Pourquoi le conseil des ministres a-t-il finalement opté pour le 29 novembre ? Comment cette date a-t-elle été choisie ? Qui l'a proposée ? Quelle est la position de Bédié et de Ouattara sur cette énième date ? Des sources proches du gouvernement et de l'institution chargée des élections nous éclairent. Des réunions de concertations, des propositions, des contre-propositions, des démarches discrètes, des médiations même, autant dire que l'enfantement du "29 novembre" ne fut pas des plus aisés. Gbagbo ne voulait pas du 11 octobre, on peut dire qu'il a eu gain de cause. Car en fin de compte, la date retenue est à seulement une semaine de longueur du plafond qu'il avait fixé, c'est-à-dire le 6 décembre 2009.
A en croire des sources bien introduites, le chef de l'Etat aurait fait valoir des arguments en se fondant sur les exigences propres ou conditionnalités de la Cei. L'institution chargée des élections avait, on s'en souvient, mis sa proposition de date dans un panier de 4 conditions à remplir : l'opérationnalisation des tribunaux sur tout le territoire afin de gérer le contentieux électoral, l'opération de reconstitution des registres d'état civil. Gbagbo aurait fait savoir qu'en tant que chef de l'Exécutif, le règlement de tous ces problèmes techniques et opérationnels nécessiterait un peu plus de temps et qu'une rallonge d'un mois et demi serait indiquée. Les calculs financiers et les simulations faites, le 29 novembre serait apparue comme la première date possible pour l'organisation de la présidentielle. Plusieurs séances de travail auraient ainsi été organisées entre Gbagbo, Soro et parfois Mambé pour étudier ces nouvelles propositions. Mercredi soir a eu lieu la dernière rencontre entre les trois hommes pour tout finaliser. Le 29 novembre est arrêté. Mais il faut informer d'abord Bédié et Ouattara. Le Premier ministre Guillaume Soro s'acquitte de cette mission. Le même soir, il se rend discrètement chez le président du Rdr pour lui porter l'information et recueillir ses avis. Ce dernier appelle à son tour son allié du Rhdp, le Président Bédié pour l'informer des dernières décisions sur le chronogramme électoral. A en croire nos sources, la réponse des deux leaders du Rhdp aurait été très simple et claire : " Le plus important, c'est de tout mettre en œuvre pour que les élections puissent se tenir dans les délais arrêtés ". Fort de ce consensus, le comité central la Cei aurait tenu une réunion hier matin pour formaliser et transmettre le nouveau projet de décret au gouvernement. C'est donc ledit projet qui a été entériné par le conseil des ministres hier. On se demande dès lors à quoi va servir la dernière réunion du Cpc.
Akwaba Saint Clair
A en croire des sources bien introduites, le chef de l'Etat aurait fait valoir des arguments en se fondant sur les exigences propres ou conditionnalités de la Cei. L'institution chargée des élections avait, on s'en souvient, mis sa proposition de date dans un panier de 4 conditions à remplir : l'opérationnalisation des tribunaux sur tout le territoire afin de gérer le contentieux électoral, l'opération de reconstitution des registres d'état civil. Gbagbo aurait fait savoir qu'en tant que chef de l'Exécutif, le règlement de tous ces problèmes techniques et opérationnels nécessiterait un peu plus de temps et qu'une rallonge d'un mois et demi serait indiquée. Les calculs financiers et les simulations faites, le 29 novembre serait apparue comme la première date possible pour l'organisation de la présidentielle. Plusieurs séances de travail auraient ainsi été organisées entre Gbagbo, Soro et parfois Mambé pour étudier ces nouvelles propositions. Mercredi soir a eu lieu la dernière rencontre entre les trois hommes pour tout finaliser. Le 29 novembre est arrêté. Mais il faut informer d'abord Bédié et Ouattara. Le Premier ministre Guillaume Soro s'acquitte de cette mission. Le même soir, il se rend discrètement chez le président du Rdr pour lui porter l'information et recueillir ses avis. Ce dernier appelle à son tour son allié du Rhdp, le Président Bédié pour l'informer des dernières décisions sur le chronogramme électoral. A en croire nos sources, la réponse des deux leaders du Rhdp aurait été très simple et claire : " Le plus important, c'est de tout mettre en œuvre pour que les élections puissent se tenir dans les délais arrêtés ". Fort de ce consensus, le comité central la Cei aurait tenu une réunion hier matin pour formaliser et transmettre le nouveau projet de décret au gouvernement. C'est donc ledit projet qui a été entériné par le conseil des ministres hier. On se demande dès lors à quoi va servir la dernière réunion du Cpc.
Akwaba Saint Clair