Monsieur le Ministre de la Communication,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
(...) Il y a une semaine, nous avons adressé, à la plupart d'entre vous, en prélude aux 1er mai, fête du travail, et 3 mai, journée internationale de la liberté de la presse, la lettre circulaire mensuelle de l'Union internationale de la presse francophone, lettre dans laquelle l'énumération des épées de Damoclès sur la tête des journalistes a particulièrement retenu votre attention.
Eux qui, pourtant, ne demandent qu'à assurer au public son droit à l'information. Eux qui, pourtant, ne font que défendre les droits de la personne, que cette personne soit homme ou femme, que cette personne soit grande ou petite, que cette personne soit puissante ou misérable, que cette personne soit riche ou pauvre, que cette personne soit noire ou blanche, jaune ou rouge.
Au moment où nous nous adressons directement à vous, ici en Côte d'Ivoire, et indirectement au monde entier à partir d'Abidjan, l'agence d'information de l'UPF, Reporters sans frontières, le Comité de protection des journalistes et la Fédération internationale des journalistes nous interpellent par quelques chiffres.
Ainsi, du 1er janvier 2009 à la date du 3 mai 2009;
- 15 journalistes sont en détention dans certains pays de la Francophonie (10 en Afrique, 3 en Asie et 2 en Europe), - 132 journalistes sont en détention dans le reste du monde.
Pour la même période du 1er janvier 2009 au 3 mai 2009,
- 2 journalistes ont trouvé la mort dans l'exercice de leur métier, dans l'espace francophone mondial,
- 10 journalistes ont trouvé la mort dans le reste du monde.
Face à ce tableau sombre, nous voudrions, au nom du Comité international de l'UPF et en notre nom personnel, continuer à demander aux Etats, à tous les Etats, francophones ou non, d'abroger dans les lois de leurs pays et dans leurs pratiques quotidiennes, la peine privative de liberté.
Nous voudrions, ensuite, au nom du Comité international de l'UPF et en notre nom personnel, saluer et encourager la Côte d'Ivoire de s'être inscrite sur la liste des rares pays - à la date du 3 mai 2009 - à avoir légiféré en faveur de la suppression de la peine privative de liberté.
Au Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM Laurent Gbagbo, et aux Chefs d'Etat ayant une longueur d'avance sur leurs pairs dans ce domaine précis, l'UPF voudrait demander de veiller particulièrement au respect scrupuleux de cette dépénalisation des délits de presse qui rejaillit positivement sur l'image de leurs pays respectifs, à l'UNESCO, à l'ONU, dans les institutions financières internationales et dans les multinationales.
Le Comité international de l'UPF se félicite, par ailleurs, de ce que l'affaire relative à Guy-André Kieffer, journaliste franco-canadien, porté disparu depuis le 16 avril 2004, ait enregistré, en avril 2009, des avancées significatives, avec l'audition de la Première Dame de Côte d'Ivoire, et du ministre d'Etat, ministre ivoirien du Plan et du Développement.
L'UPF encourage la Côte d'Ivoire, la France, le Canada et l'espace francophone, à contribuer, dans la mesure de leurs possibilités, à l'aboutissement, enfin, de cette affaire.
Monsieur le Ministre,
Honorables invités,
L'UPF œuvre, c'est connu, à la bonne image des médias francophones et des journalistes fr.ancophones d'ici et d'ailleurs. Le faisant, elle œuvre à la bonne image des Etats francophones, dont la Côte d'Ivoire qui a l'honneur d'en présider les destinées. Et, elle a besoin, dans son processus de sortie de crise et de restauration de son image, de s'appuyer fondamentalement sur la diplomatie ivoirienne et, à un moindre niveau, sur les plateformes spécialisées internationales de toute taille, dont l'UPF.
A travers ses institutions et ses tribunes, l'UPF accompagne la Côte d'Ivoire dans son processus de sortie de crise. N'est-ce pas qu'elle est à l'honneur, depuis les 39èmes Assises internationales à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro ?
Ce n'est qu'un juste retour d'ascenseur à l'Etat de Côte d'Ivoire dont le Premier Magistrat, Laurent Gbagbo, n'a pas hésité à prendre en charge lesdites Assises. Ce n'est qu'un juste retour d'ascenseur au Président Laurent Gbagbo qui a contribué personnellement à la prise en charge du séjour de la délégation ivoirienne au Canada, en octobre 2008, marquant ainsi l'intérêt particulier qu'il porte à la marche de notre Union.
