Excellence,
Eminences,
Chers frères et sœurs,
Louange à Allah, Seigneur des mondes que sa volonté soit faite et qu'il nous donne une meilleure récompense de notre vie de croyant. Qu'il aplanisse le chemin et en écarte les embuches afin que dans un même élan nous clamions sa grandeur en une fraternité agissante. Gloire à Allah.
Excellence M. le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,
Cher frère imam Koné, je voudrais te dire solennellement comme il est de règle dans notre religion, que j'accepte de te pardonner les torts que tu as bien pu me causer. Je te demande en retour de me pardonner tout ce que j'ai pu te causer comme tort.
Unissons nos cœurs et plaçons cette rencontre sous le regard éternel d'Allah (swt). Seigneur ne fait pas dévier nos cœurs après que tu nous as guidés et donne nous une miséricorde de ta part. Oui, tu es le grand donateur (Sourate 3. Verset 8).
Excellence M le Président de la République en réunissant autour de vous et en présence des plus hautes personnalités de l'Etat vos frères et sœurs dirigeants et animateurs de la communauté musulmane de la Côte d'Ivoire, vous posez là un acte mémorable. Permettez-moi M. le Président de m'arrêter là et d'attirer l'attention sur l'importance du rôle joué par vous. D'aucun pourront dire demain, pourquoi c'est le chef de l'Etat qui a été l'acteur de cette réconciliation ? Il n'est pas musulman. M. le Président de la République, vous avez tout simplement compris un petit adage africain qui s'intitule la guerre des margouillats et la vielle dans la chambre. Quand les margouillats ont commencé à se quereller, la vieille dit qu'elle n'a rien à avoir avec cette querelle.
Les margouillats dans leurs mouvements sont tombés dans le trousseau de coton de la vieille et l'ont déversé sur le foyer de feu qui finalement a pris toute la maison. La vieille même n'en est pas sortie. C'est cette leçon que vous avez comprise en vous intéressant à tous les problèmes du pays en particulier au notre.
Je vous en remercie. Certes cet acte nous réjouit, mais il ne nous surprend guère.
Les margouillats dans leurs mouvements sont tombés dans le trousseau de coton de la vieille et l'ont déversé sur le foyer de feu qui finalement a pris toute la maison.
En effet, qui ne se souvient de toutes ces avancées importantes de notre communauté obtenues grâce à votre contribution personnelle, même avant votre accession à la magistrature suprême de ce pays. En 1990 déjà vous vous préoccupiez de l'ouverture d'une ambassade de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite afin de faciliter les conditions du pèlerinage à la Mecque à vos concitoyens. Quelques années plus tard soit en 1992, le Président Félix Houphouët B. traduisait ce rêve de tous les musulmans en réalité. En 2003, vous ouvrez le consulat général à Djeddah en Arabie Saoudite. En 2007, suite aux difficultés survenues dans l'organisation du Hadj 2006 bis, vous intervenez promptement afin de soulager les inquiétudes de nombreux fidèles musulmans. Vos efforts dans ce sens se sont poursuivis en 2008 et sont encore d'actualité. Aujourd'hui, vous vous impliquez dans le processus de normalisation du fonctionnement des institutions islamiques de notre pays par le rassemblement de ses dirigeants. C'est donc une œuvre salutaire pour notre politique d'organisation. Allah le Très Haut dans le Saint Coran au verset 97 et la sourate 16 « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions ». M. le Président, la communauté musulmane reconnaissante vous dit merci pour ces marques d'attention, pour votre soutien.
La reconnaissance est un acte de foi
La reconnaissance est un acte de foi. Nous associons à ces remerciements, vos collaborateurs qui, avec abnégation et efficacité, accompagnent notre action sur le chemin de l'unité. Nous félicitons et encourageons le comité de réconciliation, l'équipe des médiateurs ainsi que toutes les bonnes volontés qui, de longs mois durant, ont œuvré dans la discrétion à aplanir les malentendus survenus dans la vie de notre communauté. Qu'ils retiennent tout simplement que le temps passé à réconcilier des frères et des sœurs n'est jamais un temps perdu. Dans le saint Coran, sourate 7 au verset 7 de la sourate 29 : “Quant à ceux qui croient et font des bonnes œuvres, Nous leur effacerons leurs méfaits. Et Nous les payerons des plus belles de leurs actions”. Mes chers coreligionnaires, les désaccords apparus ces dernières années dans l'orientation de la gestion de notre communauté ont gêné quelque peu l'exécution de nos programmes d'actions, et par ricochet, la construction de notre communauté. Avec les divergences survenues dans le traitement du dossier du Hadj, notre image a été malheureusement écorchée. Il est temps et à tous les niveaux que la remobilisation se fasse en vue d'’inverser cette tendance. Il faut que nos ambitions légitimes se réalisent dans la confiance et le respect strict des règles que nous nous sommes librement fixées à travers un fonctionnement efficace et efficient de nos institutions. Nos rapports doivent être empreints de respect mutuel et de fraternité vraie. Le Prophète (saw) dans un hadith rapporté par Abou Houraïra a dit : “Gardez-vous des soupçons car le soupçon est plus mensonger que la réalité. Ne soyez pas indiscret, ne sillonnez pas, n'écoutez pas les médisances, ne soyez pas envieux, ne semez pas la discorde mais soyez des adorateurs de Dieu, vivant en frères”. Au demeurant, nous devons développer entre nous les liens d'amour, d'entraide et de solidarité. Abdallah An Ouma, dans un Hadith rapporté par Boukhari, raconte que l'Envoyé de Dieu a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne doit ni l'opprimé ni l'abandonné. Celui qui viendra en aide à son frère, Dieu lui viendra en aide. Celui qui délivre le musulman d'une angoisse, Dieu le délivrera d'une angoisse le jour du jugement. Celui qui couvrira de son gite un musulman, Dieu le couvrira de son gite le jour de la résurrection ».
