Prévues pour hier jeudi, 21 mai, les séances de rattrapage de l'opération d'enrôlement et d'identification n'ont pas repris dans la région d'Aboisso. Les agents étaient invisibles et le siège de la coordination locale de la Commission électorale indépendante hermétiquement fermée au moment de notre passage. La raison de la non reprise de l'opération semble pécuniaire.
En effet, ce n'est que le mardi 19 mai dernier que les agents de la SAGEM ont perçu les deux mois de salaire que leur devait la structure. Ils ont du tempêter toute la journée du lundi 18 mai, pour percevoir l'argent de février et mars le lendemain. La banque leur avait déclaré un mois de salaire, celui de février, tandis que M.Diomandé Guissi, leur responsable, parlait de deux mois. “Deux mois ou rien”, ont lancé les agents, qui, pour finir, ont obtenu gain de cause. Selon eux, une prime de cent mille francs (100 000 F) leur a été promise. “Nous ne sommes pas prêts à reprendre, si cette prime ne nous est pas reversée dès lundi prochain”, prévient un agent, qui a déclaré que leur rémunération a connu des ponctions à la banque pour des raisons qu'ils ignorent. Si les agents de SAGEM ont retrouvé le sourire, ce n'est pas le cas chez ceux de l'Office national d'identification (ONI). Ils continuent de scruter l'horizon. Ils n'ont encore rien perçu. Ils avaient même envisagé de faire un sit-in devant le siège de la CEI. Finalement, ils ont décidé d'attendre la séance de rattrapage pour crier leur ras-le -bol. “Nous avons travaillé sans salaire. Le comble, c'est que nous ne voyons même pas M.Doukouré, notre responsable. Mais, on attend qu'on nous appelle,”, a indiqué un agent trouvé à l'immeuble qui abrite le siège de la CEI.
La reprise de l'opération est donc conditionnée au paiement des arriérés de salaires et autres primes dus aux agents, en plus des problèmes techniques sur le terrain. Les retardataires doivent encore attendre quelques jours avant de se faire enrôler et identifier.
Sam K.D.
En effet, ce n'est que le mardi 19 mai dernier que les agents de la SAGEM ont perçu les deux mois de salaire que leur devait la structure. Ils ont du tempêter toute la journée du lundi 18 mai, pour percevoir l'argent de février et mars le lendemain. La banque leur avait déclaré un mois de salaire, celui de février, tandis que M.Diomandé Guissi, leur responsable, parlait de deux mois. “Deux mois ou rien”, ont lancé les agents, qui, pour finir, ont obtenu gain de cause. Selon eux, une prime de cent mille francs (100 000 F) leur a été promise. “Nous ne sommes pas prêts à reprendre, si cette prime ne nous est pas reversée dès lundi prochain”, prévient un agent, qui a déclaré que leur rémunération a connu des ponctions à la banque pour des raisons qu'ils ignorent. Si les agents de SAGEM ont retrouvé le sourire, ce n'est pas le cas chez ceux de l'Office national d'identification (ONI). Ils continuent de scruter l'horizon. Ils n'ont encore rien perçu. Ils avaient même envisagé de faire un sit-in devant le siège de la CEI. Finalement, ils ont décidé d'attendre la séance de rattrapage pour crier leur ras-le -bol. “Nous avons travaillé sans salaire. Le comble, c'est que nous ne voyons même pas M.Doukouré, notre responsable. Mais, on attend qu'on nous appelle,”, a indiqué un agent trouvé à l'immeuble qui abrite le siège de la CEI.
La reprise de l'opération est donc conditionnée au paiement des arriérés de salaires et autres primes dus aux agents, en plus des problèmes techniques sur le terrain. Les retardataires doivent encore attendre quelques jours avant de se faire enrôler et identifier.
Sam K.D.