Qu'il trouve ici l'expression de la gratitude du Comité international de l'UPF qui a inscrit nombre de pays dont le Canada, la France, la Suisse, la Belgique, le Maroc sur la liste de ses mécènes, de même que la Côte d'Ivoire, en souvenir des Assises internationales de 1975, de 1991 et de 2007, en terre ivoirienne, et de la participation régulière de la section ivoirienne de l'UPF aux congrès internationaux à travers le reste de l'espace francophone.
Le souci de l'image de la Côte d'Ivoire et des autres pays francophones fait partie de l'organisation de cette journée à laquelle l'UPF accorde du prix. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer et d'apprécier la qualité et le nombre des invités de ce jour. Il suffit d'apprécier, d'un moment à l'autre, l'expertise des conférenciers du jour. Tous, des personnalités de renom. Il suffit, enfin, d'apprécier la pertinence des thèmes à l'ordre du jour.
Thème international: la possibilité pour les médias de favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle, et la réconciliation.
Thème de la première conférence-débat: la sécurité des acteurs et des observateurs en période électorale et post électorale dans les pays francophones. .
Thème de la seconde conférence-débat: la responsabilité du journaliste dans l'exercice de la liberté de la presse.
En septembre 2008 déjà, il avait été question de la table ronde sur le contentieux électoral et post électoral dans les pays francophones.
Monsieur le Ministre de la Communication, que vous ayez apporté votre appui et votre soutien à l'organisation de cette manifestation, qui participe de l'entretien et de la culture de l'image, non seulement de la Côte d'Ivoire qui héberge ces retrouvailles, mais aussi des autres pays francophones dignement représentées à ce rendez-vous, ne surprend guère. Merci pour votre concours.
A tous les invités de ce jour, et à vous, Monsieur le Président de la Journée internationale 2009 de la liberté de la presse, nous disons grand merci. Grand merci également à toutes les personnes physiques et morales qui, de manière ouverte ou dans la discrétion, soutiennent l'UPF, son Comité internationale, ses 125 sections nationales et ses 3 000 membres. Grand merci!
Mesdames et Messieurs les Ministres,
(...) Il y a une semaine, nous avons adressé, à la plupart d'entre vous, en prélude aux 1er mai, fête du travail, et 3 mai, journée internationale de la liberté de la presse, la lettre circulaire mensuelle de l'Union internationale de la presse francophone, lettre dans laquelle l'énumération des épées de Damoclès sur la tête des journalistes a particulièrement retenu votre attention.
Eux qui, pourtant, ne demandent qu'à assurer au public son droit à l'information. Eux qui, pourtant, ne font que défendre les droits de la personne, que cette personne soit homme ou femme, que cette personne soit grande ou petite, que cette personne soit puissante ou misérable, que cette personne soit riche ou pauvre, que cette personne soit noire ou blanche, jaune ou rouge.
Au moment où nous nous adressons directement à vous, ici en Côte d'Ivoire, et indirectement au monde entier à partir d'Abidjan, l'agence d'information de l'UPF, Reporters sans frontières, le Comité de protection des journalistes et la Fédération internationale des journalistes nous interpellent par quelques chiffres.
Ainsi, du 1er janvier 2009 à la date du 3 mai 2009;
- 15 journalistes sont en détention dans certains pays de la Francophonie (10 en Afrique, 3 en Asie et 2 en Europe), - 132 journalistes sont en détention dans le reste du monde.
Pour la même période du 1er janvier 2009 au 3 mai 2009,
- 2 journalistes ont trouvé la mort dans l'exercice de leur métier, dans l'espace francophone mondial,
- 10 journalistes ont trouvé la mort dans le reste du monde.
Face à ce tableau sombre, nous voudrions, au nom du Comité international de l'UPF et en notre nom personnel, continuer à demander aux Etats, à tous les Etats, francophones ou non, d'abroger dans les lois de leurs pays et dans leurs pratiques quotidiennes, la peine privative de liberté.
Nous voudrions, ensuite, au nom du Comité international de l'UPF et en notre nom personnel, saluer et encourager la Côte d'Ivoire de s'être inscrite sur la liste des rares pays - à la date du 3 mai 2009 - à avoir légiféré en faveur de la suppression de la peine privative de liberté.
