ABIDJAN - L'élection présidentielle, reportée depuis 2005 en Côte d'Ivoire, aura lieu "soit en octobre, soit en novembre", a déclaré jeudi soir le chef de l'Etat Laurent Gbagbo, se refusant à annoncer une "date précise" en raison de la poursuite du recensement électoral.
"Les présidentielles auront lieu en 2009", a réitéré M. Gbagbo dans un entretien diffusé sur la télévision publique.
"Ce sera soit en octobre, soit en novembre, mais ça se fera", a-t-il assuré.
L'ambassadeur ivoirien à l'ONU, Alcide Djédjé, avait affirmé mardi au Conseil de sécurité que le premier tour du scrutin se tiendrait entre le 11 octobre et le 6 décembre.
"La date exacte de l'élection" sera "annoncée par le président Gbagbo dans les prochains jours", avait-il précisé, alors que la communauté internationale et l'opposition ivoirienne ont exprimé leur impatience.
"Pour le moment, nous ne fixons pas une date précise pour les élections parce qu'il y a des centres de collecte (pour le recensement, ndlr) qui n'ont même pas encore fonctionné", a expliqué jeudi soir le chef de l'Etat.
"En mai ou en juin, la date sera fixée parce que nous serons assurés que cette date-là sera respectée", a-t-il ajouté.
Lancé en septembre 2008 et plusieurs fois prolongé en raison de retards liés à des difficultés techniques et financières, le recensement a permis d'enregistrer plus de six millions de personnes, sur un potentiel de 8,6 millions. Il vient d'entrer dans une phase de "rattrapage" prévue pour une
courte durée.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes.
La sécurité du scrutin "sera garantie" par 8.000 hommes issus à parité des forces loyalistes et ex-rebelles, qui seront déployés sur le territoire "à partir du 5 mai", a affirmé M. Gbagbo.
En zone nord, contrôlée par les FN, "les préfets auront l'entièreté de leur pouvoir. Après ça, nous allons installer les postes de douanes et les postes d'impôts", a-t-il encore indiqué.
Le transfert de pouvoir entre "commandants de zones" ex-rebelles et préfets, qui devait avoir lieu mi-janvier au plus tard selon le dernier accord, a finalement été reporté sine die début mars.
Quant à la réunification financière, elle était également censée intervenir avant le 15 janvier, mais n'a connu pour l'heure qu'une timide mise en oeuvre.
"Les présidentielles auront lieu en 2009", a réitéré M. Gbagbo dans un entretien diffusé sur la télévision publique.
"Ce sera soit en octobre, soit en novembre, mais ça se fera", a-t-il assuré.
L'ambassadeur ivoirien à l'ONU, Alcide Djédjé, avait affirmé mardi au Conseil de sécurité que le premier tour du scrutin se tiendrait entre le 11 octobre et le 6 décembre.
"La date exacte de l'élection" sera "annoncée par le président Gbagbo dans les prochains jours", avait-il précisé, alors que la communauté internationale et l'opposition ivoirienne ont exprimé leur impatience.
"Pour le moment, nous ne fixons pas une date précise pour les élections parce qu'il y a des centres de collecte (pour le recensement, ndlr) qui n'ont même pas encore fonctionné", a expliqué jeudi soir le chef de l'Etat.
"En mai ou en juin, la date sera fixée parce que nous serons assurés que cette date-là sera respectée", a-t-il ajouté.
Lancé en septembre 2008 et plusieurs fois prolongé en raison de retards liés à des difficultés techniques et financières, le recensement a permis d'enregistrer plus de six millions de personnes, sur un potentiel de 8,6 millions. Il vient d'entrer dans une phase de "rattrapage" prévue pour une
courte durée.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes.
La sécurité du scrutin "sera garantie" par 8.000 hommes issus à parité des forces loyalistes et ex-rebelles, qui seront déployés sur le territoire "à partir du 5 mai", a affirmé M. Gbagbo.
En zone nord, contrôlée par les FN, "les préfets auront l'entièreté de leur pouvoir. Après ça, nous allons installer les postes de douanes et les postes d'impôts", a-t-il encore indiqué.
Le transfert de pouvoir entre "commandants de zones" ex-rebelles et préfets, qui devait avoir lieu mi-janvier au plus tard selon le dernier accord, a finalement été reporté sine die début mars.
Quant à la réunification financière, elle était également censée intervenir avant le 15 janvier, mais n'a connu pour l'heure qu'une timide mise en oeuvre.