Chers frères et sœurs, nous sommes invités à bannir tous les mauvais sentiments qui nous habitaient pour les remplacer par les sentiments de bonté et d'excellente fraternité et d'amour
Chers frères et sœurs, notre religion établit en toute chose et particulièrement dans les relations interpersonnelles entre musulmans ou non des règles de conduite si précieuses qu'elles ne laissent que très peu de place à certaines erreurs. Dans la sourate 13 au verset 11, Dieu dit : « Il y a pour chacun devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah. En vérité Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les (individus qui la composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Et lorsqu'Allah veut (infliger) un mal à un peuple, nul ne peut le repousser : ils n'ont en dehors de lui aucun protecteur ». Alors chers frères et sœurs, nous sommes invités à bannir tous les mauvais sentiments qui nous habitaient pour les remplacer par les sentiments de bonté et d'excellente fraternité et d'amour. Oublions les erreurs du passé, pardonnons les offenses éventuelles, donnons-nous la main avec humilité et sincérité. Et envisageons ensemble le présent et le futur avec patience et responsabilité. Souvenons nous de cette réflexion d'Avicenne dans laquelle il dit : « Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances (…) et étouffe la haine, faisant du passé comme s'il n'a jamais existé ». Oui, ce passé récent de notre collaboration dans le travail islamique doit être à jamais oublié cher frère Koudouss et chers frères musulmans responsables des associations. Pour ma part et obéissant à un enseignement d'Allah (swt) par lequel il nous instruit que celui qui pardonne et se montre conciliant Allah saura le réconcilier. Sourate 42 verset 40.
Je tends la main à mon frère afin qu'il vienne prendre sa place, la place qui est la sienne à mes côtés et aux côtés de ses pairs imams du Conseil Supérieur des imams pour qu'ensemble nous affrontions les défis de notre communauté.
Cher frère imam Koné, je voudrais te dire solennellement, te dire comme il est de règle dans notre religion, que j'accepte de te pardonner les torts que tu as bien pu me causer. Je te demande en retour de me pardonner tout ce que j'ai pu te causer comme tort. Je tends la main à mon frère afin qu'il vienne prendre sa place, la place qui est la tienne à mes côtés et aux côtés de ses pairs imams du Conseil Supérieur des imams pour qu'ensemble nous affrontions les défis de notre communauté.
M. le Président les moments que nous vivons sont chargés d'émotions et de reconnaissances et laissant peu de place aux longs discours. M. le Président, avant de terminer, je voudrais, encore une fois, vous remercier de la préoccupation que vous avez eue personnellement pour ce problème. Ce n'est pas seulement le mois dernier que vous vous en êtes préoccupés. Vous m'aviez déjà contacté il y a de cela quelques mois. Et vous m'aviez dit : «Mon frère Fofana, aide nous à finir le problème avec Koudouss». C'était à la mosquée d'Aghien, lors du baptême de l'enfant de notre sœur Nadiany. Vous l'avez encore répété lors de notre dernière rencontre avant le départ au Hadj. Et la toute dernière fois, c'était à Yamoussoukro. Cela veut dire que cette réconciliation était une préoccupation pour vous. M. le Président, au nom de tous les imams et de toute la communauté, nous vous disons encore merci pour cette préoccupation. Un chef doit s'occuper de tous les problèmes de sa communauté. Il ne doit pas attendre que le feu prenne tout avant d'agir. C'est ce que vous avez compris. Nous vous remercions. Que Dieu vous bénisse.
