Le calvaire pour cet artiste camerounais BPP, plus connu sous le nom de Donald, le virtuose de la batterie, se poursuit. Depuis plus de 10 ans, Donald avait quitté son Cameroun natal à la suite des problèmes que lui et sa famille connurent pendant les événements marquant l’avènement de la démocratie et son corollaire de soulèvements populaires. Plusieurs membres de sa famille, notamment son père, un membre actif et pionnier de cette période estimée salutaire par les masses populaires étaient ainsi persécutés.
Donald s’était senti obligé d’aller poursuivre sa carrière d’artiste, en Côte d’Ivoire qui à l’époque semblait lui apporter un refuge plus sûr. Installé à Abidjan pendant longtemps, Donald partageait son temps entre sa musique, ses activités politiques au sein du groupe informel « Manidem-Abidjan ». Toujours mordu de politique, le sang suivant la veine, mais aussi dans l’optique d’aider ses concitoyens restés au pays. Donald devient donc un artiste engagé pour son pays, comme Aimée Césaire l’a été pour la Martinique, commentent des proches.
Son répertoire, portant plus sur les chansons décriant les abus des Présidents africains qui ont tendance à faire tout pour s’éterniser au pouvoir, qui s’enrichissent sans impunité, lui a causé plus d’une fois de devoir s’expliquer devant la police ivoirienne. Pour sa défense, il affirmait toujours : « je suis un pèlerin de la vérité ». Après de très longs plaidoyers…, il sortait des griffes de la police. Pas pour très longtemps. En effet devant de très grandes pressions, les choses vont tourner autrement. Le 7 Février 2008 il participe à une manifestation devant l’ambassade du Cameroun en Côte d’ivoire pour dénoncer ce qu’il considère comme la dictature et l’abus de pouvoir du régime en place, celui du président Paul Biya, installé depuis des dizaines d’années. Ce jour là, c’est avec sa guitare qu’il s’est rendu avec d’autres étudiants camerounais à la porte de l’ambassade.
Donald a été arrêté manu militari et détenu pendant trois jours où il a subi un « interrogatoire musclé ». Sentant à nouveau sa vie menacée, il part de la Côte d’Ivoire pour les Etats-Unis et depuis c’est son épouse ABA restée sur place qui est persécutée par des hommes en tenues.
Donald s’était senti obligé d’aller poursuivre sa carrière d’artiste, en Côte d’Ivoire qui à l’époque semblait lui apporter un refuge plus sûr. Installé à Abidjan pendant longtemps, Donald partageait son temps entre sa musique, ses activités politiques au sein du groupe informel « Manidem-Abidjan ». Toujours mordu de politique, le sang suivant la veine, mais aussi dans l’optique d’aider ses concitoyens restés au pays. Donald devient donc un artiste engagé pour son pays, comme Aimée Césaire l’a été pour la Martinique, commentent des proches.
Son répertoire, portant plus sur les chansons décriant les abus des Présidents africains qui ont tendance à faire tout pour s’éterniser au pouvoir, qui s’enrichissent sans impunité, lui a causé plus d’une fois de devoir s’expliquer devant la police ivoirienne. Pour sa défense, il affirmait toujours : « je suis un pèlerin de la vérité ». Après de très longs plaidoyers…, il sortait des griffes de la police. Pas pour très longtemps. En effet devant de très grandes pressions, les choses vont tourner autrement. Le 7 Février 2008 il participe à une manifestation devant l’ambassade du Cameroun en Côte d’ivoire pour dénoncer ce qu’il considère comme la dictature et l’abus de pouvoir du régime en place, celui du président Paul Biya, installé depuis des dizaines d’années. Ce jour là, c’est avec sa guitare qu’il s’est rendu avec d’autres étudiants camerounais à la porte de l’ambassade.
Donald a été arrêté manu militari et détenu pendant trois jours où il a subi un « interrogatoire musclé ». Sentant à nouveau sa vie menacée, il part de la Côte d’Ivoire pour les Etats-Unis et depuis c’est son épouse ABA restée sur place qui est persécutée par des hommes en tenues.