Une information de première main qui nous est parvenue depuis hier. Elle fait état de ce que le chef de l'Etat Laurent Gbagbo aurait entrepris des démarches auprès des Présidents Bédié et Ouattara depuis mardi afin d'obtenir le renvoi de la présidentielle au 29 novembre 2009. Pour quelle raison ? Mystère.
Il faut dire que ces dernières semaines, le Président Laurent Gbagbo n'a pas eu le sommeil vraiment tranquille. Pressé qu'il était de toutes parts d'annoncer la date à laquelle doit se tenir le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. C'est qu’après avoir reçu le projet de chronogramme de la Cei, le chef de l'Etat avait voulu un peu tirer sur la corde de l'impatience, jouer avec les nerfs des Ivoiriens qui attendaient cette date pour savoir à quand la sortie de l'auberge. S'appuyant sur des prétextes fallacieux, il a déclaré avoir reçu les propositions de la Cei mais que le temps n'était pas encore arrivé pour lui de révéler la date du scrutin. Il le fera, a-t-il promis, quand son cœur le lui dira, quand il aura fini d'enrôler plus de 2 millions d'Ivoiriens retardataires. Mais de toute évidence, les choses ne se sont pas passées comme le chef des refondateurs le souhaitait. La diplomatie silencieuse s'est mise en branle, les grandes puissances se sont invitées dans le débat. Il fallait mettre rapidement fin à ce jeu capricieux, faire cracher le morceau à Gbagbo. C'est ce que Alain Joyandet, le ministre français de la Coopération réussit à faire lors de son passage récent à Abidjan. Gbagbo lui confie qu'il a choisi le 25 octobre pour la tenue de la présidentielle. Non sans lui exprimer quelques préoccupations techniques liées à l'identification et au terrain politique national. Mais la décision est prise, la date arrêtée. On annonce même, en début de semaine, que Gbagbo va la rendre enfin publique cette semaine courant. Et puis, hier, coup de théâtre. Des informations de sources dignes de foi font état de ce que Gbagbo tient à retarder l'échéance électorale jusqu'au 29 novembre 2009, à défaut du 6 décembre comme il l'avait envisagé.
Pour faire, il aurait mandaté certaines chancelleries et dignitaires religieux pour faire accepter cette énième proposition à Bédié et à Ouattara.
La question que l'on se pose c'est pourquoi Gbagbo tient à se rapprocher le plus possible du mois de décembre 2009 ? Pourquoi veut-il organiser les élections le 29 novembre alors que la Cei lui dit que c'est techniquement possible le 11 octobre ? Son insistance ne cache-t-elle pas quelque chose ? Le Fpi a-t-il vraiment conscience que le report d'une semaine des élections est un prolongement de la souffrance d'un peuple qui ne sait plus où donner de la tête ?
Akwaba Saint Clair
Il faut dire que ces dernières semaines, le Président Laurent Gbagbo n'a pas eu le sommeil vraiment tranquille. Pressé qu'il était de toutes parts d'annoncer la date à laquelle doit se tenir le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. C'est qu’après avoir reçu le projet de chronogramme de la Cei, le chef de l'Etat avait voulu un peu tirer sur la corde de l'impatience, jouer avec les nerfs des Ivoiriens qui attendaient cette date pour savoir à quand la sortie de l'auberge. S'appuyant sur des prétextes fallacieux, il a déclaré avoir reçu les propositions de la Cei mais que le temps n'était pas encore arrivé pour lui de révéler la date du scrutin. Il le fera, a-t-il promis, quand son cœur le lui dira, quand il aura fini d'enrôler plus de 2 millions d'Ivoiriens retardataires. Mais de toute évidence, les choses ne se sont pas passées comme le chef des refondateurs le souhaitait. La diplomatie silencieuse s'est mise en branle, les grandes puissances se sont invitées dans le débat. Il fallait mettre rapidement fin à ce jeu capricieux, faire cracher le morceau à Gbagbo. C'est ce que Alain Joyandet, le ministre français de la Coopération réussit à faire lors de son passage récent à Abidjan. Gbagbo lui confie qu'il a choisi le 25 octobre pour la tenue de la présidentielle. Non sans lui exprimer quelques préoccupations techniques liées à l'identification et au terrain politique national. Mais la décision est prise, la date arrêtée. On annonce même, en début de semaine, que Gbagbo va la rendre enfin publique cette semaine courant. Et puis, hier, coup de théâtre. Des informations de sources dignes de foi font état de ce que Gbagbo tient à retarder l'échéance électorale jusqu'au 29 novembre 2009, à défaut du 6 décembre comme il l'avait envisagé.
Pour faire, il aurait mandaté certaines chancelleries et dignitaires religieux pour faire accepter cette énième proposition à Bédié et à Ouattara.
La question que l'on se pose c'est pourquoi Gbagbo tient à se rapprocher le plus possible du mois de décembre 2009 ? Pourquoi veut-il organiser les élections le 29 novembre alors que la Cei lui dit que c'est techniquement possible le 11 octobre ? Son insistance ne cache-t-elle pas quelque chose ? Le Fpi a-t-il vraiment conscience que le report d'une semaine des élections est un prolongement de la souffrance d'un peuple qui ne sait plus où donner de la tête ?
Akwaba Saint Clair