Source : Prestige Mag
Avec son titre éponyme ``C`pas pour dad``, Alan Cavé figure parmi les meilleurs artistes des Antilles. Ses compositions constituent des classiques pour les puristes du zouk et les fans de musique créole. A la faveur d`un dîner gala qui sera organisé par les clubs Rotary (Golf, Riviera, Abidjan les Perles et Lagune) . Et l`organisme américain de lutte contre les maladies du cœur, Heartbeat International. Alan Cavé se produira, le 30 mai prochain, à Abidjan. A la conférence de presse de présentation de ces actions à portée humanitaire, le jeudi 23 avril dernier, l`artiste-dont la mère est décédée d`un mal de cœur-était présent.
Présente-toi à nos lecteurs.
Je suis Georges Alan Cavé.
Que savais-tu de la Côte d`Ivoire avant ton arrivée à Abidjan?
J`entendais parler de votre pays tout le temps. Donc, je me sens chez moi, car nous sommes tous les mêmes.
Des souvenirs de la musique ?
Je suis issu d`une famille d`artistes, d`un père chanteur, dramaturge et d`une mère peintre-écrivain. Chez moi, l`ambiance était constituée de sérénade, de guitare, de poésie... C`est dans cette atmosphère que j`ai grandie.
Raconte-nous ton enfance.
Je dirai tout simplement qu`elle a été artistique.
As-tu connu des difficultés ?
Oui, j`ai connu quelques difficultés dans mon enfance, dues à l`absence de mon père.
Comment as-tu vécu cette douloureuse séparation ?
Mon père, en tant que dramaturge, composait des pièces de théâtre qui dénonçaient certaines tares du régime au pouvoir en Haïti, dans le temps. Il a donc été contraint à l`exil. Je n`étais encore qu`un jeune adolescent et cela m`a beaucoup perturbé.
Y a-t-il pas eu autre chose qui t`a motivé à devenir artiste ?
Si. J`avais pour idole le meilleur ami de mon père, qui venait, chaque jour, nous voir à la maison. Avec sa guitare, il fredonnait des airs qui me captivaient toujours. J`ai été aussi et surtout encouragé par ma mère.
A t`entendre parler de ta mère, tu étais très attaché à elle...
Ma mère était tout pour moi. Aujourd`hui, c`est douloureux de ne plus l`avoir à mes côtés, dans ce monde.
Quel est ce drame concernant ta mère qui t`a tant affecté ?
C’est la raison de ma présence en Côte d`Ivoire. Ce qu`a vécu ma mère, je ne le souhaite à personne. Un mal qui l`a rongée et emportée. C`est donc pour soutenir cette initiative des clubs Rotary Club d`Abidjan, en récoltant des fonds pour venir en aide aux malades du cœur, que je suis là. Car, ma mère en est morte.
Que s`est-il réellement passé ?
C`était à deux semaines de mon mariage. Ma mère a demandé à me voir. Elle m`a reçu et m`a parlé. Et le lendemain, elle est décédée. On était tout le temps proches. On rédigeait nos textes ensemble. Même éloignés, on restait longtemps au téléphone pour composer des textes, par le biais des nouvelles technologies. Aujourd`hui, c`est comme si j`avais perdu une partie de moi.
Des difficultés dans ta carrière musicale ?
C`est la routine. C`est-à-dire les problèmes rencontrés par tous les artistes. Je souhaite que, de façon bénévole, les bonnes volontés viennent nous soutenir, lors du dîner gala du 30 mai, pour offrir des pacemakers aux nombreux malades démunis, afin de leur permettre de vivre. Car beaucoup n`ont pas les moyens de s`offrir des piles cardiaques.
Quels sont les artistes auxquels tu es lié ?
Je peux citer Kassav, des artistes antillais tels que NJ, Teeyah qui est Ivoirienne, Tanya St Val et bien d`autres.
Combien d`années de carrière totalises-tu ?
Je suis presqu`à ma vingtième année.
Les femmes d`ici ?
