Lesafriques.com - L’exploitation aurifère au Burkina Faso vient de franchir un tournant avec le démarrage des travaux de construction de la mine d’Essakane qui deviendra la plus grande mine d’or du pays. C’est le Premier ministre, Tertius Zongo, qui a lancé le 19 mars dernier les travaux. Exécutés par la société minière Essakane-SA, ils doivent durer dix-huit mois. Cette entreprise est détenue majoritairement par la société canadienne AIM Gold Corporation.
Il a fallu cinq années de recherche qui ont coûté environ 30 millions d’euros pour établir la faisabilité de l’exploitation du gisement.
Selon le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé, la mine d’or d’Essakane rapportera à l’Etat plus de 30 milliards de francs CFA (45 millions d’euros) par an au titre des taxes, divers impôts et royalties. L’investissement total devrait être de 300 millions d’euros. D’autres retombées en sont attendues. 2500 personnes seront employées pour la construction de la mine et pour l’exploitation, 800 emplois directs et autant d’emplois indirects, dont 95% pour les Burkinabés seront créés.
Le potentiel de la mine est estimé à 120 tonnes d’or, ce qui garantirait une durée de vie utile d’environ 9 à 10 ans pour une production annuelle moyenne de 10 tonnes. Elle est considérée comme l’une des plus importantes mines en Afrique.
Avec cette nouvelle mine, ainsi que l’a expliqué le PDG de la société Essakane SA, Charles Taschereau, le Burkina Faso entre dans le gotha des grands producteurs africains. « Ce qui manque maintenant pour en faire un pays minier reconnu, c’est une mine de grande envergure, une mine de classe mondiale qui se compare aux plus grandes mines d’or dans le monde. Avec la mise en construction d’Essakane, cela va bientôt changer ».
L’exploitation de cette mine était devenue une véritable arlésienne. C’est la société française Siriex qui avait bénéficié d’une première convention avec l’Etat. Après sa résiliation et la liquidation de la Compagnie d’Exploitation des Mines d’Or du Burkina (CEMOB) qui détenait les titres miniers de la zone, un permis de recherche a été octroyé à la société indienne Coronation International en 2000. En 2003, elle s’est associée à la société canadienne Orezone chargée de mener les recherches en association avec la société sud-africaine Goldfields. Il a fallu cinq années de recherche qui ont coûté environ 30 millions d’euros pour établir la faisabilité technico-économique et environnementale de l’exploitation du gisement.
Environnement
La nouvelle mine a pris grand compte des contraintes environnementales. Selon le ministre des Mines, l’étude d’impact environnemental a pris en compte les préoccupations des populations riveraines, des collectivités locales et des organisations écologiques. La société Essakane-SA, précise-t-il, s’est engagée avec les sociétés Orezone ressources et AIM Gold corporation, à alimenter un compte fiduciaire d’environ 5,3 millions d’euros, pour le suivi environnemental et la restauration du site.
La production aurifère du Burkina Faso, de 5,38 tonnes en 2008, devrait être multipliée par trois ou quatre dans les deux prochaines années. L’or, troisième produit d’exportation du pays après le coton et l’élevage, emploie quelque 200 000 personnes.
Restructuration
Le gouvernement a entrepris de réorganiser et de restructurer le secteur. Il va adhérer à l’Initiative de Transparence dans les Industries extractives (ITIE). Il entend également maîtriser et contrôler le recouvrement des recettes minières grâce à une meilleure fiscalité, assurer un suivi rigoureux de la gestion de l’environnement, former, spécialiser et renforcer les capacités des ressources humaines…
Il a fallu cinq années de recherche qui ont coûté environ 30 millions d’euros pour établir la faisabilité de l’exploitation du gisement.
Selon le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Abdoulaye Abdoulkader Cissé, la mine d’or d’Essakane rapportera à l’Etat plus de 30 milliards de francs CFA (45 millions d’euros) par an au titre des taxes, divers impôts et royalties. L’investissement total devrait être de 300 millions d’euros. D’autres retombées en sont attendues. 2500 personnes seront employées pour la construction de la mine et pour l’exploitation, 800 emplois directs et autant d’emplois indirects, dont 95% pour les Burkinabés seront créés.
Le potentiel de la mine est estimé à 120 tonnes d’or, ce qui garantirait une durée de vie utile d’environ 9 à 10 ans pour une production annuelle moyenne de 10 tonnes. Elle est considérée comme l’une des plus importantes mines en Afrique.
Avec cette nouvelle mine, ainsi que l’a expliqué le PDG de la société Essakane SA, Charles Taschereau, le Burkina Faso entre dans le gotha des grands producteurs africains. « Ce qui manque maintenant pour en faire un pays minier reconnu, c’est une mine de grande envergure, une mine de classe mondiale qui se compare aux plus grandes mines d’or dans le monde. Avec la mise en construction d’Essakane, cela va bientôt changer ».
L’exploitation de cette mine était devenue une véritable arlésienne. C’est la société française Siriex qui avait bénéficié d’une première convention avec l’Etat. Après sa résiliation et la liquidation de la Compagnie d’Exploitation des Mines d’Or du Burkina (CEMOB) qui détenait les titres miniers de la zone, un permis de recherche a été octroyé à la société indienne Coronation International en 2000. En 2003, elle s’est associée à la société canadienne Orezone chargée de mener les recherches en association avec la société sud-africaine Goldfields. Il a fallu cinq années de recherche qui ont coûté environ 30 millions d’euros pour établir la faisabilité technico-économique et environnementale de l’exploitation du gisement.
Environnement
La nouvelle mine a pris grand compte des contraintes environnementales. Selon le ministre des Mines, l’étude d’impact environnemental a pris en compte les préoccupations des populations riveraines, des collectivités locales et des organisations écologiques. La société Essakane-SA, précise-t-il, s’est engagée avec les sociétés Orezone ressources et AIM Gold corporation, à alimenter un compte fiduciaire d’environ 5,3 millions d’euros, pour le suivi environnemental et la restauration du site.
La production aurifère du Burkina Faso, de 5,38 tonnes en 2008, devrait être multipliée par trois ou quatre dans les deux prochaines années. L’or, troisième produit d’exportation du pays après le coton et l’élevage, emploie quelque 200 000 personnes.
Restructuration
Le gouvernement a entrepris de réorganiser et de restructurer le secteur. Il va adhérer à l’Initiative de Transparence dans les Industries extractives (ITIE). Il entend également maîtriser et contrôler le recouvrement des recettes minières grâce à une meilleure fiscalité, assurer un suivi rigoureux de la gestion de l’environnement, former, spécialiser et renforcer les capacités des ressources humaines…
