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Showbizz Publié le lundi 11 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Industrie cinématographique en Côte d’Ivoire : La génération Bakaba revendique l’Office du cinéma

Au lendemain du succès mondial du cinéma nigérian – Nollywood –, en terme de production cinématographique, selon les résultats d’une enquête réalisée en 2006 par l’Institut de statistique de l’Unesco sur les films de long métrage, les réalisateurs ivoiriens – les précurseurs – se sont retrouvés le jeudi 7 mai 2009 salle Jean-Marie Adiaffi du Palais de la Culture pour mettre le projecteur sur « le bordel » dans leur milieu.



Cependant, trois aspects fondent, pour ce qui touche les réalisateurs, leur manque de production : manque de volonté politique, manque de promotion culturelle, l’absence de structure qui « crée l`industrie cinématographique ». Confinés dans cette situation épisodique qui laisse croire que « les cinéastes – traités de has been – ont abdiqué », « les professionnels du cinéma » ont dit attendre la mise en place effective de l’Office du cinéma ivoirien « pour créer ». « Nous avons toujours voulu, précise le cinéaste Ndrya Jean, qu`il y ait une structure qui crée l`industrie cinématographique ». Pour lui, l’Office du cinéma est certes créé mais demeure absent. « Les structures ne sont pas en place », a-t-il déploré faisant chorus avec le « cri de cœur » lancé par ses collègues cinéastes pour interpeller le politique sur l’importance de l’existence des structures. Mme Ayala Bakaba en sa qualité de productrice de film a souhaité que l’Office « soit l’affaire des professionnels ». Sur la question, elle a déploré « le faux débat des anciens et nouveaux » cinéastes. Sans être un « outil » qui serve à « l’épanouissement d’un individu », la productrice a espéré - pour le bonheur du cinéma ivoirien - que l’Office soit un outil de promotion du cinéma ivoirien. Pour Sidiki Bakaba, « le talent existe », sauf qu’il n`y a pas de « volonté politique ». Ce qui laisse entendre que l’Etat doit « mettre à la disposition des professionnels du cinéma des budgets conséquents » pour faire revivre les cinéastes « qu’on enterre même vivants», fait remarquer le cinéaste Mory Traoré. Rappelant la toute récente édition du Fespaco à Ouagadougou, Sidiki Bakaba a fait constater la grande absence du cinéma ivoirien. Ce qui dénote de la « confusion » faite entre un téléfilm et un film de cinéma. « Nous avons été à Ouaga, on ne peut pas dire que le cinéma ivoirien était présent. Il n`y avait pas de films de cinéma mais des sketchs filmés et des documentaires. On est entré dans une série de confusions; un téléfilm n`est pas un film de cinéma », a-t-il expliqué.


Koné Saydoo
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