Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, a ouvert, hier, la 3e édition de la quinzaine des cinémas du monde.
Nous invitons, du 19 au 27 mai, la population à une randonnée cinématographique pour déguster les délices du 7e art à Abidjan et à l’intérieur du pays’’. Ces propos du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, traduisent sa volonté de repositionner le cinéma ivoirien. Hier, à la cérémonie d’ouverture de la quinzaine des cinémas du monde, à la salle Emmanuel Dioulo, de l’hôtel du district d’Abidjan, l’homme s’est voulu rassurant à l’égard des acteurs du 7e art: ‘’Le cinéma ivoirien s’annonce sous de meilleurs auspices dans les domaines du financement, de la production, de la réalisation et de la construction’’.
Conscient toutefois de l’amateurisme qui y règne, le ministre Augustin Komoé a exhorté les cinéastes ivoiriens à s’engager sur ‘’la voie du professionnalisme au détriment du théâtre filmé’’.
Le thème de l’édition 2009 de cette quinzaine: «Cinéma facteur de paix de cohésion sociale et d’intégration», vise à promouvoir la compréhension, le dialogue et la coopération réussie entre les communautés représentées en Côte d’Ivoire.
Cette manifestation, initiée depuis 2005 par le ministère de la Culture et de la Francophonie, est organisée en collaboration avec les différentes ambassades accréditées en Côte d’ Ivoire de même que les institutions.
A en croire le commissaire général, Kacou Clover, la caravane va sillonner, dès aujourd’hui les communes d’Abidjan et de l’intérieur (Séguéla, Sinfra et Divo) pour des projections de films d’ici et d’ailleurs.
Il est prévu, en outre, des rencontres professionnelles, dont des échanges et conférences sur «la problématique du cinéma et de son importance dans la recherche de la paix, la cohésion sociale et le dialogue».
Honoré N’Zué, porte-parole des réalisateurs ivoiriens, a relevé, pour sa part, que «le cinéma ivoirien n’est pas mort’’. C’est d’ailleurs, à juste titre, qu’il a précisé: ‘’Donnez-nous nos salles de cinéma, nous les dynamiserons de productions !».
Le public a eu droit à une projection du film ‘’Banc Jaaxlé’’ du Sénégalais Massamba N’Diaye, lauréat de la 8e édition de Clap Ivoire et à des prestations artistiques des troupes ‘’High life’’ et ‘’Kanondé’’.
Une minute de silence en la mémoire des cinéastes, Henri Duparc, Désiré Ecaré et Yéo Kozoloa a été observée, une manière de rendre hommage à ces icônes du cinéma ivoirien.
Marie-Chantal Obindé
Nous invitons, du 19 au 27 mai, la population à une randonnée cinématographique pour déguster les délices du 7e art à Abidjan et à l’intérieur du pays’’. Ces propos du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, traduisent sa volonté de repositionner le cinéma ivoirien. Hier, à la cérémonie d’ouverture de la quinzaine des cinémas du monde, à la salle Emmanuel Dioulo, de l’hôtel du district d’Abidjan, l’homme s’est voulu rassurant à l’égard des acteurs du 7e art: ‘’Le cinéma ivoirien s’annonce sous de meilleurs auspices dans les domaines du financement, de la production, de la réalisation et de la construction’’.
Conscient toutefois de l’amateurisme qui y règne, le ministre Augustin Komoé a exhorté les cinéastes ivoiriens à s’engager sur ‘’la voie du professionnalisme au détriment du théâtre filmé’’.
Le thème de l’édition 2009 de cette quinzaine: «Cinéma facteur de paix de cohésion sociale et d’intégration», vise à promouvoir la compréhension, le dialogue et la coopération réussie entre les communautés représentées en Côte d’Ivoire.
Cette manifestation, initiée depuis 2005 par le ministère de la Culture et de la Francophonie, est organisée en collaboration avec les différentes ambassades accréditées en Côte d’ Ivoire de même que les institutions.
A en croire le commissaire général, Kacou Clover, la caravane va sillonner, dès aujourd’hui les communes d’Abidjan et de l’intérieur (Séguéla, Sinfra et Divo) pour des projections de films d’ici et d’ailleurs.
Il est prévu, en outre, des rencontres professionnelles, dont des échanges et conférences sur «la problématique du cinéma et de son importance dans la recherche de la paix, la cohésion sociale et le dialogue».
Honoré N’Zué, porte-parole des réalisateurs ivoiriens, a relevé, pour sa part, que «le cinéma ivoirien n’est pas mort’’. C’est d’ailleurs, à juste titre, qu’il a précisé: ‘’Donnez-nous nos salles de cinéma, nous les dynamiserons de productions !».
Le public a eu droit à une projection du film ‘’Banc Jaaxlé’’ du Sénégalais Massamba N’Diaye, lauréat de la 8e édition de Clap Ivoire et à des prestations artistiques des troupes ‘’High life’’ et ‘’Kanondé’’.
Une minute de silence en la mémoire des cinéastes, Henri Duparc, Désiré Ecaré et Yéo Kozoloa a été observée, une manière de rendre hommage à ces icônes du cinéma ivoirien.
Marie-Chantal Obindé