L`Asec va mal. Le dire n`est pas faire un procès d`intention. Mais bien sûr, nous nous basons sur les performances du club le plus populaire de Côte d`Ivoire, depuis quelques années. Les Jaune et Noir ont perdu leur couronne nationale depuis deux saisons successives. Au plan continental, le club court dix ans après le sacre de 1998, après un second sacre. Conséquence. Le club de Me Roger Ouégnin ne fait plus recette. Et pourtant plus qu`hier, l`Asec s`est doté d`un centre de formation des plus équipés de la sous région C`est le club ivoirien qui possède le plus de partenaires. Malgré tous ces atouts, le club Jaune et Noir piétine et ses résultats sont de moins en moins reluisants. Que se passe t-il ?pourquoi Le club Jaune et Noir ne séduit plus au point de ne plus faire recette. ? La philosophie du président Roger Ouégnin est -elle devenue caduque ?
Un effectif trop instable?
Si l`Asec a réussi à stabiliser son encadrement technique depuis quatre années, ce n`est pas le cas de son effectif. Chaque saison, le club libère ses meilleurs joueurs. Koné Kouamatien, Alli N`dri, Ya Konan, Gohi Bi Cyriac… sont partis très tôt au moment où le club avait besoin le plus d`eux. Le président Avocat de l`Asec se plaît à dire qu`il est impuissant face à la volonté de ces athlètes de partir sous d`autres cieux. Une vision des choses qui paraît fort discutable. Parce que la question est de savoir que fait Me Roger Ouégnin pour retenir un temps soit peu ses gamins. L`Asec elle-même n`est-elle pas complice du départ prématuré de ces athlètes ? Il y a là, lieu de revoir la politique de traitement des joueurs
Les joueurs sont -ils bien traités ?
A défaut d`un traitement salarial à la dimension des clubs de l`Afrique du Nord, les dirigeants de l`Asec peuvent faire mieux. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, les joueurs de l`Asec ne sont pas les mieux traités au plan local. Même s`ils disposent des meilleures conditions de travail à Sol Béni. Il se trouve donc un problème de motivation, qui une fois résolu pourrait permettre de retenir les gamins au moins deux ans au sein de l`équipe. L`Asec a les moyens de cette politique. Le club dispose d`un nombre important de partenaires capables d`aider le club dans ce sens. En plus des retombées des transferts de ses athlètes. L`Asec vend chaque saison mais le président Avocat ne dit jamais où va cet argent. Or cela devrait pouvoir améliorer la condition des autres.
Il est vrai que le président Roger Ouégnin fait de la construction des infrastructures de Sol Béni une priorité, mais avec l`appui des partenaires, cela ne devrait pas être un obstacle à l`amélioration des conditions des joueurs
Une formation incertaine ?
.Plus de dix années après, il est difficile de reproduire d`autres Baky, Aruna, Zézéto, Tony et autres. L`équipe fanion est obligée d`aller chercher les oiseaux rares ailleurs. L`Asec version 2009 regorge quatre joueurs étrangers (3 Ghanéens et 1 Nigérian).Un nombre assez élevé pour un club formateur comme l`Asec. A ce niveau, l`option choisie pose problème. Pourquoi l`Asec refuse t-elle de recruter des joueurs aguerris comme il le faisait par le passé au lieu d`aller pêcher des gamins inexpérimentés des centres de formations sœurs ? Soit, il se pose un problème de formateur soit le président-Avocat refuse de sortir la cagnotte pour s`attacher des services de joueurs expérimentés.
En conclusion, l`Asec a besoin d`un traitement de choc si l`équipe veut se repositionner sur l`échiquier continental. Le président Roger qui affirme à qui veut l`entendre qu`il demeurera aussi longtemps que possible à la tête du club Jaune et Noir doit se remettre en cause. Le pouvoir use dit-on. La méthode "chinoise" du président et sa politique générale ont besoin d`être revues pour donner au club sa saveur d`antan.
De Bouaffo
Un effectif trop instable?
Si l`Asec a réussi à stabiliser son encadrement technique depuis quatre années, ce n`est pas le cas de son effectif. Chaque saison, le club libère ses meilleurs joueurs. Koné Kouamatien, Alli N`dri, Ya Konan, Gohi Bi Cyriac… sont partis très tôt au moment où le club avait besoin le plus d`eux. Le président Avocat de l`Asec se plaît à dire qu`il est impuissant face à la volonté de ces athlètes de partir sous d`autres cieux. Une vision des choses qui paraît fort discutable. Parce que la question est de savoir que fait Me Roger Ouégnin pour retenir un temps soit peu ses gamins. L`Asec elle-même n`est-elle pas complice du départ prématuré de ces athlètes ? Il y a là, lieu de revoir la politique de traitement des joueurs
Les joueurs sont -ils bien traités ?
A défaut d`un traitement salarial à la dimension des clubs de l`Afrique du Nord, les dirigeants de l`Asec peuvent faire mieux. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, les joueurs de l`Asec ne sont pas les mieux traités au plan local. Même s`ils disposent des meilleures conditions de travail à Sol Béni. Il se trouve donc un problème de motivation, qui une fois résolu pourrait permettre de retenir les gamins au moins deux ans au sein de l`équipe. L`Asec a les moyens de cette politique. Le club dispose d`un nombre important de partenaires capables d`aider le club dans ce sens. En plus des retombées des transferts de ses athlètes. L`Asec vend chaque saison mais le président Avocat ne dit jamais où va cet argent. Or cela devrait pouvoir améliorer la condition des autres.
Il est vrai que le président Roger Ouégnin fait de la construction des infrastructures de Sol Béni une priorité, mais avec l`appui des partenaires, cela ne devrait pas être un obstacle à l`amélioration des conditions des joueurs
Une formation incertaine ?
.Plus de dix années après, il est difficile de reproduire d`autres Baky, Aruna, Zézéto, Tony et autres. L`équipe fanion est obligée d`aller chercher les oiseaux rares ailleurs. L`Asec version 2009 regorge quatre joueurs étrangers (3 Ghanéens et 1 Nigérian).Un nombre assez élevé pour un club formateur comme l`Asec. A ce niveau, l`option choisie pose problème. Pourquoi l`Asec refuse t-elle de recruter des joueurs aguerris comme il le faisait par le passé au lieu d`aller pêcher des gamins inexpérimentés des centres de formations sœurs ? Soit, il se pose un problème de formateur soit le président-Avocat refuse de sortir la cagnotte pour s`attacher des services de joueurs expérimentés.
En conclusion, l`Asec a besoin d`un traitement de choc si l`équipe veut se repositionner sur l`échiquier continental. Le président Roger qui affirme à qui veut l`entendre qu`il demeurera aussi longtemps que possible à la tête du club Jaune et Noir doit se remettre en cause. Le pouvoir use dit-on. La méthode "chinoise" du président et sa politique générale ont besoin d`être revues pour donner au club sa saveur d`antan.
De Bouaffo