Le dimanche 10 mai 2009 n’avait pas l’air d’être le dernier jour de la séance de rattrapage de l’opération d’enrôlement et d’identification initiée par la Commission électorale indépendante (CEI), dans 40 centres du District d’Abidjan. Jusqu’aux ultimes minutes, plusieurs ivoiriens se bousculaient encore devant les bureaux, dans des rangs impressionnants.
Que ce soit à l’EPP Les Perles, au Lycée technique, au Groupe scolaire Génie 2000 (Cocody), à l’Ecole régionale d’agriculture du Sud (Bingerville), au Groupe scolaire Rail 4 BAD B et C (Abobo) ou au Collège technique William Ponty (Yopougon), le constat était le même et la tension parfois vive. L’atmosphère était encore plus insuportable pour des personnes qui, malgré leur patience sont retournées chez elles sans avoir obtenu leur “pièce” tant espérée.
Certaines d’entre elles dénonçaient la lenteur des agents recenseurs tandis que d’autres maudissaient les coups parallèles qui ont retardé leur progression, si les derniers ne s’en prenaient qu’à eux-mêmes pour avoir traîné les pas.
“Dites à M. Mambé que nous, les retardataires, qui n’avons pas pu nous faire enrôler, sommes toujours aussi nombreux”, vociféraient un groupe de jeunes garçons et de dames à la fermeture des bureaux à Yopougon alors qu’ils étaient priés par des gendarmes de quitter les lieux.
Une chose est certaine. La séance de rattrapage n’a pas suffi à beaucoup d’Ivoiriens. Et il faudrait tenir compte de ces “frustrés” qui viennent subitement de se réveiller, comprenant qu’avec cette opération, il ne s’agira pas seulement de se donner les chances d’obtenir sa carte d’identité. Mais aussi de se munir d’une carte d’électeur en vue d’accomplir son devoir de citoyen lors des prochaines élections générales, en ce qui concerne ceux qui sont en âge de voter.
Schadé Adédé
Que ce soit à l’EPP Les Perles, au Lycée technique, au Groupe scolaire Génie 2000 (Cocody), à l’Ecole régionale d’agriculture du Sud (Bingerville), au Groupe scolaire Rail 4 BAD B et C (Abobo) ou au Collège technique William Ponty (Yopougon), le constat était le même et la tension parfois vive. L’atmosphère était encore plus insuportable pour des personnes qui, malgré leur patience sont retournées chez elles sans avoir obtenu leur “pièce” tant espérée.
Certaines d’entre elles dénonçaient la lenteur des agents recenseurs tandis que d’autres maudissaient les coups parallèles qui ont retardé leur progression, si les derniers ne s’en prenaient qu’à eux-mêmes pour avoir traîné les pas.
“Dites à M. Mambé que nous, les retardataires, qui n’avons pas pu nous faire enrôler, sommes toujours aussi nombreux”, vociféraient un groupe de jeunes garçons et de dames à la fermeture des bureaux à Yopougon alors qu’ils étaient priés par des gendarmes de quitter les lieux.
Une chose est certaine. La séance de rattrapage n’a pas suffi à beaucoup d’Ivoiriens. Et il faudrait tenir compte de ces “frustrés” qui viennent subitement de se réveiller, comprenant qu’avec cette opération, il ne s’agira pas seulement de se donner les chances d’obtenir sa carte d’identité. Mais aussi de se munir d’une carte d’électeur en vue d’accomplir son devoir de citoyen lors des prochaines élections générales, en ce qui concerne ceux qui sont en âge de voter.
Schadé Adédé