Le drame du stade Félix Houphouët Boigny va longtemps hanter les organisateurs de spectacle ivoiriens. Le jeudi 30 avril dernier, la 3ème nuit du zouglou, réunissait tous les germes du drame du Félicia.
Á dire vrai, entre le racket, les ventes parallèles de ticket, les bousculades et les bagarres, nous n’étions pas loin d’un nouveau cauchemar le jeudi 30 avril dernier au Palais de la Culture de Treichville à l’occasion de la troisième Nuit du Zouglou. Tout avait pourtant bien commencé avec les différentes scènes d’ambiance du Village Zouglou. Ce village ou plutôt ces maquis géants ont accueilli des zouglouphiles pendant toute la journée du 30 avril. Tout se complique lorsque le public commence a déferlé vers la salle Anoumabo pour le spectacle proprement dit. 19h marque le début de la foire aux bagarres et aux bousculades à l’entrée même du Palais de la Culture. Les forces de l’ordre, visiblement débordé, mènent des actions punitives presque chaque cinq minutes. A 19h 25, Blé Goudé, président de Leader’s Team, structure organisatrice de l’événement, arrive devant la porte principale du Palais de la Culture. Il supplie les force de sécurité de repousser la foule jusqu’au niveau des bâtiments CIE- Sodeci.
À ce niveau, soutient-il, les policiers pourront ériger des barrages pour filtrer les entrées et empêcher du coup tout ceux qui n’ont pas de ticket de s’approcher du Palais. Au même moment ou il tente de faire passer son message, une bagarre éclate entre trois journalistes et un agent des forces de l’ordre. Blé Goudé, sans doute impuissant devant cette situation qui se dégradait de plus en plus, se retire vers la salle Anoumabo. Dans la salle Anoumabo, la situation était plus critique. Malgré la bonne ambiance offerte par les nombreux artistes zouglou, une bagarre éclatait, hors scène, presque chaque trois minutes. La provocation était le maître mot dans cette salle de 4000 places mais qui contenait en réalité plus de 8000 personnes. D’ailleurs la question qui se pose maintenant est de savoir si le Palais de la Culture est encore adapté pour abriter les prochaines Nuits du Zouglou ? L’état d’ivresse observé chez tous les bagarreurs venu du village zouglou pose le problème suivant : Faut-il tenir l’animation du village zouglou avant ou après la soirée ? Les organisateurs ont intérêt à trouver des réponses à ces questions avant la 4ème nuit du Zouglou. Cette fête du Zouglou est devenue l’événement majeur pour une jeunesse en quête d’identité. Tout manquement au niveau de l’organisation sera désormais fatal.
Á dire vrai, entre le racket, les ventes parallèles de ticket, les bousculades et les bagarres, nous n’étions pas loin d’un nouveau cauchemar le jeudi 30 avril dernier au Palais de la Culture de Treichville à l’occasion de la troisième Nuit du Zouglou. Tout avait pourtant bien commencé avec les différentes scènes d’ambiance du Village Zouglou. Ce village ou plutôt ces maquis géants ont accueilli des zouglouphiles pendant toute la journée du 30 avril. Tout se complique lorsque le public commence a déferlé vers la salle Anoumabo pour le spectacle proprement dit. 19h marque le début de la foire aux bagarres et aux bousculades à l’entrée même du Palais de la Culture. Les forces de l’ordre, visiblement débordé, mènent des actions punitives presque chaque cinq minutes. A 19h 25, Blé Goudé, président de Leader’s Team, structure organisatrice de l’événement, arrive devant la porte principale du Palais de la Culture. Il supplie les force de sécurité de repousser la foule jusqu’au niveau des bâtiments CIE- Sodeci.
À ce niveau, soutient-il, les policiers pourront ériger des barrages pour filtrer les entrées et empêcher du coup tout ceux qui n’ont pas de ticket de s’approcher du Palais. Au même moment ou il tente de faire passer son message, une bagarre éclate entre trois journalistes et un agent des forces de l’ordre. Blé Goudé, sans doute impuissant devant cette situation qui se dégradait de plus en plus, se retire vers la salle Anoumabo. Dans la salle Anoumabo, la situation était plus critique. Malgré la bonne ambiance offerte par les nombreux artistes zouglou, une bagarre éclatait, hors scène, presque chaque trois minutes. La provocation était le maître mot dans cette salle de 4000 places mais qui contenait en réalité plus de 8000 personnes. D’ailleurs la question qui se pose maintenant est de savoir si le Palais de la Culture est encore adapté pour abriter les prochaines Nuits du Zouglou ? L’état d’ivresse observé chez tous les bagarreurs venu du village zouglou pose le problème suivant : Faut-il tenir l’animation du village zouglou avant ou après la soirée ? Les organisateurs ont intérêt à trouver des réponses à ces questions avant la 4ème nuit du Zouglou. Cette fête du Zouglou est devenue l’événement majeur pour une jeunesse en quête d’identité. Tout manquement au niveau de l’organisation sera désormais fatal.