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Région Publié le samedi 16 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Akoupé - Les affrontements Akyé-Dioula continuent : Encore 3 blessés graves dont un gendarme hier

Les affrontements meurtriers entre les communautés Akyé et Dioula, débutés mercredi 12 mai 2009 dernier se sont encore poursuivis hier vendredi 15 mai. Outre la perturbation des différentes activités de cette ville, l’on a également enregistré trois (3) blessés graves dont un élément de la gendarmerie nationale.

Le calme et la sérénité ne sont pas encore revenus à Akoupé, en dépit des intenses négociations entamées par les autorités. Comme les jours précédents, les affrontements entre Akyé et Dioula se sont encore poursuivis hier. Si dans la matinée, tout a semblé se dérouler normalement, nos sources attestent cependant que les choses se sont encore compliquées aux environs de 11h. Où des coups de feu ont commencé à être tirés dans tous les sens. Ensuite, se sont ensuivis de violents affrontements qui ont entraîné trois ( 3) blessés graves dont un élément de la gendarmerie nationale. Pour la journée d’hier, l’on n’a pas dénombré (heureusement !) des blessés par balles, selon une source proche de l’hôpital d’Akoupé, tous les trois (3) blessés l’ont donc été par armes blanches. De sorte que la réunion qui devrait se tenir à la sous-préfecture pour colmater toutes les brèches s’est malheureusement terminée en queue de poison. Pis, la délégation du ministre de l’Intérieur, selon notre interlocuteur, a été séquestrée des heures durant par les deux belligérants. Akoupé était de ce fait, une ville morte et totalement déserte hier. Les populations, de peur d’éventuelles représailles, se sont encore terrées. Pendant ce temps, le commerce, le transport et les autres activités étaient inexistants. Le nombre de victimes, après les trois (3) d’hier, est désormais passé à 44 blessés dont 23 par balles et 21 par armes blanches. Selon nos sources, les cas les plus graves ont été évacués sur Adzopé. Hier, au moment où nous bouclions, la psychose s’était toujours installée dans toute la ville. Vivement donc que les autorités réagissent, avec promptitude, avant qu’il ne soit trop tard. Les cadres et élus de cette région gagneraient donc à aller tempérer les ardeurs de leurs parents afin d’éviter l’irréparable. Car la violence, d’où qu’elle vienne, et quel qu’en soit le motif, demeure un acte condamnable.
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