger. Parce que, dira-t-il, « l’étranger est une chance pour nous et non un danger». Aussi, suggère-t-il une taxe unique à l’impôt et la révision du taux de change du Franc Cfa.
