C’est fait ! La liste de tous ceux qui aspirent présider aux destinées du Conseil d’Administration du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) et celle des électeurs a été rendue publique, le lundi dernier. A première vue, ce qui frappe, c’est le nombre pléthorique des candidats au poste de PCA de la maison des artistes ivoiriens. Au total, ce sont trois cents postulants à s’être inscrits pour prendre la tête des collèges des différents corps de métiers affiliés au Burida et avant d’être porté au pinacle du Conseil d’Administration. Au nombre des candidats, l’on compte pour le Collège des Editeurs des personnalités des médias tels que Denis Kah Zion (DG du Groupe Le Réveil) ; Zohoré Lassane (Gbish Edition). Le Collège des sculpteurs enregistre la candidature du plasticien Michel Kodjo. Gadji Céli (Président de l’Unartci), par exemple, place sa candidature sous le sceau des auteurs. Quant au corps électoral, il se chiffre à 3. 768. Ce qui équivaut au nombre total des sociétaires du Burida regroupés en douze Collèges.
Le mode opératoire permettra
de baliser le terrain
Pour tous ceux qui découvraient, pour la première fois, le volume des listes placardées sur les murs du Burida, aux II Plateaux, le nombre d’aspirants à la présidence du Conseil d’Administration du Burida est excessivement élevé. Et certains ne manquaient pas de s’écrier. « Décidément, tous les artistes ivoiriens seront des PCA alors ! » ironisait Léonard Groguhé, l’une des anciennes gloires de l’humour en Côte d’Ivoire, venu vérifier l’effectivité de son inscription sur la liste et porter d’éventuelles réclamations.
Suite à la signature du Décret N° 2008-357 du 20 novembre 2008, portant réforme du Burida, les créateurs d’œuvres de l’esprit et autres puristes du monde des Arts ivoiriens avaient pensé voir cette structure sortir, rapidement, des ornières de l’Administration provisoire et se doter d’un Conseil d’Administration. Mais, après plusieurs péripéties, l’horizon s’éclaircit et la voie vers les élections est grande ouverte. De sources proches du ministère de la Culture, l’élection des Collèges débute, le 26 mai prochain, par celui des Editeurs pour marquer le clou, le jeudi 11 juin 2009 avec celui des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs des œuvres musicales. Selon le mode opératoire proposé par le ministre de la Culture, Augustin Kouadio Komoé, à ce stade, l’impétrant doit franchir trois "haies" avant d’être élu PCA. D’abord, celui-ci doit se faire élire parmi les 170 représentants des collèges. Par la suite, le candidat doit pouvoir être compté parmi les 18 administrateurs qui, au finish, porteront au pinacle, le Président du Conseil d’Administration. En tout cas, le mode opératoire proposé par le ministre Augustin Komoé, balise le terrain. Pour filtrer la surabondance de candidats dont un seul aura le fauteuil.
Jean- Antoine Doudou
Le mode opératoire permettra
de baliser le terrain
Pour tous ceux qui découvraient, pour la première fois, le volume des listes placardées sur les murs du Burida, aux II Plateaux, le nombre d’aspirants à la présidence du Conseil d’Administration du Burida est excessivement élevé. Et certains ne manquaient pas de s’écrier. « Décidément, tous les artistes ivoiriens seront des PCA alors ! » ironisait Léonard Groguhé, l’une des anciennes gloires de l’humour en Côte d’Ivoire, venu vérifier l’effectivité de son inscription sur la liste et porter d’éventuelles réclamations.
Suite à la signature du Décret N° 2008-357 du 20 novembre 2008, portant réforme du Burida, les créateurs d’œuvres de l’esprit et autres puristes du monde des Arts ivoiriens avaient pensé voir cette structure sortir, rapidement, des ornières de l’Administration provisoire et se doter d’un Conseil d’Administration. Mais, après plusieurs péripéties, l’horizon s’éclaircit et la voie vers les élections est grande ouverte. De sources proches du ministère de la Culture, l’élection des Collèges débute, le 26 mai prochain, par celui des Editeurs pour marquer le clou, le jeudi 11 juin 2009 avec celui des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs des œuvres musicales. Selon le mode opératoire proposé par le ministre de la Culture, Augustin Kouadio Komoé, à ce stade, l’impétrant doit franchir trois "haies" avant d’être élu PCA. D’abord, celui-ci doit se faire élire parmi les 170 représentants des collèges. Par la suite, le candidat doit pouvoir être compté parmi les 18 administrateurs qui, au finish, porteront au pinacle, le Président du Conseil d’Administration. En tout cas, le mode opératoire proposé par le ministre Augustin Komoé, balise le terrain. Pour filtrer la surabondance de candidats dont un seul aura le fauteuil.
Jean- Antoine Doudou
