Le ministre des Sports, Dagobert Banzio et le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, ne peuvent sans doute pas, pour le moment, aller ensemble en vacances. Leurs relations déjà tendues, ont sérieusement pris un coup. Et la Fif est déjà sur le ring.
Le « Je t'aime, moi non plus » entre le ministre des Sports, Dagobert Banzio et le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, a pris un autre virage. Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, est la dernière sortie du patron des Sports lors de son invitation à la rédaction de Fraternité Matin. « Pour ce qui concerne le Chan, il faut dire, que le comité d'organisation était plus préoccupé par la réussite de l'organisation que par le défi sportif. Il n'a donc pas suivi, dans les moindres détails l'équipe », a déclaré le ministre des Sports, Dagobert Banzio. Ce sont ces propos qui auraient mis Jacques Anouma dans une colère noire. Pourtant le président du Cochan et de la Fif ne cessait de répéter au cours de ses sorties que la Côte d'Ivoire avait deux défis à relever à travers ce Chan. Celui de réussir l'organisation et de remporter le trophée. A preuve, les articles de presse sont dans les documentations. Mais depuis, quelques jours, on assiste à une véritable levée de boucliers comme si tout le mal du sport ivoirien et du football en particulier se trouvait dans cette déclaration. Mais on s'interroge encore sur l'origine de ces attaques. Mais du côté du ministère, c'est le silence radio. « On ne fait pas de commentaire sur tout ce qui se raconte dans une certaine presse », a répondu un membre du ministère sous le sceau de l'anonymat.
En chien de faïence
On savait les relations entre les deux structures houleuses depuis des années. En privé, les deux hommes ne se faisaient pas de cadeau. Mais en public, ils essayaient d'étouffer leur différend. Ils avançaient tous avec un masque. Et l'organisation du dernier Championnat d'Afrique des nations, a fini par noircir davantage leur relation. « Certains aspects de l'organisation relevaient du ministre des Sports. Mais le comité a tellement voulu bien faire, qu'il s'est arrogé toutes les prérogatives. En voulant bien faire, il a mal fait. Je me félicite, cependant, de la réussite de l'organisation », avait ajouté le ministre. Ces propos-là, n'auraient pas du tout été appréciés encore du côté de la maison de verre de Treichville.
Passons à l'essentiel
Franchement, ces propos du ministre des Sports nécessitent-ils toutes ces attaques ? Il est grand temps, qu'on arrête de chercher à détourner l'attention des Ivoiriens sur l'essentiel. Ce qui urge, c'est ce football ivoirien qui s'enfonce de jour en jour, avec ses médiocres résultats sportifs sur l'échiquier international. L'équipe nationale sénior est l'arbre qui cache la forêt. En janvier, les Eléphanteaux juniors ont été noyés dans les eaux de Kigali au Rwanda lors de la Coupe d'Afrique des nations. Un seul but inscrit contre 6 encaissés. En février, les Eléphants locaux sont passés à la trappe lors du Championnat d'Afrique des nations sans inscrire le moindre but. Dimanche, les dernières équipes ivoiriennes, engagées en compétitions africaines (L'Asec et la JCA) ont été rayées de la carte en Ligue des champions et en Coupe de la Confédération au stade des 8e de finale. Sans oublier que l'Africa (Ligue des champions) et la Soa (Coupe de la Confédération) ont déposé les armes au stade des 16e de finale. Le vrai débat, c'est sans doute la réflexion à mener afin de rendre notre football plus compétitif. Car cela fait 10 ans(L’Asec mimosas en 19998) que nos clubs n'ont rien gagné sur l'échiquier continental.
Choilio Diomandé
Le « Je t'aime, moi non plus » entre le ministre des Sports, Dagobert Banzio et le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, a pris un autre virage. Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, est la dernière sortie du patron des Sports lors de son invitation à la rédaction de Fraternité Matin. « Pour ce qui concerne le Chan, il faut dire, que le comité d'organisation était plus préoccupé par la réussite de l'organisation que par le défi sportif. Il n'a donc pas suivi, dans les moindres détails l'équipe », a déclaré le ministre des Sports, Dagobert Banzio. Ce sont ces propos qui auraient mis Jacques Anouma dans une colère noire. Pourtant le président du Cochan et de la Fif ne cessait de répéter au cours de ses sorties que la Côte d'Ivoire avait deux défis à relever à travers ce Chan. Celui de réussir l'organisation et de remporter le trophée. A preuve, les articles de presse sont dans les documentations. Mais depuis, quelques jours, on assiste à une véritable levée de boucliers comme si tout le mal du sport ivoirien et du football en particulier se trouvait dans cette déclaration. Mais on s'interroge encore sur l'origine de ces attaques. Mais du côté du ministère, c'est le silence radio. « On ne fait pas de commentaire sur tout ce qui se raconte dans une certaine presse », a répondu un membre du ministère sous le sceau de l'anonymat.
En chien de faïence
On savait les relations entre les deux structures houleuses depuis des années. En privé, les deux hommes ne se faisaient pas de cadeau. Mais en public, ils essayaient d'étouffer leur différend. Ils avançaient tous avec un masque. Et l'organisation du dernier Championnat d'Afrique des nations, a fini par noircir davantage leur relation. « Certains aspects de l'organisation relevaient du ministre des Sports. Mais le comité a tellement voulu bien faire, qu'il s'est arrogé toutes les prérogatives. En voulant bien faire, il a mal fait. Je me félicite, cependant, de la réussite de l'organisation », avait ajouté le ministre. Ces propos-là, n'auraient pas du tout été appréciés encore du côté de la maison de verre de Treichville.
Passons à l'essentiel
Franchement, ces propos du ministre des Sports nécessitent-ils toutes ces attaques ? Il est grand temps, qu'on arrête de chercher à détourner l'attention des Ivoiriens sur l'essentiel. Ce qui urge, c'est ce football ivoirien qui s'enfonce de jour en jour, avec ses médiocres résultats sportifs sur l'échiquier international. L'équipe nationale sénior est l'arbre qui cache la forêt. En janvier, les Eléphanteaux juniors ont été noyés dans les eaux de Kigali au Rwanda lors de la Coupe d'Afrique des nations. Un seul but inscrit contre 6 encaissés. En février, les Eléphants locaux sont passés à la trappe lors du Championnat d'Afrique des nations sans inscrire le moindre but. Dimanche, les dernières équipes ivoiriennes, engagées en compétitions africaines (L'Asec et la JCA) ont été rayées de la carte en Ligue des champions et en Coupe de la Confédération au stade des 8e de finale. Sans oublier que l'Africa (Ligue des champions) et la Soa (Coupe de la Confédération) ont déposé les armes au stade des 16e de finale. Le vrai débat, c'est sans doute la réflexion à mener afin de rendre notre football plus compétitif. Car cela fait 10 ans(L’Asec mimosas en 19998) que nos clubs n'ont rien gagné sur l'échiquier continental.
Choilio Diomandé