Assalam Alékoum
Propos recueillis par Haroun B
bamaroun@yahoo.fr
Eminences,
Chers frères et sœurs,
Louange à Allah, Seigneur des mondes que sa volonté soit faite et qu'il nous donne une meilleure récompense de notre vie de croyant. Qu'il aplanisse le chemin et en écarte les embuches afin que dans un même élan nous clamions sa grandeur en une fraternité agissante. Gloire à Allah.
Excellence M. le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,
Cher frère imam Koné, je voudrais te dire solennellement comme il est de règle dans notre religion, que j'accepte de te pardonner les torts que tu as bien pu me causer. Je te demande en retour de me pardonner tout ce que j'ai pu te causer comme tort.
Unissons nos cœurs et plaçons cette rencontre sous le regard éternel d'Allah (swt). Seigneur ne fait pas dévier nos cœurs après que tu nous as guidés et donne nous une miséricorde de ta part. Oui, tu es le grand donateur (Sourate 3. Verset 8).
Excellence M le Président de la République en réunissant autour de vous et en présence des plus hautes personnalités de l'Etat vos frères et sœurs dirigeants et animateurs de la communauté musulmane de la Côte d'Ivoire, vous posez là un acte mémorable. Permettez-moi M. le Président de m'arrêter là et d'attirer l'attention sur l'importance du rôle joué par vous. D'aucun pourront dire demain, pourquoi c'est le chef de l'Etat qui a été l'acteur de cette réconciliation ? Il n'est pas musulman. M. le Président de la République, vous avez tout simplement compris un petit adage africain qui s'intitule la guerre des margouillats et la vielle dans la chambre. Quand les margouillats ont commencé à se quereller, la vieille dit qu'elle n'a rien à avoir avec cette querelle.
Les margouillats dans leurs mouvements sont tombés dans le trousseau de coton de la vieille et l'ont déversé sur le foyer de feu qui finalement a pris toute la maison. La vieille même n'en est pas sortie. C'est cette leçon que vous avez comprise en vous intéressant à tous les problèmes du pays en particulier au notre.
Je vous en remercie. Certes cet acte nous réjouit, mais il ne nous surprend guère.
Les margouillats dans leurs mouvements sont tombés dans le trousseau de coton de la vieille et l'ont déversé sur le foyer de feu qui finalement a pris toute la maison.
En effet, qui ne se souvient de toutes ces avancées importantes de notre communauté obtenues grâce à votre contribution personnelle, même avant votre accession à la magistrature suprême de ce pays. En 1990 déjà vous vous préoccupiez de l'ouverture d'une ambassade de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite afin de faciliter les conditions du pèlerinage à la Mecque à vos concitoyens. Quelques années plus tard soit en 1992, le Président Félix Houphouët B. traduisait ce rêve de tous les musulmans en réalité. En 2003, vous ouvrez le consulat général à Djeddah en Arabie Saoudite. En 2007, suite aux difficultés survenues dans l'organisation du Hadj 2006 bis, vous intervenez promptement afin de soulager les inquiétudes de nombreux fidèles musulmans. Vos efforts dans ce sens se sont poursuivis en 2008 et sont encore d'actualité. Aujourd'hui, vous vous impliquez dans le processus de normalisation du fonctionnement des institutions islamiques de notre pays par le rassemblement de ses dirigeants. C'est donc une œuvre salutaire pour notre politique d'organisation. Allah le Très Haut dans le Saint Coran au verset 97 et la sourate 16 « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions ». M. le Président, la communauté musulmane reconnaissante vous dit merci pour ces marques d'attention, pour votre soutien.
La reconnaissance est un acte de foi
La reconnaissance est un acte de foi. Nous associons à ces remerciements, vos collaborateurs qui, avec abnégation et efficacité, accompagnent notre action sur le chemin de l'unité. Nous félicitons et encourageons le comité de réconciliation, l'équipe des médiateurs ainsi que toutes les bonnes volontés qui, de longs mois durant, ont œuvré dans la discrétion à aplanir les malentendus survenus dans la vie de notre communauté. Qu'ils retiennent tout simplement que le temps passé à réconcilier des frères et des sœurs n'est jamais un temps perdu. Dans le saint Coran, sourate 7 au verset 7 de la sourate 29 : “Quant à ceux qui croient et font des bonnes œuvres, Nous leur effacerons leurs méfaits. Et Nous les payerons des plus belles de leurs actions”. Mes chers coreligionnaires, les désaccords apparus ces dernières années dans l'orientation de la gestion de notre communauté ont gêné quelque peu l'exécution de nos programmes d'actions, et par ricochet, la construction de notre communauté. Avec les divergences survenues dans le traitement du dossier du Hadj, notre image a été malheureusement écorchée. Il est temps et à tous les niveaux que la remobilisation se fasse en vue d'’inverser cette tendance. Il faut que nos ambitions légitimes se réalisent dans la confiance et le respect strict des règles que nous nous sommes librement fixées à travers un fonctionnement efficace et efficient de nos institutions. Nos rapports doivent être empreints de respect mutuel et de fraternité vraie. Le Prophète (saw) dans un hadith rapporté par Abou Houraïra a dit : “Gardez-vous des soupçons car le soupçon est plus mensonger que la réalité. Ne soyez pas indiscret, ne sillonnez pas, n'écoutez pas les médisances, ne soyez pas envieux, ne semez pas la discorde mais soyez des adorateurs de Dieu, vivant en frères”. Au demeurant, nous devons développer entre nous les liens d'amour, d'entraide et de solidarité. Abdallah An Ouma, dans un Hadith rapporté par Boukhari, raconte que l'Envoyé de Dieu a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne doit ni l'opprimé ni l'abandonné. Celui qui viendra en aide à son frère, Dieu lui viendra en aide. Celui qui délivre le musulman d'une angoisse, Dieu le délivrera d'une angoisse le jour du jugement. Celui qui couvrira de son gite un musulman, Dieu le couvrira de son gite le jour de la résurrection ».
