La 16ème Journée internationale de la presse a été conjointement célébrée hier en Côte d’Ivoire, précisément aux Pullman Hôtel du Plateau, par l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), l’Union de la presse francophone (UPF), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et les organismes professionnels, avec le soutien du ministère de la Communication. A cette occasion, deux conférences-débats ont été dites pour amener les journalistes à plus de responsabilité dans l’exercice de leurs fonctions.
“La responsabilité du journaliste dans l’exercice de la liberté de la presse”. Tel était le thème de la seconde conférence dite par Patrick N’Gouan, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO), et Ibrahim Koné, membre du Comité international de l’UFP. Ces deux orateurs ont évoqué « un lien étroit entre les droits de l’Homme et la liberté de la presse », du fait que, selon eux, elle fait partie des droits de l’Homme. Patrick N’Gouan a particulièrement relevé que la presse en Côte d’Ivoire n’est pas différente de la presse occidentale. Pour lui, le problème est que les lecteurs de Côte d’Ivoire n’arrivent pas à faire la différence entre les bons et les mauvais journaux.
Tout en soutenant que la promotion de la liberté de la presse est faite par la presse elle-même, le président de la LIDHO a fait remarquer que c’est encore elle-même qui la viole en diffusant de fausses informations et en observant le silence sur certains sujets.
En somme, les conférenciers ont invité les journalistes à redéfinir la leur fonction en tenant compte de la liberté de la presse .
La première conférence qui a porté sur “La sécurité des acteurs et observateurs en période électorale et post-électorale dans les pays francophones”, a été disséquée par Honoré Guié, président du Conseil d’administration de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), et Boniface Ouraga Obou, avocat à la cour. Selon eux, la sécurité du processus électoral en Côte d’Ivoire ne dépend plus essentiellement de l’Etat mais plutôt des Forces nouvelles qui occupent encore la partie Nord du pays. Et cette sécurité, ont-ils précisé, concerne les personnes et les organismes qui participent d’une façon ou d’une autre au processus électoral. Mais aussi les observateurs nationaux et internationaux. En l’occurrence, les candidats, les électeurs, l’administration, la commission électorale indépendante, les journalistes...
A la fin de la cérémonie, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a salué cette initiative qui, selon lui, a enrichi l’ensemble des participants à ces deux conférences-débats.
Sonia Dia(Stagiaire)
“La responsabilité du journaliste dans l’exercice de la liberté de la presse”. Tel était le thème de la seconde conférence dite par Patrick N’Gouan, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO), et Ibrahim Koné, membre du Comité international de l’UFP. Ces deux orateurs ont évoqué « un lien étroit entre les droits de l’Homme et la liberté de la presse », du fait que, selon eux, elle fait partie des droits de l’Homme. Patrick N’Gouan a particulièrement relevé que la presse en Côte d’Ivoire n’est pas différente de la presse occidentale. Pour lui, le problème est que les lecteurs de Côte d’Ivoire n’arrivent pas à faire la différence entre les bons et les mauvais journaux.
Tout en soutenant que la promotion de la liberté de la presse est faite par la presse elle-même, le président de la LIDHO a fait remarquer que c’est encore elle-même qui la viole en diffusant de fausses informations et en observant le silence sur certains sujets.
En somme, les conférenciers ont invité les journalistes à redéfinir la leur fonction en tenant compte de la liberté de la presse .
La première conférence qui a porté sur “La sécurité des acteurs et observateurs en période électorale et post-électorale dans les pays francophones”, a été disséquée par Honoré Guié, président du Conseil d’administration de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), et Boniface Ouraga Obou, avocat à la cour. Selon eux, la sécurité du processus électoral en Côte d’Ivoire ne dépend plus essentiellement de l’Etat mais plutôt des Forces nouvelles qui occupent encore la partie Nord du pays. Et cette sécurité, ont-ils précisé, concerne les personnes et les organismes qui participent d’une façon ou d’une autre au processus électoral. Mais aussi les observateurs nationaux et internationaux. En l’occurrence, les candidats, les électeurs, l’administration, la commission électorale indépendante, les journalistes...
A la fin de la cérémonie, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a salué cette initiative qui, selon lui, a enrichi l’ensemble des participants à ces deux conférences-débats.
Sonia Dia(Stagiaire)