Le football ivoirien a besoin d’un traitement de choc. A part la sélection nationale A qui suscite des passions au niveau de la population, le football est agonisant en Côte d’Ivoire. Il souffre d’un manque criant de vitalité. Depuis bientôt une décennie, les clubs ivoiriens s’affichent comme des faire-valoir sur l’échiquier continental. Aucun trophée. Les différents championnats nationaux se déroulent devant des tribunes quasi-vides. Ce désamour entre le public sportif ivoirien et cette discipline s’explique par le manque de talents, l’inorganisation des clubs,… A cela s’ajoute une politique footballistique approximative. La Direction technique nationale (DTN), en charge d’élaborer la politique du football ivoirien, se complaît dans les théories. La formation, base de tout développement, laisse à désirer. Les clubs, pour des raisons financières, sont obligés de libérer leurs meilleurs joueurs pour l’étranger. Tout un assemblage qui contribue à appauvrir le niveau du football ivoirien. Avec les éliminations de l’Africa, l’Asec, la JCAT et la SOA, il est plus que nécessaire de s’asseoir et d’élaborer une politique fiable susceptible de redonner au football ivoirien sa notoriété perdue. Une tribune d’échanges où tous les problèmes seront exposés dans les moindres détails afin de trouver les remèdes adéquats. En somme, la Fédération ivoirienne de football (FIF) doit organiser les Etats généraux, comme elle l’a fait pour les AFAF (centres de formation), pour sauver des eaux le football ivoirien.
OG
OG