Chers frères et sœurs, nous sommes invités à bannir tous les mauvais sentiments qui nous habitaient pour les remplacer par les sentiments de bonté et d'excellente fraternité et d'amour
Chers frères et sœurs, notre religion établit en toute chose et particulièrement dans les relations interpersonnelles entre musulmans ou non des règles de conduite si précieuses qu'elles ne laissent que très peu de place à certaines erreurs. Dans la sourate 13 au verset 11, Dieu dit : « Il y a pour chacun devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah. En vérité Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les (individus qui la composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Et lorsqu'Allah veut (infliger) un mal à un peuple, nul ne peut le repousser : ils n'ont en dehors de lui aucun protecteur ». Alors chers frères et sœurs, nous sommes invités à bannir tous les mauvais sentiments qui nous habitaient pour les remplacer par les sentiments de bonté et d'excellente fraternité et d'amour. Oublions les erreurs du passé, pardonnons les offenses éventuelles, donnons-nous la main avec humilité et sincérité. Et envisageons ensemble le présent et le futur avec patience et responsabilité. Souvenons nous de cette réflexion d'Avicenne dans laquelle il dit : « Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances (…) et étouffe la haine, faisant du passé comme s'il n'a jamais existé ». Oui, ce passé récent de notre collaboration dans le travail islamique doit être à jamais oublié cher frère Koudouss et chers frères musulmans responsables des associations. Pour ma part et obéissant à un enseignement d'Allah (swt) par lequel il nous instruit que celui qui pardonne et se montre conciliant Allah saura le réconcilier. Sourate 42 verset 40.
Je tends la main à mon frère afin qu'il vienne prendre sa place, la place qui est la sienne à mes côtés et aux côtés de ses pairs imams du Conseil Supérieur des imams pour qu'ensemble nous affrontions les défis de notre communauté.
Cher frère imam Koné, je voudrais te dire solennellement, te dire comme il est de règle dans notre religion, que j'accepte de te pardonner les torts que tu as bien pu me causer. Je te demande en retour de me pardonner tout ce que j'ai pu te causer comme tort. Je tends la main à mon frère afin qu'il vienne prendre sa place, la place qui est la tienne à mes côtés et aux côtés de ses pairs imams du Conseil Supérieur des imams pour qu'ensemble nous affrontions les défis de notre communauté.
M. le Président les moments que nous vivons sont chargés d'émotions et de reconnaissances et laissant peu de place aux longs discours. M. le Président, avant de terminer, je voudrais, encore une fois, vous remercier de la préoccupation que vous avez eue personnellement pour ce problème. Ce n'est pas seulement le mois dernier que vous vous en êtes préoccupés. Vous m'aviez déjà contacté il y a de cela quelques mois. Et vous m'aviez dit : «Mon frère Fofana, aide nous à finir le problème avec Koudouss». C'était à la mosquée d'Aghien, lors du baptême de l'enfant de notre sœur Nadiany. Vous l'avez encore répété lors de notre dernière rencontre avant le départ au Hadj. Et la toute dernière fois, c'était à Yamoussoukro. Cela veut dire que cette réconciliation était une préoccupation pour vous. M. le Président, au nom de tous les imams et de toute la communauté, nous vous disons encore merci pour cette préoccupation. Un chef doit s'occuper de tous les problèmes de sa communauté. Il ne doit pas attendre que le feu prenne tout avant d'agir. C'est ce que vous avez compris. Nous vous remercions. Que Dieu vous bénisse.
Assalam Alékoum
Propos recueillis par Haroun B
bamaroun@yahoo.fr