Crise à la Douane - Alphonse Mangly met 50 sous-officiers du GIR au chômage

Les récriminations contre le directeur général des douanes, le colonel Major Alphonse Mangly continuent de faire tâche d’huile. Et pour cause, ce sont 50 agents du Groupe d’intervention et de recherche (Gir) sur 55 qui menacent. De quoi s’agit-il ? Quelques mois après sa prise de fonction en avril 2008, Alphonse Mangly a mis sur pied cette brigade spéciale ‘’ rattachée directement à sa personne’’. C’est donc lui qui signait les ordres de mission. Le rôle assigné aux 50 sous-officiers et 5 officiers des douanes consistait à faire la répression des infractions de campagne. Cette brigade devrait renforcer la 1257 qui veille à l’interdiction de l’importation des marchandises hors Cedeao par voie routière et ferroviaire. Depuis janvier 2000, cette brigade qui, au dire de notre interlocuteur (il a requis l’anonymat), a fait des saisies importantes tant aux frontières qu’au corridor de la Gesco, est abandonnée. Pis, les primes qu’ils devraient percevoir du contentieux ne leur ont jamais été réservées. Pourtant, ce sont plus de 500 camions qui ont été saisi par cette brigade spéciale. Le colonel Yapo Clément directeur de la surveillance et des interventions (DSI), en son temps conseiller spécial du Dg chargé des infractions de compagne qui servait de relais et le Colonel Bobia Groguhet ainsi que Assoi Malan ont-ils pleinement joué leur rôle ? En tout état de cause, le bilan des contentieux (amendes) et les mains levées qui devraient servir de prime aux agents n’ont existé que de nom. Le comble dans cette affaire, c’est le mutisme qu’observe le Dg de douanes à affecter ces douaniers à d’autres postes. « Nous lui avons adressé des courriers pour nos affectations. Depuis décembre 2008, ces requêtes sont sans suite”, a affirmé notre interlocuteur. Avant de dresser la liste des 5 officiers qui ont été affectés. Il s’agit des lieutenants Adou Noël, Djé kouamé Patrick, Kouman, Gnamba Jacques et Kouadio Francis. En attendant la réaction de la direction sur cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, les 50 sous-officiers demandent au Dg de les affecter à des services de leur choix comme il le leur avait promis dès la mise sur pied du Gir.

Sériba Koné
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