Quelque 250 morts ont été enregistrés dans des combats qui font rage à l’est du pays depuis deux jours, selon la capitale N’Djamena.
Le ministre de la Communication, Mahamat Hissene, a déclaré jeudi que 125 rebelles faisaient partie des tués et 152 autres, dont le commandant Mahamat Amoda Bechir, capturés par l’armée tchadienne, lors des combats dans la ville de Am Dam, à quelque 590 km à l’est de la capitale, N’Djamena. Faux, rétorquent les rebelles sur un site Web, affirmant d’ailleurs qu’ils ont vaincu les forces gouvernementales.
A en croire le ministre tchadien de la Défense par intérim, Adoum Younousmi, cité par l’Ap, les rebelles entrés à Am Dam étaient munis d’équipements sophistiqués, notamment de matériel de communication de haute technologie.
Il a déclaré, par ailleurs, qu’une autre colonne de rebelles tentait de pénétrer au Tchad, du côté de la frontière avec la République Centrafricaine. Les assaillants se sont ouvert une troisième poche d’offensive dans la région de Sila, à l’est du Tchad, révèle le ministre tchadien de l’Intérieur et de la Sécurité, Ahmat Mahamat Bachir.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) se sont retrouvés vendredi à Addis Abeba, en Ethiopie, pour s’entretenir de la situation à l’est du Tchad. Dans cette région se trouvent d’ailleurs quelque 300 000 réfugiés qui ont fui les combats au Darfour, province de l’ouest du Soudan. On y trouve également 187 000 Tchadiens déplacés en raison des tensions locales, mais aussi des violences soudanaises.
En plus de constituer une plateforme humanitaire, cette région abrite l’une des bases françaises au Tchad.
Ernest Aka Simon
Le ministre de la Communication, Mahamat Hissene, a déclaré jeudi que 125 rebelles faisaient partie des tués et 152 autres, dont le commandant Mahamat Amoda Bechir, capturés par l’armée tchadienne, lors des combats dans la ville de Am Dam, à quelque 590 km à l’est de la capitale, N’Djamena. Faux, rétorquent les rebelles sur un site Web, affirmant d’ailleurs qu’ils ont vaincu les forces gouvernementales.
A en croire le ministre tchadien de la Défense par intérim, Adoum Younousmi, cité par l’Ap, les rebelles entrés à Am Dam étaient munis d’équipements sophistiqués, notamment de matériel de communication de haute technologie.
Il a déclaré, par ailleurs, qu’une autre colonne de rebelles tentait de pénétrer au Tchad, du côté de la frontière avec la République Centrafricaine. Les assaillants se sont ouvert une troisième poche d’offensive dans la région de Sila, à l’est du Tchad, révèle le ministre tchadien de l’Intérieur et de la Sécurité, Ahmat Mahamat Bachir.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) se sont retrouvés vendredi à Addis Abeba, en Ethiopie, pour s’entretenir de la situation à l’est du Tchad. Dans cette région se trouvent d’ailleurs quelque 300 000 réfugiés qui ont fui les combats au Darfour, province de l’ouest du Soudan. On y trouve également 187 000 Tchadiens déplacés en raison des tensions locales, mais aussi des violences soudanaises.
En plus de constituer une plateforme humanitaire, cette région abrite l’une des bases françaises au Tchad.
Ernest Aka Simon