Super ! Les femmes ivoiriennes sont vraiment attrayantes et belles. Mais loin de moi l`idée de vouloir les accaparer dans mes nuits (Rire).
athanase_konan@yahoo.fr
Réalisée par Athanase Konan
Avec son titre éponyme ``C`pas pour dad``, Alan Cavé figure parmi les meilleurs artistes des Antilles. Ses compositions constituent des classiques pour les puristes du zouk et les fans de musique créole. A la faveur d`un dîner gala qui sera organisé par les clubs Rotary (Golf, Riviera, Abidjan les Perles et Lagune) . Et l`organisme américain de lutte contre les maladies du cœur, Heartbeat International. Alan Cavé se produira, le 30 mai prochain, à Abidjan. A la conférence de presse de présentation de ces actions à portée humanitaire, le jeudi 23 avril dernier, l`artiste-dont la mère est décédée d`un mal de cœur-était présent.
Présente-toi à nos lecteurs.
Je suis Georges Alan Cavé.
Que savais-tu de la Côte d`Ivoire avant ton arrivée à Abidjan?
J`entendais parler de votre pays tout le temps. Donc, je me sens chez moi, car nous sommes tous les mêmes.
Des souvenirs de la musique ?
Je suis issu d`une famille d`artistes, d`un père chanteur, dramaturge et d`une mère peintre-écrivain. Chez moi, l`ambiance était constituée de sérénade, de guitare, de poésie... C`est dans cette atmosphère que j`ai grandie.
Raconte-nous ton enfance.
Je dirai tout simplement qu`elle a été artistique.
As-tu connu des difficultés ?
Oui, j`ai connu quelques difficultés dans mon enfance, dues à l`absence de mon père.
Comment as-tu vécu cette douloureuse séparation ?
Mon père, en tant que dramaturge, composait des pièces de théâtre qui dénonçaient certaines tares du régime au pouvoir en Haïti, dans le temps. Il a donc été contraint à l`exil. Je n`étais encore qu`un jeune adolescent et cela m`a beaucoup perturbé.
Y a-t-il pas eu autre chose qui t`a motivé à devenir artiste ?
Si. J`avais pour idole le meilleur ami de mon père, qui venait, chaque jour, nous voir à la maison. Avec sa guitare, il fredonnait des airs qui me captivaient toujours. J`ai été aussi et surtout encouragé par ma mère.
A t`entendre parler de ta mère, tu étais très attaché à elle...
Ma mère était tout pour moi. Aujourd`hui, c`est douloureux de ne plus l`avoir à mes côtés, dans ce monde.
Quel est ce drame concernant ta mère qui t`a tant affecté ?
C’est la raison de ma présence en Côte d`Ivoire. Ce qu`a vécu ma mère, je ne le souhaite à personne. Un mal qui l`a rongée et emportée. C`est donc pour soutenir cette initiative des clubs Rotary Club d`Abidjan, en récoltant des fonds pour venir en aide aux malades du cœur, que je suis là. Car, ma mère en est morte.
Que s`est-il réellement passé ?
C`était à deux semaines de mon mariage. Ma mère a demandé à me voir. Elle m`a reçu et m`a parlé. Et le lendemain, elle est décédée. On était tout le temps proches. On rédigeait nos textes ensemble. Même éloignés, on restait longtemps au téléphone pour composer des textes, par le biais des nouvelles technologies. Aujourd`hui, c`est comme si j`avais perdu une partie de moi.
Des difficultés dans ta carrière musicale ?
C`est la routine. C`est-à-dire les problèmes rencontrés par tous les artistes. Je souhaite que, de façon bénévole, les bonnes volontés viennent nous soutenir, lors du dîner gala du 30 mai, pour offrir des pacemakers aux nombreux malades démunis, afin de leur permettre de vivre. Car beaucoup n`ont pas les moyens de s`offrir des piles cardiaques.
Quels sont les artistes auxquels tu es lié ?
Je peux citer Kassav, des artistes antillais tels que NJ, Teeyah qui est Ivoirienne, Tanya St Val et bien d`autres.
Combien d`années de carrière totalises-tu ?
Je suis presqu`à ma vingtième année.
Les femmes d`ici ?
Super ! Les femmes ivoiriennes sont vraiment attrayantes et belles. Mais loin de moi l`idée de vouloir les accaparer dans mes nuits (Rire).
athanase_konan@yahoo.fr
Réalisée par Athanase Konan