De violents affrontements entre troupes tchadiennes et rebelles ont fait 125 morts parmi les insurgés et 21 dans les rangs de l’armée régulière jeudi dans l’est du Tchad, a annoncé le gouvernement de N’Djamena.
Au terme de combats qui ont duré environ une heure, l’armée a réussi à stopper la progression des rebelles, a précisé le ministre de la Défense, Adoum Younousmi, lors d’une conférence de presse.
Les affrontements ont eu lieu dans la ville d’Am-Dam, située en territoire tchadien à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Soudan. Tchad et Soudan ont signé un accord lundi pour mettre un terme aux violences et éviter le recours à la force dans les différends qui les opposent. Les deux Etats, qui ont renoué des relations diplomatiques chaotiques en novembre, se sont longtemps accusés de soutenir des rebelles armés sur le territoire de l’autre.
En France, l’Elysée a condamné une “nouvelle fois l’attaque contre le Tchad de rebelles tchadiens venus et appuyés de l’autre côté de la frontière (...), en violation des accords signés entre le Tchad et ce pays, notamment l’accord de Doha du 3 mai”. Dans un communiqué, la présidence française dit “suivre de très près la situation, en liaison étroite avec tous ses partenaires de la communauté internationale.”
La France “demeure préoccupée par cette violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Tchad et par les risques graves qu’elle fait peser sur un règlement politique de la crise au Darfour”, ajoute le texte.
Reuters
Au terme de combats qui ont duré environ une heure, l’armée a réussi à stopper la progression des rebelles, a précisé le ministre de la Défense, Adoum Younousmi, lors d’une conférence de presse.
Les affrontements ont eu lieu dans la ville d’Am-Dam, située en territoire tchadien à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Soudan. Tchad et Soudan ont signé un accord lundi pour mettre un terme aux violences et éviter le recours à la force dans les différends qui les opposent. Les deux Etats, qui ont renoué des relations diplomatiques chaotiques en novembre, se sont longtemps accusés de soutenir des rebelles armés sur le territoire de l’autre.
En France, l’Elysée a condamné une “nouvelle fois l’attaque contre le Tchad de rebelles tchadiens venus et appuyés de l’autre côté de la frontière (...), en violation des accords signés entre le Tchad et ce pays, notamment l’accord de Doha du 3 mai”. Dans un communiqué, la présidence française dit “suivre de très près la situation, en liaison étroite avec tous ses partenaires de la communauté internationale.”
La France “demeure préoccupée par cette violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Tchad et par les risques graves qu’elle fait peser sur un règlement politique de la crise au Darfour”, ajoute le texte.
Reuters