Les doyens des arts et de la culture ivoirienne ont décidé de se retrouver pour donner leur position avant les élections au Burida.
Bienvenu Néba, Léonard Groguhet, Thérèse Thaba, Michel Kodjo, Assalé Best, Simon Ekissi, Zakri Noël, Kouamé Adigri, Gervais Bi Kon, Wedji Ped, Anouma Brou Félix… Des noms qui ont marqué le monde des arts et de la culture ivoirienne dans les années 1960-1970 et même 1980. Depuis quelque temps, ces doyens se sont regroupés en une structure baptisée "Commission des doyens des arts et de la culture". " Nous nous sommes mis ensemble pour réfléchir sur la question des élections au Conseil d'administration du Burida. Nous voulons donner aux Ivoiriens, l'image des artistes courtois". Explique Wedji Ped, qui fait figure de jeunot parmi les papis des arts ivoiriens. Il ne manquait que dans le groupe, le ministre Zadi. " Il est avec nous, mais il est empêché". Précise-t-on dans le lot. Hier, ces doyens se sont rencontrés au Grto à Cocody, le temple du ministre Zadi. Ce collectif entend mettre de l'ordre dans les différents états-majors des candidats aux élections du Conseil d'Administration du Burida. Il est question de faire en sorte que la tension baisse. Sans toutefois occulter le débat démocratique. " Il faut que l'expression démocratique ait lieu. Le Président Gbagbo nous regarde. Il ne nous a pas remis le Burida pour faire des palabres. Nous n'avons pas le droit de le décevoir. " Précise encore Wedji Ped. Il n'est donc pas question de proposer une candidature consensuelle. Le comité s'est simplement donné une mission de bons offices auprès de tous ceux qui se proposent de diriger le conseil d'administration. " Nous n'avons pas le droit de décevoir les Ivoiriens qui croient en nous. La prochaine Ag nous interpelle. Elle nous demande une action courageuse. " Le collectif se félicite du décret du chef de l'Etat qui donne le Burida aux artistes. L'aboutissement d'un combat qui a commencé depuis longtemps. Et qui a été commencé par le chef de l'Etat lui-même (en ce moment enseignant) Amédée Pierre, Zadi Zahourou qui sont à la base de la création du Burida. Après des hauts et des bas, le Bureau se trouve aujourd'hui, à un bon niveau. "Le Burida est dans une situation acceptable. L'oiseau rare est venu du Bnetd. Il a mis en place un système révolutionnaire de répartition des droits. Même la Sacem nous envie. Les autres pays africains copient le Burida". Se félicite Wedji Ped, le porte-parole de ce comité de papis.
Guéhi Brence
Bienvenu Néba, Léonard Groguhet, Thérèse Thaba, Michel Kodjo, Assalé Best, Simon Ekissi, Zakri Noël, Kouamé Adigri, Gervais Bi Kon, Wedji Ped, Anouma Brou Félix… Des noms qui ont marqué le monde des arts et de la culture ivoirienne dans les années 1960-1970 et même 1980. Depuis quelque temps, ces doyens se sont regroupés en une structure baptisée "Commission des doyens des arts et de la culture". " Nous nous sommes mis ensemble pour réfléchir sur la question des élections au Conseil d'administration du Burida. Nous voulons donner aux Ivoiriens, l'image des artistes courtois". Explique Wedji Ped, qui fait figure de jeunot parmi les papis des arts ivoiriens. Il ne manquait que dans le groupe, le ministre Zadi. " Il est avec nous, mais il est empêché". Précise-t-on dans le lot. Hier, ces doyens se sont rencontrés au Grto à Cocody, le temple du ministre Zadi. Ce collectif entend mettre de l'ordre dans les différents états-majors des candidats aux élections du Conseil d'Administration du Burida. Il est question de faire en sorte que la tension baisse. Sans toutefois occulter le débat démocratique. " Il faut que l'expression démocratique ait lieu. Le Président Gbagbo nous regarde. Il ne nous a pas remis le Burida pour faire des palabres. Nous n'avons pas le droit de le décevoir. " Précise encore Wedji Ped. Il n'est donc pas question de proposer une candidature consensuelle. Le comité s'est simplement donné une mission de bons offices auprès de tous ceux qui se proposent de diriger le conseil d'administration. " Nous n'avons pas le droit de décevoir les Ivoiriens qui croient en nous. La prochaine Ag nous interpelle. Elle nous demande une action courageuse. " Le collectif se félicite du décret du chef de l'Etat qui donne le Burida aux artistes. L'aboutissement d'un combat qui a commencé depuis longtemps. Et qui a été commencé par le chef de l'Etat lui-même (en ce moment enseignant) Amédée Pierre, Zadi Zahourou qui sont à la base de la création du Burida. Après des hauts et des bas, le Bureau se trouve aujourd'hui, à un bon niveau. "Le Burida est dans une situation acceptable. L'oiseau rare est venu du Bnetd. Il a mis en place un système révolutionnaire de répartition des droits. Même la Sacem nous envie. Les autres pays africains copient le Burida". Se félicite Wedji Ped, le porte-parole de ce comité de papis.
Guéhi Brence
