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Art et Culture Publié le mardi 5 mai 2009 | Le Patriote

Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse - Les organisations du secteur font l’état des lieux

Les professionnels de la communication de Côte d’Ivoire, à l’instar de leurs homologues du monde entier, ont sacrifié à la traditionnelle célébration instituée depuis 1991 de la liberté de la presse. Cette année, la 18ème édition qui a rassemblé un parterre d’hommes de média autour de deux conférences sur «la responsabilité du journaliste dans l’exercice de la liberté de la presse » et « la sécurité des acteurs et observateurs en période électorale et post-électoral», a permis aux professionnels des médias, en présence du ministre de la communication Ibrahim Sy Savané, de faire un tour d’horizon de la situation des médias en Côte d’Ivoire. C’est le président de l’Observatoire de la liberté de l’éthique et de la déontologie (OLPED), Zio Moussa co-organisateur avec l’union internationale de la presse francophone (UPF) de la cérémonie, qui a donné le ton. «les bilans2006 et 2007 de l’OLPED, témoignent de la fragilité de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. Les atteintes ne manquent pas, entretenues par quelques poches de résistance qui les diversifient et les adaptent», a précisé M. Zio Moussa. Avant d’inviter les hommes des médias à faire de cette journée, une plateforme d’accueil humain réciproque, d’enrichissement, d’inter fécondation, d’intelligence des acquis de la liberté de la presse. «La liberté de la presse existe dans notre pays. Et cette liberté a une histoire. Ceux qui ne la connaissent pas, ne mesurent certainement pas le chemin parcouru », a ajouté M. Zio Moussa. Quant au président de l’union internationale de la presse francophone (UPF), M. Alfred Dan Moussa, il a dressé un tableau synoptique de la situation de la liberté de la presse dans les pays membres de l’UPF pour le premier trimestre de l’année 2009 : «15 journalistes sont en détention dans certains pays de la francophonie, 2 journalistes ont trouvé la mort dans l’exercice de leur métier… « Nous voudrions demander aux Etats membres d’abroger dans les lois de leur pays et dans leurs pratiques quotidiennes, la peine privative de liberté pour les délits de presse »,a souhaité M. Dan Moussa.
Le ministre de la communication Ibrahim Sy Savané, qui présidait cette journée de la liberté de la presse, a saisi cette tribune pour inviter les journalistes et les professionnels de la communication au respect des codes d’éthique et de déontologie dans leur commerce avec les puissants groupes économiques et les hommes politiques. Situation qui pourrait entamer, selon Ibrahim Sy Savané, l’indépendance et la liberté du journaliste dans l’exercice de son métier.
Moussa Keita
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