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Économie Publié le lundi 4 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Palabre à l’OCAB - Malgré l’intervention du roi de Moossou : Les deux parties campent sur leur position

La guéguerre qui oppose N’gouan Aka Mathias et son associé Michel Gnui pour le contrôle de l’OCAB (l’Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de banane) est loin de prendre fin. A moins que la justice ivoirienne prenne une décision courageuse et sérieuse.

Malgré l’appel à l’accalmie lancé par le Roi de Moossou le jeudi 30 avril 2009, les choses ne sont pas allées dans le bon sens voulu par tous. Car, depuis cette tentative de conciliabule, chacune des deux parties est restée campée sur sa position. Celle qui consiste à dire que: ‘’C’est moi qui suis là ou je ne bouge pas d’ici’’. Pour l’heure, à regarder de loin ce conflit qui, si l’on n’y prend garde, risque d’emporter toute la filière, seule la justice peut trancher. Or à l’état actuel des choses rien ne bouge du côté de la justice. Au point où chacune des parties comptant sur ses relations personnelles au sein de l’appareil judiciaire, tente de déloger de force la partie adverse. La preuve, N’gouan Aka Mathias qui a été délogé par ses dissidents a tenté de reprendre la possession des locaux de l’OCAB le samedi 2 mai 2009. Il s’était appuyé sur une décision de justice qui interdit l’installation du nouveau bureau de l’OCAB que dirige actuellement Michel Gnui. La décision étant arrivée un peu tard, puisque le nouveau bureau est déjà installé, l’ex-PCA n’a pas pu mettre à exécution la décision qu’il a obtenue de la justice. Par ailleurs, Michel Gnui et ses amis qui disent agir en conformité avec les textes qui régissent cette organisation ne veulent pas lâcher prise. La preuve, l’adversaire de N’gouan Aka Mathias tient un conseil ce matin au Plateau au siège de l’OCAB. Pour les partisans de Michel Gnui, N’gouan Aka Mathias ne peut demeurer que membre de l’OCAB, mais non pas président. Car, selon eux, depuis le 2 avril dernier, il n’est pas plus PCA. Et comme l’on peut le constater, d’une partie à une autre, chacune prétend avoir avec elle le droit. Tout ce ballet d’explications qui sont à n’en point finir, traduit la complexité et la délicatesse du dossier OCAB qui a besoin d’être réglé avec courage et sérénité pour que la paix revienne définitivement au sein de la famille des fruitiers ivoiriens. Car, tant que la crise persiste, ce sont les producteurs qui perdront le plus. C’est pour éviter d’en arriver là que le Roi de Moossou a écouté personnellement les deux parties.

H.K
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