Les enseignements des zones Centre-Nord-Ouest menacent de déposer la craie. Ils réclament à leur tutelle le paiement de leurs primes. Conscients des désagréments que cela va causés aux élèves et aux parents les Forces nouvelles, par la voix du colonel-major, Bamba Sinima, demandent la levée du mot d'ordre de grève.
Le président du Comité école et examen (Ce2), le colonel-major Bamba Sinima, a échangé avec le collectif des syndicats des fonctionnaires redéployés dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO). La rencontre qui s'est tenue dans la soirée du samedi au secrétariat général des FN était consacrée à la menace de grève prévue par lesdits syndicats.
« Etant à Abidjan, j'ai eu connaissance d'un mot d'ordre de grève lancé par un collectif de syndicat relatif au non paiement de primes. C'est ainsi que nous avons décidé de vous rencontrer pour voir dans quelle mesure nous pouvons trouver une solution » a d'emblée fait savoir le colonel-major, avant de laisser la parole à ses hôtes. Au nom de ses camarades, M. Rabbé Gnanago Charles, secrétaire général du Moforci (Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d'Ivoire), a expliqué au directeur de cabinet du premier responsable des Forces nouvelles, les raisons qui les ont motivés à vouloir entrer en grève le mercredi. «Depuis trois ans, nous attendons les primes de redéploiement dans les zones CNO. Malgré toutes les propositions faites au Cnpra et qui sont de nature à aider l'Etat, nous n'avons pas encore été payés. Nous avons l'impression que le Cnpra nous boycotte. C'est pourquoi, nous avons décidé d’entrer en grève le mercredi ». Après avoir pris bonne note des explications du secrétaire général du Moforci, le colonel-major a invité les fonctionnaires redéployés à une réflexion profonde, car selon lui, « l'école a beaucoup souffert dans la zone». «Nous sommes inquiets en tant que Forces nouvelles, nous sommes inquiets en tant que parents d'élèves. Nous sommes à un mois du début des examens et beaucoup d'enfants n'ont pas encore épuisé leurs programmes» a souligné le président du Ce2. Qui a indiqué par ailleurs que les risques pris par les fonctionnaires en restant dans la zone depuis le déclenchement de la crise, sont plus importants que l'aspect matériel. Il a également expliqué aux fonctionnaires les démarches qu'il a entreprises en début de semaine à Abidjan pour le règlement des primes des fonctionnaires redéployés, avant de les inviter à plus de patience, en attendant la visite que le ministre de la Fonction publique effectuera très prochainement dans la zone. Pour terminer, le colonel-major Bamba Sinima a rassuré les fonctionnaires du soutien des Forces nouvelles. « Je suis d'accord avec vous pour réclamer que ces primes soient payées. Quand on prend des engagements, il faut les respecter. Sachez que les Forces nouvelles sont à vos côtés pour lutter afin que vous rentriez en possession de vos primes. Nous sommes à vos côtés pour qu'ensemble on trouve des solutions. Je vous demande de surseoir à la grève en attendant la visite que le ministre effectuera dans la zone » a sollicité le directeur de cabinet du secrétaire général des FN.
En réponse à l'appel des Forces nouvelles, le secrétaire général du Moforci, Rabbé Gnanago Charles, a promis de se référer à la base.
« On ne saurait vous dire ici et maintenant qu'on va lever le mot d'ordre de grève. Nous allons convoquer nos camarades en assemblée générale et leur expliquer tout ce que vous venez de nous dire » a-t-il laissé entendre.
S.S. avec Fninfo.ci
Le président du Comité école et examen (Ce2), le colonel-major Bamba Sinima, a échangé avec le collectif des syndicats des fonctionnaires redéployés dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO). La rencontre qui s'est tenue dans la soirée du samedi au secrétariat général des FN était consacrée à la menace de grève prévue par lesdits syndicats.
« Etant à Abidjan, j'ai eu connaissance d'un mot d'ordre de grève lancé par un collectif de syndicat relatif au non paiement de primes. C'est ainsi que nous avons décidé de vous rencontrer pour voir dans quelle mesure nous pouvons trouver une solution » a d'emblée fait savoir le colonel-major, avant de laisser la parole à ses hôtes. Au nom de ses camarades, M. Rabbé Gnanago Charles, secrétaire général du Moforci (Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d'Ivoire), a expliqué au directeur de cabinet du premier responsable des Forces nouvelles, les raisons qui les ont motivés à vouloir entrer en grève le mercredi. «Depuis trois ans, nous attendons les primes de redéploiement dans les zones CNO. Malgré toutes les propositions faites au Cnpra et qui sont de nature à aider l'Etat, nous n'avons pas encore été payés. Nous avons l'impression que le Cnpra nous boycotte. C'est pourquoi, nous avons décidé d’entrer en grève le mercredi ». Après avoir pris bonne note des explications du secrétaire général du Moforci, le colonel-major a invité les fonctionnaires redéployés à une réflexion profonde, car selon lui, « l'école a beaucoup souffert dans la zone». «Nous sommes inquiets en tant que Forces nouvelles, nous sommes inquiets en tant que parents d'élèves. Nous sommes à un mois du début des examens et beaucoup d'enfants n'ont pas encore épuisé leurs programmes» a souligné le président du Ce2. Qui a indiqué par ailleurs que les risques pris par les fonctionnaires en restant dans la zone depuis le déclenchement de la crise, sont plus importants que l'aspect matériel. Il a également expliqué aux fonctionnaires les démarches qu'il a entreprises en début de semaine à Abidjan pour le règlement des primes des fonctionnaires redéployés, avant de les inviter à plus de patience, en attendant la visite que le ministre de la Fonction publique effectuera très prochainement dans la zone. Pour terminer, le colonel-major Bamba Sinima a rassuré les fonctionnaires du soutien des Forces nouvelles. « Je suis d'accord avec vous pour réclamer que ces primes soient payées. Quand on prend des engagements, il faut les respecter. Sachez que les Forces nouvelles sont à vos côtés pour lutter afin que vous rentriez en possession de vos primes. Nous sommes à vos côtés pour qu'ensemble on trouve des solutions. Je vous demande de surseoir à la grève en attendant la visite que le ministre effectuera dans la zone » a sollicité le directeur de cabinet du secrétaire général des FN.
En réponse à l'appel des Forces nouvelles, le secrétaire général du Moforci, Rabbé Gnanago Charles, a promis de se référer à la base.
« On ne saurait vous dire ici et maintenant qu'on va lever le mot d'ordre de grève. Nous allons convoquer nos camarades en assemblée générale et leur expliquer tout ce que vous venez de nous dire » a-t-il laissé entendre.
S.S. avec Fninfo.ci