Le football est fantastique. Il donne parfois à voir et à apprécier des situations qu’on croyait improbables. Des petits peuvent croquer des grands et poursuivre tranquillement leur aventure. Au grand dam des pronostiqueurs et des gros bras qui n’avaient pas parié le moindre sou sur eux. La 13ème édition de la Ligue des champions vient d’en administrer la preuve la plus éloquente. Les cadors du football continental dont Al Ahly d’Egypte, l’Asec mimosas, pour ne citer que ceux là, sont restés aux portes de la phase de poules dont le tirage au sort aura lieu le 7 mai au Caire. La carte qui s’est dessinée pour la suite de la compétition rend compte d’une réalité tangible : le nivellement des valeurs. Ce qui frappe dans la nouvelle configuration est la présence de certaines équipes qu’on n’attendait pas à pareille fête. Kano pillars, Heartland (Nigeria), Zesco United (Zambie), Monomotapa FC (Zimbabwe) ont fait sensation. Qui aurait pu imaginer que ces néophytes réaliseraient un parcours aussi honorable ? Quelques bons résultats au niveau supérieur constitueraient pour eux la cerise sur le gâteau.
L’Etoile sportive du Sahel (Tunisie), vainqueur de la ligue des champions en 2007 au détriment du National du Caire tient toujours son rang. Le Tout puissant Mazembe (RD Congo) qui futune des terreurs du continent dans les années 70 revient progressivement aux premières loges. Lors du précédent exercice, les Congolais n’ont pas été ridicules. Leur présence n’est pas à proprement parler une surprise. Al Hilal, demi- finaliste malheureux en 2008, et El Merreikh confirment les progrès du Soudan.
Dans quelques semaines, il faudra certainement s’attendre à d’autres grosses performances de ces prétendants à la couronne continentale. Et ce sera tant mieux pour les férus du ballon rond.
Les recalés que sont Al Ahly du Caire, l’Asec mimosas, le Coton sport de Garoua, Kampala city council, Ahly Tripoli, le Djoliba AC de Bamako et Ittihad Zemouri Khemisset iront grossir les rangs des équipes qui bataillent pour gagner la coupe de la Confédération. Il s’agit du Stade malien de Bamako qui a éliminé la JSM Bejaia au terme d’une longue et éprouvante série de tirs au but (13 à 12), l’Entente Sétif d’Alger, de l’AS Vita club de la RDC, du Santos FC de l’Angola, du Club sportif sfaxien, du Haras El Hodoud d’Egypte, ENPPI d’Egypte et de Bayelsa United du Nigeria. Ironie du sort ? Le tableau, en raison des forces en présence, se retrouve relevé. Et l’on ne peut légitiment que saliver à l’idée de vivre de grandes oppositions.
Outre le challenge sportif, celui financier est tout aussi important. En ligue des champions, le vainqueur de la compétition empoche 950.000 dollars, la fédération nationale 50.000 dollars. Le finaliste malheureux voit tomber dans sa besace 665.000 dollars quand sa fédération se retrouve avec 35.000 dollars. (Source Cafonline)
En coupe de la Confédéra-tion, la manne n’est pas négligeable. Celui à qui revient le trophée gagne 625.000 dollars, la fédération nationale 35.000 dollars. 432.000 dollars reviennent au finaliste malheureux et 30.000 dollars à sa fédération.
D’autres participants ne sont pas oubliés. Les 2ème, 3ème et 4èmes de groupe s’en tirent avec respectivement 239.000 dollars, 178.000 dollars et 150.000 dollars. Les fédérations gagnent, elles, 25.000, 20.000 et 15.000 dollars.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
L’Etoile sportive du Sahel (Tunisie), vainqueur de la ligue des champions en 2007 au détriment du National du Caire tient toujours son rang. Le Tout puissant Mazembe (RD Congo) qui futune des terreurs du continent dans les années 70 revient progressivement aux premières loges. Lors du précédent exercice, les Congolais n’ont pas été ridicules. Leur présence n’est pas à proprement parler une surprise. Al Hilal, demi- finaliste malheureux en 2008, et El Merreikh confirment les progrès du Soudan.
Dans quelques semaines, il faudra certainement s’attendre à d’autres grosses performances de ces prétendants à la couronne continentale. Et ce sera tant mieux pour les férus du ballon rond.
Les recalés que sont Al Ahly du Caire, l’Asec mimosas, le Coton sport de Garoua, Kampala city council, Ahly Tripoli, le Djoliba AC de Bamako et Ittihad Zemouri Khemisset iront grossir les rangs des équipes qui bataillent pour gagner la coupe de la Confédération. Il s’agit du Stade malien de Bamako qui a éliminé la JSM Bejaia au terme d’une longue et éprouvante série de tirs au but (13 à 12), l’Entente Sétif d’Alger, de l’AS Vita club de la RDC, du Santos FC de l’Angola, du Club sportif sfaxien, du Haras El Hodoud d’Egypte, ENPPI d’Egypte et de Bayelsa United du Nigeria. Ironie du sort ? Le tableau, en raison des forces en présence, se retrouve relevé. Et l’on ne peut légitiment que saliver à l’idée de vivre de grandes oppositions.
Outre le challenge sportif, celui financier est tout aussi important. En ligue des champions, le vainqueur de la compétition empoche 950.000 dollars, la fédération nationale 50.000 dollars. Le finaliste malheureux voit tomber dans sa besace 665.000 dollars quand sa fédération se retrouve avec 35.000 dollars. (Source Cafonline)
En coupe de la Confédéra-tion, la manne n’est pas négligeable. Celui à qui revient le trophée gagne 625.000 dollars, la fédération nationale 35.000 dollars. 432.000 dollars reviennent au finaliste malheureux et 30.000 dollars à sa fédération.
D’autres participants ne sont pas oubliés. Les 2ème, 3ème et 4èmes de groupe s’en tirent avec respectivement 239.000 dollars, 178.000 dollars et 150.000 dollars. Les fédérations gagnent, elles, 25.000, 20.000 et 15.000 dollars.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
