Les orientations stratégi-ques nationales du gouvernement en matière de développement des ressources halieutiques, consignées dans le plan directeur de la pêche et de l’aquaculture (PDPA), font l’objet d’un atelier de validation qui s’est ouvert hier (14 mai dernier), à l’hôtel Ibis Plateau. Ce plan directeur sur lequel ont planché les experts ivoiriens, assistés de leurs homologues du Fonds mondial pour l’alimentation (FAO), devra permettre une exploitation rationnelle et une gestion durable des ressources halieutiques. Il devra permettre, en outre, le développement de la pêche et de l’aquaculture, tout en saisissant les besoins de la population en produits de qualité. Aussi il devra veiller à la cohésion des interventions publiques et privées, et offrir une vision d’ensemble pour l’amélioration de la gestion de ce secteur.
Pour le ministre de la production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douaty, face à la demande sans cesse croissante en protéine animale de la population (300 mille tonnes par an), l’aquaculture apparaît comme l’élément fondamental qui doit être développé pour combler le vide et garantir aux Ivoiriens, une autosuffisance. Il a indiqué que le plan directeur doit être un plan ambitieux et réaliste qui sera le socle de l’autosuffisance en protéine animale. Mais surtout de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté. “Ce présent atelier qui procède à l’analyse du PDPA devra aboutir à l’obtention d’un document consensuel pour l’ensemble des acteurs du secteur pêche et aquaculture, à travers un diagnostic participatif”, a-t-il souhaité. Il a recommandé que ce document recentre l’intervention de l’Etat sur les politiques, la programmation des stratégies et le suivi de leur mise en œuvre.
“Le secteur de la pêche et de l’aquaculture occupe une place importante dans l’économie ivoirienne et procure près de 70 mille emplois directs, en faisant vivre plus de 400 mille personnes. Le poisson est la première source de protéine animale dans l’alimentation des Ivoiriens, avec une consommation estimée à 13,8 kg/hab/an en 2005. Durant ces dernières années, la consommation au niveau du pays est estimée à plus de 300 mille tonnes de poissons, dont 250 mille tonnes (soit plus de 80 %) sont importées pour une valeur hors taxes de plus de 100 milliards de francs CFA”, a relevé Mme Koyara Marie Noelle, représentante résidente de la FAO. La Côte d’Ivoire dispose, cependant, dit-elle, de vastes plans d’eau dont l’aménagement l’exploitation responsable et durable permettront d’accroître considérablement les produits de pêche artisanale et améliorer les conditions d’existence des populations vivant de cette activité.
Djè Abel
Pour le ministre de la production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douaty, face à la demande sans cesse croissante en protéine animale de la population (300 mille tonnes par an), l’aquaculture apparaît comme l’élément fondamental qui doit être développé pour combler le vide et garantir aux Ivoiriens, une autosuffisance. Il a indiqué que le plan directeur doit être un plan ambitieux et réaliste qui sera le socle de l’autosuffisance en protéine animale. Mais surtout de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté. “Ce présent atelier qui procède à l’analyse du PDPA devra aboutir à l’obtention d’un document consensuel pour l’ensemble des acteurs du secteur pêche et aquaculture, à travers un diagnostic participatif”, a-t-il souhaité. Il a recommandé que ce document recentre l’intervention de l’Etat sur les politiques, la programmation des stratégies et le suivi de leur mise en œuvre.
“Le secteur de la pêche et de l’aquaculture occupe une place importante dans l’économie ivoirienne et procure près de 70 mille emplois directs, en faisant vivre plus de 400 mille personnes. Le poisson est la première source de protéine animale dans l’alimentation des Ivoiriens, avec une consommation estimée à 13,8 kg/hab/an en 2005. Durant ces dernières années, la consommation au niveau du pays est estimée à plus de 300 mille tonnes de poissons, dont 250 mille tonnes (soit plus de 80 %) sont importées pour une valeur hors taxes de plus de 100 milliards de francs CFA”, a relevé Mme Koyara Marie Noelle, représentante résidente de la FAO. La Côte d’Ivoire dispose, cependant, dit-elle, de vastes plans d’eau dont l’aménagement l’exploitation responsable et durable permettront d’accroître considérablement les produits de pêche artisanale et améliorer les conditions d’existence des populations vivant de cette activité.
Djè Abel
