Depuis mercredi, la galerie Arts pluriels expose un pan du patrimoine ivoirien.
Des toiles confectionnées sur du pagne tissé, ; des nappes, des couvre-lits en pagne tissé ; une variété de mobiliers ; des statuettes et autres objets allant des plus usuels aux divinités, en passant par les éléments du pouvoir militaire, politique et terrien. Voilà résumé le corpus de la quarantaine de pièces exposées à la galerie «Arts pluriels».
Mercredi dernier, lors du vernissage, M. Ouattara Gnonzié, représentant Laurent Dona-Fologo, parrain de cette exposition et d’autres personnalités politiques et administratives, ont effectué, sous la supervision de Touré Katina Norbert, conservateur de musée, une virée dans l’univers sénoufo. Là, ils ont découvert le “Kafouokour-kol’’, un siège offert à l’initié du poro par sa mère ou sa fiancée. Et qui symbolise la bravoure de ce dernier ; le “Fangfo-kol’’, chaise du détenteur du pouvoir dont les piliers sont des statuettes de femmes (devant) et d’hommes (derrière); le masque “deguelé’’, qui incarne l’ancêtre primordial dans la cosmogonie sénoufo. Il est, à en croire le conservateur, représenté “en dualité : mâle et femelle’’. Le 1er est le créateur de l’univers, tandis que le second en est le protecteur.
Il y a également “le Tougoubele’’ (statuette de fertilité), “le Tefalow’’, avec sa daba désignant le paysan protecteur, etc.
Autant d’objets qui, par le récit de M. Touré, démontrent l’attachement profond du peuple sénoufo à sa culture. Pour Mme Guirandou, directrice de la galerie «Arts pluriels», l’univers sénoufo ouvre ainsi une ère d’exposition sur la culture ivoirienne. Elle permettra aux amateurs d’art africain de connaître et comprendre l’univers des différents peuples de la Côte d’Ivoire. Ce sera l’apport de la galerie qu’elle dirige à la promotion et à la vulgarisation de la culture ivoirienne.
Marie Chantal Obindé
Des toiles confectionnées sur du pagne tissé, ; des nappes, des couvre-lits en pagne tissé ; une variété de mobiliers ; des statuettes et autres objets allant des plus usuels aux divinités, en passant par les éléments du pouvoir militaire, politique et terrien. Voilà résumé le corpus de la quarantaine de pièces exposées à la galerie «Arts pluriels».
Mercredi dernier, lors du vernissage, M. Ouattara Gnonzié, représentant Laurent Dona-Fologo, parrain de cette exposition et d’autres personnalités politiques et administratives, ont effectué, sous la supervision de Touré Katina Norbert, conservateur de musée, une virée dans l’univers sénoufo. Là, ils ont découvert le “Kafouokour-kol’’, un siège offert à l’initié du poro par sa mère ou sa fiancée. Et qui symbolise la bravoure de ce dernier ; le “Fangfo-kol’’, chaise du détenteur du pouvoir dont les piliers sont des statuettes de femmes (devant) et d’hommes (derrière); le masque “deguelé’’, qui incarne l’ancêtre primordial dans la cosmogonie sénoufo. Il est, à en croire le conservateur, représenté “en dualité : mâle et femelle’’. Le 1er est le créateur de l’univers, tandis que le second en est le protecteur.
Il y a également “le Tougoubele’’ (statuette de fertilité), “le Tefalow’’, avec sa daba désignant le paysan protecteur, etc.
Autant d’objets qui, par le récit de M. Touré, démontrent l’attachement profond du peuple sénoufo à sa culture. Pour Mme Guirandou, directrice de la galerie «Arts pluriels», l’univers sénoufo ouvre ainsi une ère d’exposition sur la culture ivoirienne. Elle permettra aux amateurs d’art africain de connaître et comprendre l’univers des différents peuples de la Côte d’Ivoire. Ce sera l’apport de la galerie qu’elle dirige à la promotion et à la vulgarisation de la culture ivoirienne.
Marie Chantal Obindé