x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 18 mai 2009 | Notre Voie

En attendant la visite du chef de l’Etat dans le Nord - Fofana Brahima (DDC à Madinani) : “Celui qu’on présentait comme le bourreau n’était autre que le sauveur”

Fofana Brahima est inspecteur général de l’Education nationale, conseiller économique et social et directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Madinani. Il évoque, dans cet entretien, les difficultés du département et les espoirs des populations meurtries par huit années de guerre.


Notre Voie : comment se présente le département de Madinani, sept ans après la guerre ?

Fofana Brahima : Comme partout ailleurs dans les zones centre-nord et ouest, Madinani a vécu terriblement la guerre. Personne n’ignore que, pendant la guerre, les routes n’ont pas été touchées. Les pompes villageoises sont aujourd’hui dégradées à 90%. Sur 55 villages, 6 sont électrifiés et 2 ont bénéficié de l’eau courante. Les écoles sont sinistrées au plus haut niveau. Les infrastructures sanitaires ne sont pas mieux loties. Pour tout dire, Madinani a souffert et continue de souffrir.


N.V. : C’est dans cet environnement que les populations attendent le chef de l’Etat ?

F.B. : Il faut dire que la guerre a fait des merveilles. Ce qui est contradictoire. Les mentalités ont changé par rapport au Front populaire ivoirien (FPI) et au président Laurent Gbagbo. Partout où nous allons, nous sommes accueillis avec enthousiasme. Les assemblées sont suivies par tout le monde. Il n’y a plus de village où le FPI n’est pas accueilli. Les populations sont debout et attendent avec impatience cette visite du chef de l’Etat. Les populations savent aujourd’hui que c’est Laurent Gbagbo qui est leur sauveur. Elles ont compris que les vendeurs d’illusions ne comptent plus pour elles. C’est une aubaine pour nous que le président vienne chez nous. Les reports sont un calvaire pour les populations qui espèrent beaucoup du chef de l’Etat.


N.V. : Comment organisez-vous la mobilisation ?

F.B. : Tous les secrétaires de section ont été convoqués par sms. Certes, c’est une visite d’Etat, mais c’est notre fétiche qui arrive. Il appartient à chaque secrétaire de section de mobiliser. Mais, il faut le dire, les cadres des autres partis politiques sont également mobilisés.


N.V. : Comment expliquez-vous cette mobilisation quand on sait que Gbagbo avait été présenté comme le diable pour les gens du Nord ?

F.B. : Le mensonge a beau courir, la vérité finit par le rattraper. Sept (7) ans de guerre, ce n’est pas sept (7) jours. Sept ans après, la population se rend compte que c’était des balivernes. Et que celui qu’on présentait comme bourreau n’était autre que leur sauveur. Il est constant et véridique. Chez nous, les gens sont sensibles à la vérité, à la constance et surtout au courage. Le fait que Gbagbo soit avec Soro édifie nos parents sur l’humanisme du chef de l’Etat.

Interview réalisée par Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