Les opérateurs économiques ne décolèrent pas contre la taxe Fri. Hier en marge de l'assemblée générale ordinaire de Unilever Côte d'Ivoire, Marc Desenfans, Pdg de cette société a estimé que c'est une charge de trop pour le secteur privé.
En attendant la grève de lundi pour exiger la suppression de la Fiche de renseignement à l'importation (taxe Fri), les dirigeants d'entreprises continuent de donner de la voix. «Le trésor public a demandé aux entreprises de payer à l'avance ses impôts, nous l'avons fait sans problème. Mais nous pensons qu'avec la Fiche de renseignement à l'importation, on cherche à taxer encore l'argent au secteur privé déjà en difficulté. Trop, c'est trop», s'est offusqué Marc Desenfans, Pdg de Unilever Côte d'Ivoire, hier en marge de l'assemblée générale ordinaire de sa structure au Plateau. Selon lui, «les dirigeants du pays veulent prendre le secteur formel comme une vache à lait.» Pour M. Desenfans, si l'on veut que l'industrie survive, «il faut la soutenir plutôt que de la pressurer.» Concernant le rapport d'activités 2008 de Unilever, il s'est réjoui des performances réalisées malgré un contexte socioéconomique difficile. Le chiffre d'affaires qui était passé sous la barre des 97 milliards de Fcfa en 2005 est remonté à 120 milliards de Fcfa en 2007 pour atteindre 145 milliards de Fcfa en 2008, soit une progression de 50% sur les quatre dernières années. Globalement la société a connu une croissance de 20%. Ce qui confirme la réalisation des objectifs stratégiques fixés au cours de cet exercice. Marc Desenfans estime que les perspectives 2009 restent encore incertaines avec les effets de la crise financière et économique internationale qui risquent de s'accentuer. Mais il garde un brin d'espoir avec la fixation au 29 novembre de la date des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Pour lui, si sans la stabilité politique et économique, les entreprises ne pourront pas être compétitives.
Cissé Cheick Ely
En attendant la grève de lundi pour exiger la suppression de la Fiche de renseignement à l'importation (taxe Fri), les dirigeants d'entreprises continuent de donner de la voix. «Le trésor public a demandé aux entreprises de payer à l'avance ses impôts, nous l'avons fait sans problème. Mais nous pensons qu'avec la Fiche de renseignement à l'importation, on cherche à taxer encore l'argent au secteur privé déjà en difficulté. Trop, c'est trop», s'est offusqué Marc Desenfans, Pdg de Unilever Côte d'Ivoire, hier en marge de l'assemblée générale ordinaire de sa structure au Plateau. Selon lui, «les dirigeants du pays veulent prendre le secteur formel comme une vache à lait.» Pour M. Desenfans, si l'on veut que l'industrie survive, «il faut la soutenir plutôt que de la pressurer.» Concernant le rapport d'activités 2008 de Unilever, il s'est réjoui des performances réalisées malgré un contexte socioéconomique difficile. Le chiffre d'affaires qui était passé sous la barre des 97 milliards de Fcfa en 2005 est remonté à 120 milliards de Fcfa en 2007 pour atteindre 145 milliards de Fcfa en 2008, soit une progression de 50% sur les quatre dernières années. Globalement la société a connu une croissance de 20%. Ce qui confirme la réalisation des objectifs stratégiques fixés au cours de cet exercice. Marc Desenfans estime que les perspectives 2009 restent encore incertaines avec les effets de la crise financière et économique internationale qui risquent de s'accentuer. Mais il garde un brin d'espoir avec la fixation au 29 novembre de la date des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Pour lui, si sans la stabilité politique et économique, les entreprises ne pourront pas être compétitives.
Cissé Cheick Ely