Le président nigérien Mamadou Tandja veut organiser un référendum portant sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de briguer autant de mandats qu'il le souhaite. Des voix s'élèvent pour s'opposer à ce projet. Quand d'autres applaudissent.
Veillée d'armes pour les partisans et les opposants au projet d'une nouvelle Constitution au Niger. Selon Le Républicain, pendant que le front anti référendum se constitue, les partisans du chef de l'Etat continuent de soutenir qu'il a qualité pour convoquer un référendum sur un texte qui requiert la consultation directe du peuple. Selon le journal, en marge de la pose de la première pierre du port sec de Dosso, le 19 mai, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté d'organiser « son » référendum. Comme d'habitude, il a rencontré les chefs traditionnels venus de tous les recoins du pays. Il s'adosse fortement sur ces derniers pour l'accompagner à faire aboutir son projet. Plus le temps passe plus la détermination du président de la République d'organiser un référendum en vue de l'adoption d'une nouvelle Constitution se précise. La nouvelle loi fondamentale qui va instaurer un régime de type présidentiel ouvrirait le boulevard d'un nouveau mandat au président Tandja. Les pressions contre ces velléités viennent de partout. L'objectif étant de décourager Tandja, pour qu'il quitte élégamment le pouvoir au soir du 22 décembre. Outre les centrales syndicales, les organisations de défense des droits de l'Homme et de promotion de la démocratie et certains partis politiques, la fronde anti Tazartché vient aussi de l'extérieur. Le Parti socialiste français a donné de la voix, en dénonçant vigoureusement cette initiative. Puis l'alerte a été donnée par le Conseil des sages de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). La retraite du Conseil des sages tenue les 15 et 16 mai à Niamey a, entre autres, échangé sur le débat en cours au Niger relatif au référendum constitutionnel qui sera bientôt organisé. A ce sujet, le conseil s'est référé à une déclaration du président Tandja lors de l'audience qu'il lui a accordée, rappelant que la Constitution du Niger ne permet pas de modification de certaines dispositions spécifiques comme celle qui a trait au mandat présidentiel. Mais, selon le communiqué final, l’homme fort de Niamey a initié des consultations à différents niveaux sur l'idée de la tenue d'un référendum qui abrogerait l'actuelle Constitution et permettrait ainsi une prolongation illimitée du mandat présidentiel en cours et la rédaction d'une nouvelle Constitution ". En attendant l'avis de la Cour constitutionnelle sur la légalité de ce référendum et la qualité du président à le convoquer, soulignons que le projet a crispé les positions, passionné les débats et prises de position.
Bakayoko Youssouf
Veillée d'armes pour les partisans et les opposants au projet d'une nouvelle Constitution au Niger. Selon Le Républicain, pendant que le front anti référendum se constitue, les partisans du chef de l'Etat continuent de soutenir qu'il a qualité pour convoquer un référendum sur un texte qui requiert la consultation directe du peuple. Selon le journal, en marge de la pose de la première pierre du port sec de Dosso, le 19 mai, le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté d'organiser « son » référendum. Comme d'habitude, il a rencontré les chefs traditionnels venus de tous les recoins du pays. Il s'adosse fortement sur ces derniers pour l'accompagner à faire aboutir son projet. Plus le temps passe plus la détermination du président de la République d'organiser un référendum en vue de l'adoption d'une nouvelle Constitution se précise. La nouvelle loi fondamentale qui va instaurer un régime de type présidentiel ouvrirait le boulevard d'un nouveau mandat au président Tandja. Les pressions contre ces velléités viennent de partout. L'objectif étant de décourager Tandja, pour qu'il quitte élégamment le pouvoir au soir du 22 décembre. Outre les centrales syndicales, les organisations de défense des droits de l'Homme et de promotion de la démocratie et certains partis politiques, la fronde anti Tazartché vient aussi de l'extérieur. Le Parti socialiste français a donné de la voix, en dénonçant vigoureusement cette initiative. Puis l'alerte a été donnée par le Conseil des sages de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). La retraite du Conseil des sages tenue les 15 et 16 mai à Niamey a, entre autres, échangé sur le débat en cours au Niger relatif au référendum constitutionnel qui sera bientôt organisé. A ce sujet, le conseil s'est référé à une déclaration du président Tandja lors de l'audience qu'il lui a accordée, rappelant que la Constitution du Niger ne permet pas de modification de certaines dispositions spécifiques comme celle qui a trait au mandat présidentiel. Mais, selon le communiqué final, l’homme fort de Niamey a initié des consultations à différents niveaux sur l'idée de la tenue d'un référendum qui abrogerait l'actuelle Constitution et permettrait ainsi une prolongation illimitée du mandat présidentiel en cours et la rédaction d'une nouvelle Constitution ". En attendant l'avis de la Cour constitutionnelle sur la légalité de ce référendum et la qualité du président à le convoquer, soulignons que le projet a crispé les positions, passionné les débats et prises de position.
Bakayoko Youssouf