Source: www.afrikmedia.com
Combien étaient-ils exactement les fans du Zouglou qui ont fait le déplacement jeudi soir au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville pour faire la fête ? on pourra toujours spéculer sur le nombre, toujours est-il que les 3500 places officielles de la salle Anoumabo ont été largement débordées et les différents espaces aux alentours, pris d’assaut par le trop plein de personnes. Dehors, à l’entrée du Palais, jamais autant envailli auparavant par des visiteurs (témoignages concordants de plusieurs riverains), même des véhicules de délégations officielles ont eu du mal à se frayer un chemin. Il a fallu jouer des coudes pour se sortir de l’engrenage. Tout le monde était débordé et les forces de l’ordre fortement mobilisés ont été contraintes de disperser la foule, chaque fois, à coup de ceinturon. On a frôlé jeudi à Treichville les bousculades meurtrières du stade Houphouët Boigny du 29 mars 2009.
Beaucoup de personnes pourtant détentrice d’un ticket d’entrée ont été obligées, la mort dans l’âme, de rebrousser chemin ; comme Théophile 21 ans ou le couple Dindigo ou encore le quatuor de filles reparties déçues.
Et ce n’était pas tout de réussir à passer la grille d’entrée du palais et d’accéder à la cour, il fallait ensuite pouvoir avoir accès à la salle de spectacle. Là c’était une paire de manche…
Quant à la cérémonie elle-même à la salle Anoumabo, ce fut une belle succession, dans la joie et la gaieté, de la trentaine d’artistes invités qui ont fait vibrer constamment le public. De Bagnon à Espoir 2000 en passant par tous les autres groupes et stars du Zouglou, ce fut la liesse populaire. Avec une note spéciale de popularité pour Petit Denis, plusieurs fois réclamé avant sa prestation (aux cris répétés de DENKO ! DENKO ! DENKO !, le petit nom de l’artiste) par le public impatient de communiquer avec son idole.
Et quand son heure de passage fut arrivée, ce fut le délire total. Tout le public était incontrôlable… heureusement que toute cette passion déchaînée pour l’artiste et pour le Zouglou de façon générale a pu être canalisée grâce aux forces de l’ordre qui ont déployé un dispositif adapté à la circonstance. Finalement on s’est séparé sans grand dommage et on s’est donné rendez-vous pour la célébration de la 4 e Nuit, en 2010.
Notons que le village Zouglou exceptionnellement mis sur pied et ouvert depuis 10h dans la journée dans la cours du Palais, a énormément contribué à agrémenter la fête commencée et achevée dans la gaîté.
Par Koudou
jbkoudou@yahoo.fr
Combien étaient-ils exactement les fans du Zouglou qui ont fait le déplacement jeudi soir au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville pour faire la fête ? on pourra toujours spéculer sur le nombre, toujours est-il que les 3500 places officielles de la salle Anoumabo ont été largement débordées et les différents espaces aux alentours, pris d’assaut par le trop plein de personnes. Dehors, à l’entrée du Palais, jamais autant envailli auparavant par des visiteurs (témoignages concordants de plusieurs riverains), même des véhicules de délégations officielles ont eu du mal à se frayer un chemin. Il a fallu jouer des coudes pour se sortir de l’engrenage. Tout le monde était débordé et les forces de l’ordre fortement mobilisés ont été contraintes de disperser la foule, chaque fois, à coup de ceinturon. On a frôlé jeudi à Treichville les bousculades meurtrières du stade Houphouët Boigny du 29 mars 2009.
Beaucoup de personnes pourtant détentrice d’un ticket d’entrée ont été obligées, la mort dans l’âme, de rebrousser chemin ; comme Théophile 21 ans ou le couple Dindigo ou encore le quatuor de filles reparties déçues.
Et ce n’était pas tout de réussir à passer la grille d’entrée du palais et d’accéder à la cour, il fallait ensuite pouvoir avoir accès à la salle de spectacle. Là c’était une paire de manche…
Quant à la cérémonie elle-même à la salle Anoumabo, ce fut une belle succession, dans la joie et la gaieté, de la trentaine d’artistes invités qui ont fait vibrer constamment le public. De Bagnon à Espoir 2000 en passant par tous les autres groupes et stars du Zouglou, ce fut la liesse populaire. Avec une note spéciale de popularité pour Petit Denis, plusieurs fois réclamé avant sa prestation (aux cris répétés de DENKO ! DENKO ! DENKO !, le petit nom de l’artiste) par le public impatient de communiquer avec son idole.
Et quand son heure de passage fut arrivée, ce fut le délire total. Tout le public était incontrôlable… heureusement que toute cette passion déchaînée pour l’artiste et pour le Zouglou de façon générale a pu être canalisée grâce aux forces de l’ordre qui ont déployé un dispositif adapté à la circonstance. Finalement on s’est séparé sans grand dommage et on s’est donné rendez-vous pour la célébration de la 4 e Nuit, en 2010.
Notons que le village Zouglou exceptionnellement mis sur pied et ouvert depuis 10h dans la journée dans la cours du Palais, a énormément contribué à agrémenter la fête commencée et achevée dans la gaîté.
Par Koudou
jbkoudou@yahoo.fr
