Ils étaient tous là, 10 ans après leur séparation, pour un grand concert live sur une même scène, au Cabaret sauvage (2ème partie du Zénith), au Parc de la Villette, à Paris. En face de leurs fans qui ne sont malheureusement pas sortis nombreux dans cette mythique salle de 1500 personnes, Charles Kradjé dit Bloco, Soumahoro Ben Mamadou dit Soum Bill, Collin Kouassi dit Collin et Raphaël Kouassi dit Debingue des Salopards ont gâté le coin.
Pendant 2h 30 min (21 h 30 à 24 h), les zougloumen, au grand bonheur du public, ont interprété tous leurs titres avec lesquels ils ont écrit les plus belles pages de leur histoire dès le milieu des années 90. Notamment "Ivoirité", "Romaric", "Vive le maire ", " Hypocrite", "Plus jamais ", "Babylone", " Génération sacrifiée ", "Sans-papiers", "Politique meurtrière". Durant tout ce temps, au son de 14 titres qui ont valu à ce groupe d`être au top des hits en Côte d’Ivoire du mouvement zougloutique pendant près de 5 ans avant leur séparation en 1999, le public n`a pas arrêté de chanter et de danser avec eux.
En effet, Bloco et ses amis reprenaient, à l’époque, des messages forts et engagés comme l`insalubrité, la démagogie et l`immigration plus que jamais d`actualité. A travers la chanson "Vive le maire " par exemple, ils attiraient déjà l`attention des Ivoiriens et des autorités compétentes sur le fléau de l`insalubrité à Abidjan devenue aujourd’hui une véritable poubelle géante.
Par ailleurs, chacun, dans son registre, a marqué son retour au sein du groupe, en dehors de l’interprétation. Bloco a épaté le public avec une bonne bringue à tel point que sa voix déjà cassante a fini par être plus ou moins marquée par sa débauche d’énergie vers la fin du show. Quant à Soum Bill, il a tout simplement assuré. sa bonne présence scénique lui donnait en effet, l`allure d`être le chef d’orchestre, tant sa voix fluette et langoureuse surclassait celle des autres. Et c’est à croire que c` est lui seul qui avait conservé quelque chose de leur répertoire, d`ailleurs bien rendu par l` orchestre en arrière plan dirigé par Sam Koné, célèbre batteur emprunté au Solar System du “kôrô national” Alpha Blondy. Il avait à ses côtés, Céréran Patricia et Astor Geneviève pour les choeurs, Jean -Bedel Kouyo à la percussion, Valery Assouan à la guitare bass, Tiémoko Emmanuel et Ola Thomas aux claviers.
Ce concert, qui a été présenté par l’animateur ivoirien Serge Fattoh Eleingand, désormais sur 3A TéléSud, au meilleur de sa forme, a vu la participation, en guest star, de Kiane, Hyova, Julien Bouabré, Maga Dindin, Julien Goualo… Pendant cinq minutes, ce dernier a gratifié le public d`un grand show de percussion.
En tout cas, chapeau plus bas à Lebri Jeety Bridji de Jeety’s Prod, ce jeune ivoirien qui a eu le grand mérite d`avoir réuni sur une même scène Les Salopards. Qui l’eût cru, une décennie après leur divorce. On attend maintenant qu’après la scène, ils puissent se retrouver dans un studio. Autour d’un album.
Sérikpa Benson (Envoyé spécial à Paris)
Pendant 2h 30 min (21 h 30 à 24 h), les zougloumen, au grand bonheur du public, ont interprété tous leurs titres avec lesquels ils ont écrit les plus belles pages de leur histoire dès le milieu des années 90. Notamment "Ivoirité", "Romaric", "Vive le maire ", " Hypocrite", "Plus jamais ", "Babylone", " Génération sacrifiée ", "Sans-papiers", "Politique meurtrière". Durant tout ce temps, au son de 14 titres qui ont valu à ce groupe d`être au top des hits en Côte d’Ivoire du mouvement zougloutique pendant près de 5 ans avant leur séparation en 1999, le public n`a pas arrêté de chanter et de danser avec eux.
En effet, Bloco et ses amis reprenaient, à l’époque, des messages forts et engagés comme l`insalubrité, la démagogie et l`immigration plus que jamais d`actualité. A travers la chanson "Vive le maire " par exemple, ils attiraient déjà l`attention des Ivoiriens et des autorités compétentes sur le fléau de l`insalubrité à Abidjan devenue aujourd’hui une véritable poubelle géante.
Par ailleurs, chacun, dans son registre, a marqué son retour au sein du groupe, en dehors de l’interprétation. Bloco a épaté le public avec une bonne bringue à tel point que sa voix déjà cassante a fini par être plus ou moins marquée par sa débauche d’énergie vers la fin du show. Quant à Soum Bill, il a tout simplement assuré. sa bonne présence scénique lui donnait en effet, l`allure d`être le chef d’orchestre, tant sa voix fluette et langoureuse surclassait celle des autres. Et c’est à croire que c` est lui seul qui avait conservé quelque chose de leur répertoire, d`ailleurs bien rendu par l` orchestre en arrière plan dirigé par Sam Koné, célèbre batteur emprunté au Solar System du “kôrô national” Alpha Blondy. Il avait à ses côtés, Céréran Patricia et Astor Geneviève pour les choeurs, Jean -Bedel Kouyo à la percussion, Valery Assouan à la guitare bass, Tiémoko Emmanuel et Ola Thomas aux claviers.
Ce concert, qui a été présenté par l’animateur ivoirien Serge Fattoh Eleingand, désormais sur 3A TéléSud, au meilleur de sa forme, a vu la participation, en guest star, de Kiane, Hyova, Julien Bouabré, Maga Dindin, Julien Goualo… Pendant cinq minutes, ce dernier a gratifié le public d`un grand show de percussion.
En tout cas, chapeau plus bas à Lebri Jeety Bridji de Jeety’s Prod, ce jeune ivoirien qui a eu le grand mérite d`avoir réuni sur une même scène Les Salopards. Qui l’eût cru, une décennie après leur divorce. On attend maintenant qu’après la scène, ils puissent se retrouver dans un studio. Autour d’un album.
Sérikpa Benson (Envoyé spécial à Paris)
