Une forte délégation d’officiers et de civils de l’Université nationale de défense du Nigeria a eu une séance de travail avec des députés membres de la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale.
Une délégation de l’Université de défense nationale du Nigeria a salué, hier à l’Assemblée nationale, le processus de paix en cours en Côte d’Ivoire. «Par rapport à ce que nous avons vu et entendu, nous avons la conviction que le processus de paix en cours se déroule bien», a souligné le chef de la délégation, le général G. M. Ringin. Il répondait aux questions des journalistes au terme d’une séance de travail avec la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale au sein de l’institution. Le général de l’armée nigériane a précisé que la délégation qu’il conduit a visité le Liberia avant de mettre le cap sur la Côte d’Ivoire. Selon ses explications, l’Université de défense nationale du Nigeria a formé neuf délégations pour sillonner plusieurs pays en vue de renforcer la coopération avec eux.
La délégation du général Ringin forte de 25 membres comprend des officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité du Nigeria, mais aussi des civils.
Le député Dan Ouélo, rapporteur général adjoint de la Commission sécurité et défense, au nom du président de la Commission, lui, s’est félicité de l’intérêt que la délégation nigériane a porté au parlement. Pour lui, le général G. M. Ringin et les membres de sa délégation se sont rendus à l’Assemblée nationale pour constater si elle fonctionne ou pas. «Nous leur avons donné les preuves qu’elle fonctionne. Ils pourront répercuter que la Côte d’Ivoire ne s’est pas arrêtée, malgré la crise», a-il ajouté.
Au cours des échanges qui se sont déroulés à la rotonde, la délégation nigériane a interrogé les députés, entre autres sujets, sur la cohésion qui a pu régner entre les députés du nord et ceux du sud pendant la crise. Les parlementaires ont alors expliqué à leurs hôtes que la crise n’a en rien entamé les rapports entre eux. Une belle occasion pour eux de dire avec insistance que la guerre de la Côte d’Ivoire n’était ni une guerre du nord contre le sud, ni une guerre des musulmans contre les chrétiens et qu’elle n’était pas non plus une guerre civile.
Les hôtes de la Côte d’Ivoire visitent aujourd’hui le Centre de commandement intégré (Cci) à Yamoussoukro, l’Ecole des forces armées (Efa) et la Basilique Notre Dame de la Paix. Selon le programme qui nous a été présenté, entre autres personnalités, ils ont été reçus par le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, le chef d’état-major des armées (Cema), le général de division Philippe Mangou et le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Tiapé Kassaraté. Le général G. M. Ringin et sa délégation quittent la Côte d’Ivoire demain.
Pascal Soro
Une délégation de l’Université de défense nationale du Nigeria a salué, hier à l’Assemblée nationale, le processus de paix en cours en Côte d’Ivoire. «Par rapport à ce que nous avons vu et entendu, nous avons la conviction que le processus de paix en cours se déroule bien», a souligné le chef de la délégation, le général G. M. Ringin. Il répondait aux questions des journalistes au terme d’une séance de travail avec la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale au sein de l’institution. Le général de l’armée nigériane a précisé que la délégation qu’il conduit a visité le Liberia avant de mettre le cap sur la Côte d’Ivoire. Selon ses explications, l’Université de défense nationale du Nigeria a formé neuf délégations pour sillonner plusieurs pays en vue de renforcer la coopération avec eux.
La délégation du général Ringin forte de 25 membres comprend des officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité du Nigeria, mais aussi des civils.
Le député Dan Ouélo, rapporteur général adjoint de la Commission sécurité et défense, au nom du président de la Commission, lui, s’est félicité de l’intérêt que la délégation nigériane a porté au parlement. Pour lui, le général G. M. Ringin et les membres de sa délégation se sont rendus à l’Assemblée nationale pour constater si elle fonctionne ou pas. «Nous leur avons donné les preuves qu’elle fonctionne. Ils pourront répercuter que la Côte d’Ivoire ne s’est pas arrêtée, malgré la crise», a-il ajouté.
Au cours des échanges qui se sont déroulés à la rotonde, la délégation nigériane a interrogé les députés, entre autres sujets, sur la cohésion qui a pu régner entre les députés du nord et ceux du sud pendant la crise. Les parlementaires ont alors expliqué à leurs hôtes que la crise n’a en rien entamé les rapports entre eux. Une belle occasion pour eux de dire avec insistance que la guerre de la Côte d’Ivoire n’était ni une guerre du nord contre le sud, ni une guerre des musulmans contre les chrétiens et qu’elle n’était pas non plus une guerre civile.
Les hôtes de la Côte d’Ivoire visitent aujourd’hui le Centre de commandement intégré (Cci) à Yamoussoukro, l’Ecole des forces armées (Efa) et la Basilique Notre Dame de la Paix. Selon le programme qui nous a été présenté, entre autres personnalités, ils ont été reçus par le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, le chef d’état-major des armées (Cema), le général de division Philippe Mangou et le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Tiapé Kassaraté. Le général G. M. Ringin et sa délégation quittent la Côte d’Ivoire demain.
Pascal Soro