Au Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM Laurent Gbagbo, et aux Chefs d'Etat ayant une longueur d'avance sur leurs pairs dans ce domaine précis, l'UPF voudrait demander de veiller particulièrement au respect scrupuleux de cette dépénalisation des délits de presse qui rejaillit positivement sur l'image de leurs pays respectifs, à l'UNESCO, à l'ONU, dans les institutions financières internationales et dans les multinationales.
Le Comité international de l'UPF se félicite, par ailleurs, de ce que l'affaire relative à Guy-André Kieffer, journaliste franco-canadien, porté disparu depuis le 16 avril 2004, ait enregistré, en avril 2009, des avancées significatives, avec l'audition de la Première Dame de Côte d'Ivoire, et du ministre d'Etat, ministre ivoirien du Plan et du Développement.
L'UPF encourage la Côte d'Ivoire, la France, le Canada et l'espace francophone, à contribuer, dans la mesure de leurs possibilités, à l'aboutissement, enfin, de cette affaire.
Monsieur le Ministre,
Honorables invités,
L'UPF œuvre, c'est connu, à la bonne image des médias francophones et des journalistes fr.ancophones d'ici et d'ailleurs. Le faisant, elle œuvre à la bonne image des Etats francophones, dont la Côte d'Ivoire qui a l'honneur d'en présider les destinées. Et, elle a besoin, dans son processus de sortie de crise et de restauration de son image, de s'appuyer fondamentalement sur la diplomatie ivoirienne et, à un moindre niveau, sur les plateformes spécialisées internationales de toute taille, dont l'UPF.
A travers ses institutions et ses tribunes, l'UPF accompagne la Côte d'Ivoire dans son processus de sortie de crise. N'est-ce pas qu'elle est à l'honneur, depuis les 39èmes Assises internationales à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro ?
Ce n'est qu'un juste retour d'ascenseur à l'Etat de Côte d'Ivoire dont le Premier Magistrat, Laurent Gbagbo, n'a pas hésité à prendre en charge lesdites Assises. Ce n'est qu'un juste retour d'ascenseur au Président Laurent Gbagbo qui a contribué personnellement à la prise en charge du séjour de la délégation ivoirienne au Canada, en octobre 2008, marquant ainsi l'intérêt particulier qu'il porte à la marche de notre Union.
Qu'il trouve ici l'expression de la gratitude du Comité international de l'UPF qui a inscrit nombre de pays dont le Canada, la France, la Suisse, la Belgique, le Maroc sur la liste de ses mécènes, de même que la Côte d'Ivoire, en souvenir des Assises internationales de 1975, de 1991 et de 2007, en terre ivoirienne, et de la participation régulière de la section ivoirienne de l'UPF aux congrès internationaux à travers le reste de l'espace francophone.
Le souci de l'image de la Côte d'Ivoire et des autres pays francophones fait partie de l'organisation de cette journée à laquelle l'UPF accorde du prix. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer et d'apprécier la qualité et le nombre des invités de ce jour. Il suffit d'apprécier, d'un moment à l'autre, l'expertise des conférenciers du jour. Tous, des personnalités de renom. Il suffit, enfin, d'apprécier la pertinence des thèmes à l'ordre du jour.
Thème international: la possibilité pour les médias de favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle, et la réconciliation.
Thème de la première conférence-débat: la sécurité des acteurs et des observateurs en période électorale et post électorale dans les pays francophones. .
Thème de la seconde conférence-débat: la responsabilité du journaliste dans l'exercice de la liberté de la presse.
En septembre 2008 déjà, il avait été question de la table ronde sur le contentieux électoral et post électoral dans les pays francophones.
Monsieur le Ministre de la Communication, que vous ayez apporté votre appui et votre soutien à l'organisation de cette manifestation, qui participe de l'entretien et de la culture de l'image, non seulement de la Côte d'Ivoire qui héberge ces retrouvailles, mais aussi des autres pays francophones dignement représentées à ce rendez-vous, ne surprend guère. Merci pour votre concours.
A tous les invités de ce jour, et à vous, Monsieur le Président de la Journée internationale 2009 de la liberté de la presse, nous disons grand merci. Grand merci également à toutes les personnes physiques et morales qui, de manière ouverte ou dans la discrétion, soutiennent l'UPF, son Comité internationale, ses 125 sections nationales et ses 3 000 membres. Grand merci!