Une tempête menace sérieusement les séances de rattrapage du recensement électoral. Pour cause, les chefs des centres de collecte de l’intérieur du pays sont en colère contre la Commission électorale indépendante (CEI). En fait, ils refusent d’être payés au prorata des jours œuvrés, contrairement aux clauses du contrat. Ils menacent alors de boycotter non seulement les séances de rattrapage, mais aussi de faire blocage à la tenue effective des élections, si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
A cet effet, ils ont rencontré, le lundi 11 mai 2009, le Secrétaire général permanent de la CEI, M. Yapi Jacques. Selon les porte-parole des agents, Nicaise Blin Lohoury et Olivier Dorou, celui-ci, après leur avoir affirmé que seul le régisseur de la CEI pouvait remettre leur dû, revient encore leur signifier qu’il est le seul habilité à le faire. Chose qu’ils ont trouvé suspecte, surtout qu’ils ne sont pas rentrés dans la totalité de leurs fonds. C’est pourquoi ils soutiennent que ce dernier a sûrement pris une partie du salaire par devers lui, pour ne leur remettre que 40.000FCFA, au lieu de 125.000CFA, selon le contrat.
En outre, toujours selon eux, M. Yapi Jacques les empêche de rencontrer le régisseur en question. C’est la raison pour laquelle, les protestataires projettent d’animer une conférence de presse ce matin.
Nous avons également tenté d’avoir la version du Secrétaire général, mais en vain. Depuis le 24 mars, un mouvement de protestation des chefs des centres de collecte de Gagnoa a eu lieu. Ils ont assiégé le secrétariat permanent de la CEI, sis aux Deux-plateaux/Angré, pour les mêmes motifs.
Ils n’ont pas obtenu gain de cause, les responsables locaux de la CEI craignant que le mouvement de protestation ne s’étende aux autres centres de l’intérieur.
C’est finalement ce qui se passe, la protestation ayant gagné certaines villes, notamment Bloléquin.
Pis, ceux qui avaient, bon gré mal gré, accepté la somme versée sont aussi entrés dans la danse, réclamant ainsi le reliquat de leurs salaires.
Anne-Marie Eba Stagiaire
A cet effet, ils ont rencontré, le lundi 11 mai 2009, le Secrétaire général permanent de la CEI, M. Yapi Jacques. Selon les porte-parole des agents, Nicaise Blin Lohoury et Olivier Dorou, celui-ci, après leur avoir affirmé que seul le régisseur de la CEI pouvait remettre leur dû, revient encore leur signifier qu’il est le seul habilité à le faire. Chose qu’ils ont trouvé suspecte, surtout qu’ils ne sont pas rentrés dans la totalité de leurs fonds. C’est pourquoi ils soutiennent que ce dernier a sûrement pris une partie du salaire par devers lui, pour ne leur remettre que 40.000FCFA, au lieu de 125.000CFA, selon le contrat.
En outre, toujours selon eux, M. Yapi Jacques les empêche de rencontrer le régisseur en question. C’est la raison pour laquelle, les protestataires projettent d’animer une conférence de presse ce matin.
Nous avons également tenté d’avoir la version du Secrétaire général, mais en vain. Depuis le 24 mars, un mouvement de protestation des chefs des centres de collecte de Gagnoa a eu lieu. Ils ont assiégé le secrétariat permanent de la CEI, sis aux Deux-plateaux/Angré, pour les mêmes motifs.
Ils n’ont pas obtenu gain de cause, les responsables locaux de la CEI craignant que le mouvement de protestation ne s’étende aux autres centres de l’intérieur.
C’est finalement ce qui se passe, la protestation ayant gagné certaines villes, notamment Bloléquin.
Pis, ceux qui avaient, bon gré mal gré, accepté la somme versée sont aussi entrés dans la danse, réclamant ainsi le reliquat de leurs salaires.
Anne-Marie Eba Stagiaire