La force Licorne présente en Côte d'Ivoire depuis le début de la crise en 2002, suite à un appel du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, pourrait voir son effectif réduit de moitié dans les prochains mois. "A partir du mois de juillet, la force Licorne connaitra une réduction de 18000 à 900 hommes, et l'Onuci de 8200 à 7500", a indiqué le Général Philippe Houbron, en charge des troupes françaises, lors d'une conférence de presse tenue en mars dernier en présence d'Alain Ferre, le consul général de France en Côte d'Ivoire. Cependant, cette réduction d'effectif n'affaiblit pas sa force de frappe et l'efficacité de son dispositif. "La capacité de la force est maintenue (hélicoptères, blindés et gendarmes. Le détachement de Bouaké va fermer, mais un détachement de liaison avec les forces ivoiriennes (Nord et Sud) sera maintenu. Si des troubles majeurs réapparaissent, en six heures des renforts en provenance du Gabon peuvent être sur place et en douze, de France", prévient-il les éventuels fauteurs de troubles. Par ailleurs, des patrouilles, en petits effectifs n'excédant pas 50 hommes, continueront de sillonner les quatre coins du territoire ivoirien. Ces patrouilles, toujours selon le Général Houbron, visent à rassurer les populations ivoiriennes et les ressortissants français vivant en Côte d'Ivoire.
Marc Koffi
Marc Koffi
