Désormais, les producteurs de semences des différentes régions de Côte d’Ivoire sont organisés en Association nationale des semenciers. Les statuts et le règlement intérieur de cette nouvelle organisation ont été adoptés, vendredi dernier, à l’hôtel Belle côte, au cours d’un atelier qui a réuni les délégués régionaux du N’zi Comoé, des Lacs, du Fromager, du Moyen Cavally, du Bafing, des Savanes, de la Vallée du Bandama etc. L’installation de cette association des semenciers a été rendue possible par la Fao qui déploie ainsi son projet d’appui à la redynamisation du secteur semencier national, en accord avec le gouvernement.
Ce projet, selon Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante résidente de la Fao, s’articule autour de l’élaboration d’une politique nationale semencière et des textes législatifs et réglementaires ouverts à l’espace Cedeao/ Uemoa, du renforcement des capacités des producteurs de semences et du personnel technique de ministère de l’Agriculture, et de la réhabilitation des laboratoires d’analyse de semence. La mise en place de l’association des semenciers, a-t-elle relevé, obéit au cadre tracé par ce projet. “Elle contribuera donc à la création d’une inter profession forte, interlocutrice de l’administration semencière. Elle servira également de cadre d’échanges, d’informations et d’action pour l’industrie et le commerce des semences en Côte d’Ivoire et en Afrique”, a précisé Mme Koyara. L’amélioration de la production agricole, la satisfaction des besoins nutritionnels et alimentaires de la population et l’amélioration des revenus des exploitants agricoles ont été identifiées comme les objectifs principaux de cette association.
“Si nous voulons avoir une agriculture performante, il nous faut mettre en place un système semencier efficace, parce que les semences sont au commencement de tout”, a pour sa part fait observer M. N’gouan Aka Mathias, président de l’atelier.
Gomon Edmond
Ce projet, selon Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante résidente de la Fao, s’articule autour de l’élaboration d’une politique nationale semencière et des textes législatifs et réglementaires ouverts à l’espace Cedeao/ Uemoa, du renforcement des capacités des producteurs de semences et du personnel technique de ministère de l’Agriculture, et de la réhabilitation des laboratoires d’analyse de semence. La mise en place de l’association des semenciers, a-t-elle relevé, obéit au cadre tracé par ce projet. “Elle contribuera donc à la création d’une inter profession forte, interlocutrice de l’administration semencière. Elle servira également de cadre d’échanges, d’informations et d’action pour l’industrie et le commerce des semences en Côte d’Ivoire et en Afrique”, a précisé Mme Koyara. L’amélioration de la production agricole, la satisfaction des besoins nutritionnels et alimentaires de la population et l’amélioration des revenus des exploitants agricoles ont été identifiées comme les objectifs principaux de cette association.
“Si nous voulons avoir une agriculture performante, il nous faut mettre en place un système semencier efficace, parce que les semences sont au commencement de tout”, a pour sa part fait observer M. N’gouan Aka Mathias, président de l’atelier.
Gomon Edmond